9 août 2019

170-15 - Girafe et girafon, pour Sabine

Pour fêter les 170 ans de l'édition du premier timbre-poste français, j'ai choisi de mettre à l'honneur,  pour Sabine, un animal emblématique de l'Afrique que nous aimons tous. 

En effet, qui de nos enfants et petits enfants ne connaît pas Sophie la girafe, une des premières représentations animales de notre enfance?
Céramique raku dont le nom de l'auteur n'est pas précisé, visible sur le site Divart
Je t'en souhaite bonne réception, Sabine, ainsi qu'un bel été.

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GIRAFE : UNE ESPECE MENACEE

Une icône de l'Afrique est en danger. La girafe a rejoint, jeudi 8 décembre, la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature. La population du plus grand animal terrestre a diminué de 40% ces 30 dernières années. Et on ne compte plus, en 2015, que 100 000 spécimens. 


Comment expliquer cette "extinction silencieuse" ? Franceinfo a interrogé Jean-Louis Hartenberger, paléontologue et ancien directeur de recherches au CNRS et à l'Institut des sciences de l'évolution de l'université de Montpellier 2. Il est l'auteur de Grandeurs et décadences de la girafe (éd. Belin).

Franceinfo : La girafe rejoint la liste rouge des espèces menacées. Etes-vous surpris ?

Jean-Louis Hartenberger : Absolument pas. Il y a quelques semaines le Fonds mondial pour la nature (WWF) a publié des données qui font état d'une perte de 58% des vertébrés (mammifères, reptiles, oiseaux, amphibiens et poissons), entre 1970 et 2012. Dans le même temps, nous sommes passés de 3,7 milliards à 6,8 milliards d'humains. C'est une extinction de masse et c'est une triste réalité.

Comment expliquer cette situation critique pour les girafes ? On les braconne, on mange leur viande. Leurs territoires ne cessent de rétrécir car on reprend leur habitat pour en faire des terres agricoles, sans parler de l'urbanisation. Et enfin, elles sont décimées dans les zones de conflits : en Somalie, au Soudan du Sud, au Kenya, en Ethiopie, etc.

Comment empêcher leur disparition ? 
Contrairement aux éléphants et au rhinocéros, la girafe n'a pas cette image menacée et donc protégée. Face au risque d'extinction, il faut communiquer l'information. J'ai 78 ans. Si on m'avait dit quand j'ai commencé mes études que la planète serait détruite à cette vitesse, j'aurais rigolé... Désormais, je dois avouer que je suis un peu désespéré. Il faut donc savoir et faire savoir que cette espèce est menacée et qu'il faut la protéger. A l'échelle individuelle, c'est tout ce qu'on nous pouvons faire en attendant des politiques volontaristes de préservation.

2 commentaires:

Marie K. a dit…

Bonjour Dentellebleue,
Ton envoi est ravissant, de même que toute la série que je viens de découvrir à l'instant sur ton blog, et ton article est édifiant.
Mon point de vue ? C'est juste effrayant. Je ne savais pas par ailleurs que l'on mangeait aussi de la viande de girafe.
Peut-on faire marche arrière ? J'ai justement publié ce matin une petite lettre sur l'usage des pesticides et la disparition de certaines espèces animales ou végétales, sans compter la nocivité pour les êtres humains.
Je t'embrasse Dentellebleue. Bonne journée.

Saby a dit…

Oh Ginette quel joli mail Art super surprise en rentrant ce soir !! ;)
Oh lala j'ignorais aussi que l'on mangeait de la viande de girafe
Je vais partager ton article pour que les gens qui passent sur ma humble bulle puisse être informé
Joli travail comme d'habitude
Merci merci de tout coeur