9 août 2019

170-39 - Maman kangourou et son petit, pour Florence et Pascale

Pour fêter les 170 ans du premier timbre-poste français, j'ai adressé à Florence et Pascale, nouvelles correspondantes, un kangourou terrestre et son petit car j'ai toujours été attirée par ces animaux exceptionnels qui vivent essentiellement en Australie.

Comme précisé dans l'article ci-dessous,c'est surtout le kangourou arboricole qui est particulièrement en danger mais je n'en ai pas trouvé représenté en céramique.
Céramique raku créée par le sculpteur  Romuald Daniel , visible sur le Site de la Galerie du Temps des Arts 
de Praz sur Arly ou sur son propre Site

Je vous en souhaite une bonne réception, Florence et Pascale, ainsi qu'un bel été!

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DES MARSUPIAUX TRÈS MENACÉS

Le dendrolague est chassé pour sa viande par les habitants locaux, sur un territoire de plus en plus réduit. La plupart des dendrolagues ont vu leurs populations réduire de moitié en à peine trente ans. Le wondiwoi (Hylophorbus wondiwoi), en danger critique de disparition, compte moins de 50 individus, tandis que le dingiso au statut identique a connu un déclin de ses populations de plus de 80% en 30 ans.

Perte d’habitat : la perte et la dégradation de l’habitat signifient que de nombreuses espèces doivent désormais vivre sur des territoires restreints. Leur habitat a été détruit par l’industrie forestière ou la conversion en cultures de café, riz ou blé. Cette perte d’habitat peut aussi exposer les kangourous arboricoles à la prédation par des chiens domestiques.

Chasse : dans toute leur aire de répartition, les kangourous arboricoles sont chassés par les communautés indigènes, lesquelles s’en nourrissent. Pour un certain nombre d’espèces, ce seul facteur a contribué à un très net déclin des populations.

© Darren Seedorn
photo trouvée sur le site 2Tout2Rien
LE DENDROLAGUE : L’OVNI DES KANGOUROUS

Le dendrolague, du grec ancien dendron (« arbre ») et de lagôs (« lièvre »), est le plus gros mammifère arboricole d’Australie.

Également connus sous le nom de kangourous arboricoles, les dendrolagues appartiennent à la famille des macropodidés et comptent 14 espèces. La perte d’habitat et la chasse à outrance ont malheureusement poussé nombre de ces animaux au bord de l’extinction.
Contrairement à leurs proches cousins, les kangourous arboricoles ont des membres antérieurs et postérieurs de longueur à peu près égale. S’ils sont capables de se déplacer comme leurs cousins terrestres sur le sol, leurs pattes avant courtes et munies de grandes griffes recourbées leurs permettent une meilleure prise des troncs et des branches. Leurs pattes postérieures sont massives avec des pieds longs et étroits garnis de coussinets plantaires pour mieux adhérer. Leurs griffes très aiguisées leur permettent également de se défendre contre certains prédateurs.

Le pelage du marsupial en fonction des espèces varie depuis les tons de brun clair au marron sombre sur le dos au beige au blanchâtre sur le ventre. Généralement solitaire, le dendrolague peut néanmoins être observé en petits groupes familiaux constitués d'une femelle, de son petit et d'un mâle. Il évolue principalement dans les arbres et est actif la journée. Il passe malgré tout une bonne quinzaine d'heures quotidiennes à se reposer dans les hautes frondaisons.

Un physique de grimpeur : avec une longue queue-balancier, des griffes puissantes et quatre pattes musclées, le dendrolague est un arboricole parfait, capable de sauter plusieurs mètres d’un arbre à l’autre. À l’inverse des kangourous terrestres, comme les kangourous roux ou les wallabies, ses pattes avant sont suffisamment développés pour enserrer les troncs et se propulser vers le haut ou le bas avec les pattes arrière, quand il grimpe, comme le font les ours.

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