Blog d'art-postal, essentiellement textile , créé pour satisfaire toutes mes envies de couture, broderie, embellissement, collages et autres fantaisies... en les appliquant aux univers riches et variés induits par les timbres postaux. Il peut m'arriver d'y noter mes coups de coeur pour des expositions ou des artistes, sources d'inspiration ou d'émotions.
BIENVENUE!
Avec ce couvercle si joliment décoré pour un mail-art en 3D, afin de me présenter ses bons voeux, Anne-Marie m'a fait une très jolie surprise que j'ai ainsi interprétée :
"Amour, amour je t'aime tant " : en lisant cette formule sur le timbre coeur d'Agnès B. comment ne pas penser immédiatement à la chanson de Peau d'Ane dans le film de Jacques Demy?
Quant à la tenue de la princesse, comment ne pas penser à cette fameuse robe couleur de lune, si incroyable à réaliser, dont elle demanda la confection à son père, pensant ainsi le mettre en difficulté et le dissuader de la vouloir épouser (fou de douleur d'avoir perdu sa chère épouse, le Roi en est arrivé à éprouver un amour incestueux pour sa fille), c'est un indice de plus me ramenant à ce si beau film.
Il y a longtemps que je ne crois plus aux princes et aux princesses, mais avec les films de Jacques Demy, dont je ne rate aucune rediffusion, j'avoue me laisser prendre par leur magie.
Merci Anne-Marie de ton joli courrier, tu m'as fait très plaisir! Belle idée que d'utiliser le timbre avec la tête de Mme de Pompadour pour incarner ta princesse.
Comme elle est jolie cette enveloppe travaillée à la peinture sur fond de gélatine, rehaussée par de la dentelle ancienne et du croquet bleu, symbolisant à merveille les flots! Le choix du timbre phare de l'Ile vierge par sa couleur, est en parfaite harmonie avec le mail-art.
Je la dois à Liberty, la Rochelaise, qui ne manque jamais, en me présentant ici ses bons voeux de partager ce qu'elle aime infiniment, la mer et les ambiances qui vont avec. Merci beaucoup
Joli cadeau reçu ce jour de la part d'une correspondante aimant lire et aussi écrire : son pseudo ne trompe pas car c'est Sam l'Epistolière qui m'envoie cette missive "pétillante", avec toutes ces bulles de poésie, pour me présenter ses bons voeux pour 2023
Sur l'enveloppe tout d'abord un extrait d'un recueil de textes très courts publié par Jean-Claude Touziel sous le titre "Parfois" :
Parfois, le poisson rouge m'écrit un petit mot rapide, sur du papier bulle
que j'ai eu aussitôt envie de compléter, en allant sur internet :
Parfois les lendemains de fête, les arbres ont vraiment la gueule de bois
Parfois, le miroir ferait mieux de réfléchir
Parfois, la femme du boulanger n'a même pas lu Pagnol
Parfois, les rues piétonnes cela fait marcher le commerce...
Merci Sam, tu m'as donné envie de lire ces jeux de langage, impromptus, et qui donnent le sourire. Tout est bon à prendre en ce sens par les temps qui courent.
Et sur une carte également décorée glissée à l'intérieur de l'enveloppe, j'ai trouvé aussi une citation d'Alphonse Allais : "Excusez-moi d'avoir tardé à répondre à votre lettre, mais quand elle est arrivée j'étais au fond du jardin" .... Pas besoin de t'excuser Sam, tout courrier est bon à prendre, à quelque moment qu'il arrive.
Merci pour ton joli courrier, car comme tu le dis, les mots apaisent et les lettres favorisent les liens. Bien d'accord avec toi, Sam!
Une vraie surprise à tout point de vue dans ma boite aux lettres du jour : ce chat pour le moins original m'a été adressé à mon antépénultième adresse, par quelqu'un qui sait que j'aime le bleu, que j'aime les chats et que j'aime tout ce qui touche au textile avec la présence de boutons et de rubans. Le problème c'est que vous êtes nombreux à savoir cela.
Ce chat a mis une tenue d'apparat avec son collier-noeud doré, et sa médaille en capsule de bière aplatie et peinte, il a une bonne "bouille" comme on dit populairement.
Alors je suis allée chercher très loin dans mes photos d'art postal reçu et j'ai fait une comparaison d'écriture car il n'y a aucune mention au dos, sauf mon adresse erronée. Et je crois deviner que ce Raminagrobis provient de chez Roland, un mail-artiste avec qui j'ai correspondu du temps où j'appartenais à un forum d'art postal. Cela correspond à sa fantaisie et je l'en remercie.
PS : hypothèse confirmée, c'est bien Roland l'auteur de ce matou bleu : finalement je n'aurai pas fait une trop mauvaise détective dans la recherche d'indices.
Ah qu'il est mignon ce petit éléphanteau, cousin de Dumbo! Il y a là tout un savant découpage avec ses oreilles finement ciselées comme une vraie dentelle ainsi que le dessous de ses pattes arrières.
Merci l'Etre anonyme pour ce joli cadeau et pour tes bons voeux : j'adore le papier découpé au ciseau ou au cutter et j'admire les personnes qui en maîtrisent la technique, pas aussi facile que cela pourrait en avoir l'air.
Avec gentillesse, ma correspondante a voulu reprendre le thème des deux derniers envois que je lui ai adressés, en composant une scène d'hiver en bleu et blanc, faite de matériaux textiles -fil, bouton, tulle et galon- aux couleurs de la neige et de la glace sur laquelle des patins ont laissé leur trace.
Merci Colette de cette belle intention, cela me fait plaisir de savoir que mes cartes d'art postal textile t'ont bien plu. Et merci aussi pour ton envoi original de ce jour.
Vous vous souvenez sûrement du projet collectif lancé par Diane Beauchamps dont je vous ai parlé dans un post précédent. Il s'agit d'habiller à sa convenance le support fourni avec des dimensions précises, support en papier cartonné très fort qui, une fois plié et collé deviendra un cube.
Par la suite, Diane organisera une exposition où tous les cubes collectés seront exposés. En attendant, ils sont visibles sur Instagram, sur le #cubicmailartproject au fur et à mesure qu'elle les reçoit.
Pour le cube que j'avais à réaliser, j'ai longtemps tergiversé sur la méthode à employer pour rester dans le textile qui est en quelque sorte ma signature ; j'ai même fait plusieurs maquettes avant de garnir l'unique support que Diane m'avait envoyé.
Ce sont les languettes prévues pour le collage à venir du cube qui m'ont posé un problème à chaque tentative, rendant impossible le travail préalable du textile d'habillage ainsi que son embellissement par de la broderie, par exemple. Je n'avais plus d'autre alternative que de me lancer en collant directement sur le support un "textile" et à le travailler seulement ensuite. C'est donc du "one shot": aucune erreur, aucun retour en arrière ne sont possibles.
J'ai choisi un morceau de napperon ancien déjà brodé de motifs floraux symbolisés sur du voile, que j'ai collé sur le futur cube, pensant pouvoir ensuite rebroder aisément certains motifs, sous le voile et sans traverser le carton! Quelle galère : j'ai bien tenté cela pour les feuilles, et les grosses fleurs à points jaunes en perforant un tout petit peu le carton mais j'ai du vite abandonner la broderie. Les autres couleurs ont été faites au feutre Posca, plus quelques motifs textiles comme les papillons et l'abeille, ajoutés à la toute fin.
Bien sûr je ne suis pas complètement satisfaite du résultat obtenu, mais j'ai relevé le défi...et j'espère que mon Cubic Mail-Art parviendra en bon état chez Diane.
Voici ma réponse à l'appel à mail-art lancé par Véronique Pépin qui anime Les Ecornées de Warwick (Québec), sur le thème "Affranchir" et très honnêtement je ne me voyais pas parler de l'affranchissement du courrier postal.
J'espère ne choquer personne avec mon choix : j'ai appliqué ce verbe aux victimes du commerce triangulaire. Que longue fut la route pour que ces hommes et femmes esclaves, même pas considérés comme des êtres humains, puissent s'affranchir dans la douleur des liens terribles les asservissant à leurs propriétaires, car , hélas, cela ne s'est pas fait facilement, ni en une seule fois.
Pour réaliser ce mail-art j'ai choisi de faire une impression sur de l'organza d'une lettre de demande d'affranchissement, ce qui permet par transparence de voir la gravure d'un esclave brisant ses chaînes. Chacun des documents utilisés est présenté ci-dessous.
1727 : En Martinique, le sieur Dubucq, lieutenant colonel de milice publie un "Mémoire pour prouver l’avantage de la Colonie dans l’affranchissement des esclaves et les inconvénients qui resulteroient de les priver de l’espérance de la liberté " : " Lorsque ces mulâtres et nègres demeureront dans l’esclavage, ils s’en faut beaucoup qu’ils soient fidèles, il n’y aura rien dont ils ne soient capables pour s’affranchir "…L’annotation dans la marge du gouverneur ou du ministre est : " Rien à répondre".
Aujourd'hui c'est un Grand Monsieur de l'art postal qu'il pratique depuis 1972 qui m'écrit : il répond à mes voeux avec une composition de chiffres et de lettres pour 2023 dans un bel agencement, style qui n'appartient qu'à lui.
Merci Rémy pour m'avoir fait une si jolie carte de voeux : le verso tout tamponné et couvert de faux-timbres d'artiste mérite bien l'appelation judicieusement trouvée de "Stampoem". C'est un grand plaisir que de trouver une de vos missives dans ma boites aux lettres. Un grand merci.
Mon amie Michele, déménagée depuis peu dans la Meuse dans un village tout proche de la frontière franco-belge, m'avait envoyé avant Noël un beau mail-art pour les fêtes de Noël et de fin d'année ainsi que pour me présenter ses voeux , mais il semble qu'il n'ait pas su arriver jusqu'à moi ou bien qu'il était trop beau... mais gardons espoir, il peut encore arriver!
Alors, avec gentillesse, Michele m'envoie à nouveau ses bons voeux, avec cette savoureuse satyre de la fable du Corbeau et du Renard du Maître Jean de la Fontaine, pleine d'humour.
Je t'en remercie vivement mon amie, et j'espère que tu vas petit à petit retrouver tes marques pour t'installer comme il le faut dans ta nouvelle maison et pouvoir créer à nouveau, à ta guise.
Nous avions déjà le Black Friday, dernier vendredi de novembre pour pouvoir acheter plein d'articles à des prix soldés extraordinaires (surtout à mes yeux un bon moyen d'encourager à la surconsommation).
Voici maintenant qu'une agence de voyage a inventé en 2005 le Blue Monday (lundi bleu ou lundi déprimé) pour le troisième lundi de janvier, car ce serait le jour le plus triste et maussade de l'année, histoire de pouvoir nous vendre du rêve et du soleil...
C'est Claire qui m'apprend cela en me souhaitant une bonne année 2023, mais c'est surtout l'occasion pour elle de plonger dans le bleu pour réaliser ses cartes de voeux et pour moi le plaisir d'en recevoir.
Si elle n'avait pas mis cette mention, j'aurai tout à fait pu croire qu'il s'agissait de l'évocation de l'océan avec comme timbre un très beau poisson. Un grand merci à toi, Claire.
DakhaBrakha, qui signifie « donner/prendre » est un groupe emblématique que nous avons la chance ce soir d'accueillir à Massy avec leur culture musicale tirée des chants traditionnels et musiques folkloriques ukrainiennes, leurs rythmes revisités, et leur engagement total contre la guerre.
Ce nom de DakhaBrakha représente bien la démarche du groupe : pendant des années, le quatuor a collecté des chants traditionnels ukrainiens de village en village, avant qu’ils ne se perdent. Ils les ont ensuite modernisés en mêlant des influences musicales du monde entier au folklore ukrainien traditionnel.
Le groupe se situe au croisement entre musique et théâtre, entre tradition et modernité, entre folklore et inspirations internationales. Le résultat est un son trans-national ancré dans la culture ukrainienne, un son de liberté artistique et culturel incomparable, plus que jamais représentatif et ambassadeur de l’Ukraine.
"L'utilisation des armes au XXIe siècle, c'est une pure barbarie. Nous, nous pensons que la seule arme aujourd'hui, c'est notre art". Créé en 2004, le groupe ukrainien s'inspire de la musique folklorique de leur pays, notamment des chants traditionnels et des polyphonies. En Ukraine, la musique folklorique connaît un regain d'intérêt depuis vingt ans. La démarche de DakhaBrakha s'inscrit dans cette redécouverte du patrimoine musical ukrainien. "Aujourd'hui les chants ukrainiens sont une passion (...) Il y a vingt ans, il n'y avait qu'un cercle d'initiés" précise Olena Tsybulska, chanteuse et percussionniste du groupe. Les quatre membres de DakhaBrakha, Marko Halanevych, Olena Tsybulska, Iryna Kovalenko et Nina Garenetska, ont pris la décision de quitter leur pays, avec la conviction que leur musique aura plus d'impact hors d'Ukraine. "Tu pourrais faire plus pour ton pays avec un micro qu'avec un fusil", ont assuré leurs proches. Ils veulent sensibiliser la communauté internationale à la situation en Ukraine avec leur musique.
DakhaBrakha en live dans le studio KEXP. Enregistré le 15 avril 2022.
vidéo publiée sur le Youtube du studio KEXP ORG
Site du groupe : https://www.dakhabrakha.com.ua/en
Répartition des rôles entre les quatre membres du groupe créé en 2004
Vidéo de la chanson "Yanki"de DakhaBrakha enregistrée par la BBC publiée sur Youtube de Roman Tchaîka
Malgré les difficultés de transport induites par la journée nationale d'action contre la réforme des retraites auquel s'est ajoutée en fin de journée une chute de neige qui a un peu perturbé la circulation des véhicules, la salle était pleine à craquer.
Silence religieux dans la salle, et pas de déplacement intempestifs comme souvent : ambiance incroyable, mêlée à la fois d'admiration mais aussi de beaucoup d'émotion lorsque les vidéos qui défilaient en fond de scène à chaque chanson, sont passées de kaléidoscopes fait de motifs naïfs du folklore ukrainien à des vidéos de dessins toujours aussi naïfs mais sur la guerre. On été diffusées ensuite des vidéos de l'agence Reuters sur les destructions massives perpétrées par la Russie sur des immeubles civils pour finir plus légèrement sur un nouveau kaléidoscope de fleurs et de frises naïves, avec l'espoir d'un nouveau printemps, le retour des chants d'oiseaux et de la paix, très gai.
Pendant presque deux heures, nous avons été subjugués : DakhaBrakha ce sont quatre voix magnifiques et très surprenantes, plus attendues pour les femmes, mais tellement incroyable du seul homme du groupe capable de prendre une voix de tête étonnante dans certains chants.
On revient de ce concert assez brassé, car incontestablement, ce groupe se bat pour son pays : les "no war, stop Putin", "Stand with Ukraine", les remerciements pour l'accueil des réfugiés expatriés dans les pays d'Europe (entre 4 et 6 millions de personnes), les remerciements pour l'aide militaire apportée et la demande de davantage encore pour les aider à vaincre l'envahisseur d'une part, puis le chant pour honorer leurs morts tombés pour sauver leur pays, d'autre part, tout cela vous touche profondément.
Merci à Paul B. notre salle de spectacles massicoise qui nous offre tant de musiques différentes tout au long de l'année pour une somme modique, de m'avoir permis d'aller écouter cette troupe géniale et militante pour la paix.
Aujourd'hui le facteur m'apporte une enveloppe venue du froid, que m'adresse Nadine depuis la Finlande, et c'est rigolo qu'elle ait choisi aussi le thème du patinage, avec son magnifique timbre sur les patins à glace.
Nadine m'y fait découvrir les Moumines ou Moomins, personnages créés par la Finlandaise Tove Jansson. Il s'agit d'une famille de gentils trolls ressemblant à des hippopotames, très populaires maintenant en Europe.
Ils sont déclinés en livres, en BD, en dessins animés, et en objets dérivés.
Tove Jansson , née le 9 août 1914 à Helsinki et morte le 27 juin 2001 dans la même ville, est une écrivaine, peintre, illustratrice et dessinatrice de bande dessinée finlandaise suédophone. Elle est surtout connue pour son œuvre Les Moumines, des livres illustrés pour enfants.
En 1933, alors qu'elle n'avait que 19 ans, elle publia son premier livre sous le pseudonyme de Vera Haij : Sara och Pelle och näckens bläckfiskar (Sara et Pelle et le calamar des eaux du lutin). Elle poursuivit des études d'art de 1930 à 1938 à Stockholm, Helsinki et ensuite à Paris en France. Sa première exposition monographique eut lieu en 1943.
Son premier livre des Moumines, Moomin et la grande inondation, fut publié en 1945. Il fut suivi par un second en 1946, Une comète au pays de Moumine (aussi intitulé La comète arrive !), qui lui apporta un succès immédiat.
Elle écrivit également six romans et cinq livres d'histoires courtes, dont sa semi-autobiographie Bildhuggarens dotter (La Fille du sculpteur) (1968). En 1966, pour sa contribution en tant qu'auteure de livres pour enfants, elle reçoit le prix Hans-Christian-Andersen. (Source Wikipédia).
Merci Nadine de m'avoir fait découvrir ces petits trolls et leur créatrice et merci pour tes bons voeux.
Le Mexique, que je ne connais absolument pas, fascine particulièrement l'ami Eric. Aussi, j'ai voulu changer un peu de registre en lui offrant un mail-art inspiré largement par ce pays, à l'histoire si riche.
Pour ce faire, j'ai utilisé un reste de tissu teint autrefois à la rouille (avec une soupe de clous) car sa couleur se prêtait bien au sujet traité, et j'y ai brodé à la main une pomme de maïs, dont j'ai renforcé les couleurs à l'aquarelle.
Extrait d'une grande fresque de Diego Rivera (cf. ci-après) où l'on voit Centeolt, jeune dieu du maïs
Le maïs était semé au début de la saison des pluies grâce à un bâton pointu, d'où l'importance que les Mayas accordaient au dieu de la pluie. Le maïs était la nourriture de base et pouvait être consommée en solide ou en liquide. Les grains trempaient toute la nuit dans de l'eau additionnée de chaux et étaient moulus le lendemain. Avec la pâte ainsi obtenue, on confectionnait des "tamales", des boules de pâtes farcies de légumes ou de viande cuite à la vapeur et enveloppées de feuilles de maïs. Le "pinole", du maïs grillé et moulu, délayé dans du cacao, servait de boisson.
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Pour approcher l'histoire de ce pays, ce n'est pas vers Frida Kahlo devenue une icône nationale (ce qui ne serait sûrement pas de son goût si elle voyait ce qu'on fait de son image, maintenant) que je me suis tournée, mais vers l'un des trois plus grands muralistes qu'a compté le Mexique, à savoir Diego Rivera (qui fut aussi l'époux de Frida).
Autoportraits 1 et 2 / photo de l'artiste en 1953
Diego Rivera, né le 8 décembre 1886 à Guanajuato (Mexique) et mort le 24 novembre 1957 à San Ángel (un quartier aisé de Mexico), est un peintre mexicain. Bien qu'il ait tout au long de sa vie pratiqué la peinture de chevalet, Rivera est mondialement connu pour ses peintures murales, réalisées au Mexique, principalement à Mexico et aux États-Unis. Ses peintures murales sont indissociables de ses convictions socialistes et de sa fascination pour le passé préhispanique du Mexique.(Source Wikipédia)
Vous trouverez ci-dessous, la fresque complète de Diego Rivera, dont je n'ai représenté qu'une toute partie de l'oeuvre concernant le maïs.
Mexico, Palacio Nacional. La civilisation Huaxtèque. Fresque peinte en 1950 par Diego Rivera
Ce grand artiste muraliste a peint des fresques extraordinaires retraçant toute l'histoire du Mexique, depuis ses habitants préhispaniques, en passant par toute la période de la colonisation espagnole, puis par la révolution de 1910-1920 et enfin avec tous ses espoirs pour le Mexique du 20e siècle dans le marxisme.
C'est un foisonnement incroyable de personnages que j'ai pu visualiser sur le blog de Gilblog que je remercie infiniment pour cet emprunt.
Mexico, Palacio Nacional. Fresque de Diego Rivera peinte en 1947. La civilisation Zapotèque
Mexico, Palacio Nacional. La civilisation Totonaque. Fresque peinte en 1950 par Diego Rivera.
Mexico, Palacio Nacional. La grande Tenochtitlan. Fresque peinte en 1945 par Diego Rivera.
La grande fresque de Diego Rivera orne l’escalier monumental du Palacio Nacional de Mexico. . Cette immense peinture (toujours “à la fresque”) s'étend sur les trois murs de l’escalier monumental et raconte l’histoire du Mexique, elle a été peinte par Rivera de 1935 à 1939. Au total les fresques de Diego Rivera au Palacio Nacional représentent seize années de travail et une surface de quatre cent cinquante mètres carrés.
Même si l'on ne partage pas les idées communistes de leur auteur, on peut reconnaître là un talent incroyable, et j'imagine que l'on ne peut pas visiter le Mexique sans aller voir et revoir un tel trésor pictural.
Est ce le cas d'Eric à qui je souhaite une très bonne réception de ce mail-art?
Nicole sait que le bleu est ma couleur préférée (surtout pour les fleurs), elle sait par ailleurs combien je suis interpellée par tout ce qui concerne la biodiversité et la protection de l'environnement, donc tout est parfaitement réuni pour me faire plaisir avec sa superbe enveloppe aux vignette et timbre poissons qui m'enchante.
J'apprécie également le marque-page cadeau, intégralement composé avec des timbres oblitérés à dominante bleu que j'ai trouvé dans la missive.
Nicole me parle également d'une exposition de Marie Morel qu'elle a eu l'occasion de voir à Paris en 2021 et me joint la photo d'un de ses tableaux fait pour me plaire et que je reproduit ci-après.
"Je désire la paix" - 2020- , petit format peint par Marie Morel
Cette artiste aime aussi semble-t-il beaucoup le bleu, mais plutôt le bleu gris et le bleu à la limite du parme. Un grand merci Nicole, pour ce bel envoi.
Un joli macaron s'est glissé dans ma boite aux lettres du jour, que j'ai failli ne pas voir, au milieu des pubs qui l'encombraient ! Cela aurait été dommage car c'est l'amie Sylvie qui a trouvé encore un moyen super original pour ses bons voeux.
Merci beaucoup Sylvie pour le coté textile de ce macaron embelli par un fil rouge et des perles, et aussi pour le bleu du timbre "cosmos" bleu, pour faire référence à ce que j'aime particulièrement.
PS : Sylvie m'a précisé par la suite qu'il fallait oser décoller la petite étiquette au dos qui bloquait le fil rouge, pour pouvoir libérer un petit mot, en faisant glisser les perles.
Effectivement, il fallait oser, j'y ai bien trouvé ses bons voeux, accompagnés d'une pluie d'étoiles, de soleil et de coeurs d'or, à l'intérieur de ce qui était en fait une petite bourse.
L'ami Christian a encore frappé : me voila récipiendaire de l'une de ses "poubelle-girls" où son inventivité, en partant de matériaux intégralement récupérés, fait mouche.
J'apprécie que cette demoiselle aux longues tresses textiles mais au regard un peu triste, porte de la dentelle. A noter aussi la calligraphie pratiquée pour indiquer mes coordonnées, superbe! Merci Christian!
Cette Ukrainienne portant une vyshyvanka brodée superbe, dans un tableau de S.M. Prokorov de 1929 reproduit ci-dessous est particulièrement belle.
J'ai donc choisi de l'offrir à Chantal pour son anniversaire en la combinant à un motif de broderie à la rose, que l'on retrouve en frise ou en bouquet, plus particulièrement dans le centre, le sud et l'est de l'Ukraine.
Bel anniversaire Chantal, toi qui me gâtes si souvent avec tes belles réalisations, uniques, en paperolles que tu maitrises à la perfection. Je t'en souhaite une belle réception.
"Fille ukrainienne", S. M. Prokhorov, 1929 // Rushnyk du district de Borzniansk de l'oblast de Chernyhiw
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L'emblématique «rose ukrainienne» au point de croix rouge et noir : tout le monde n'est pas d'accord sur le caractère traditionnel ukrainien de ce motif.
De nombreuses personnes, dont de nombreux Ukrainiens, considèrent qu'il s'agit du type de broderie le plus typique et le plus répandu dans le centre, le sud et l'est de l'Ukraine. Vous trouverez de nombreuses publications populaires qui montrent des graphiques de ces conceptions.
D'un autre côté, vous trouverez peu de dessins de ce type dans les livres écrits par ceux qui étudient sérieusement l'histoire du costume et de la broderie ukrainiens. Ils déclarent avec insistance qu'il ne s'agit PAS d'une forme traditionnelle de broderie en Ukraine.
Voici une photographie de deux femmes prise au tout début du XXe siècle. à Odessa. On distingue bien les roses brodées au point de croix sur la chemise de l'une et le tablier de l'autre.
Extrait d'un article du blog FolkCostume.blostpot.com, que je remercie beaucoup tant il est riche d'enseignement sur l'ensemble des costumes traditionnels
Quoi qu'il en soit, ce motif est maintenant intégré de fait dans les vêtements brodés des Ukrainiennes.
La richesse du patrimoine des motifs de broderie en Ukraine est immense, comme tente de le représenter cette carte du pays, dans son périmètre historique.