1/ comme d'habitude une enveloppe bien reconnaissable par son format, son écriture remarquable (on dirait de la plume d'oie) et par son cachet de cire et ruban.
à noter les timbres, précieux parlant de soie et de pierres précieuses
(une nouvelle série que je ne connais pas encore)
2/ à l'intérieur j'y ai trouvé cette merveille : le Leporello
3/ lorsque j'ai délicatement dénoué le ruban entre les pierres précieuses, j'ai trouvé
le texte de deux sonnets de Louïse Labé
Poétesse de l'école lyonnaise formée
autour de Maurice Scève, qui fut l'une des plus grandes femmes de lettres du
XVIe siècle.
Née à Lyon, elle était la fille d'un riche cordier, Pierre Charly (ou
Charlin), surnommé Labé. Elle reçut une bonne éducation «!à l'italienne!» - enseignement de l'italien, du latin et de la musique - et fut instruite au maniement des armes.
Autour de 1543, son mariage avec un cordier lui valut son surnom de «!Belle Cordière!».Son caractère indépendant et des rumeurs
lui prêtant une liaison avec un poète de La Pléiade, Magny, lui firent à tort une
réputation de femme légère. Elle fut en revanche fort réputée, et appréciée des
poètes de son temps, qui lui dédièrent de nombreux vers et qui chantèrent sa
beauté.L'œuvre de Louise Labé, publiée intégralement en 1555, est composée
essentiellement d'élégies et de sonnets amoureux, qui furent écrits entre 1545
et 1555. Ces poèmes, d'une grande rigueur formelle, se distinguent des œuvres
contemporaines par leur ardeur, leur spontanéité et la sincérité des sentiments
exprimés, en même temps que par une philosophie de l'amour d'inspiration
platonicienne.
Poète «!féministe!» à l'image d'autres femmes de lettres du XVIe siècle, Louise Labé revendiqua pour la femme l'indépendance de pensée, la liberté de parole amoureuse et le droit à l'éducation. Elle défendit ces thèses notamment dans un essai dialogué, le Débat de Folie et d'Amour.
Poète «!féministe!» à l'image d'autres femmes de lettres du XVIe siècle, Louise Labé revendiqua pour la femme l'indépendance de pensée, la liberté de parole amoureuse et le droit à l'éducation. Elle défendit ces thèses notamment dans un essai dialogué, le Débat de Folie et d'Amour.
Tu m'as gâtée, vraiment : merci Roland
Magnifique!
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