Nadine, peintre elle-même, a pour thème cette année les femmes peintres, notamment celles de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle. Pour lui faire plaisir, j'ai donc voulu trouver une artiste et une oeuvre que je ne connaissais pas encore, pour le mail-art que je voulais réaliser pour elle.
Sur la reproduction de ce tableau, les lavandières, les genoux calés dans le coffre, et le battoir en action pour bien faire pénétrer le savon et faire sortir les salissures du linge, me font penser aux scènes vécues dans mon enfance au lavoir près de chez ma grand-mère, dans mon petit village de Seine et Oise (à l'époque). Tout le monde n'avait pas encore une machine à laver à disposition.
J'aime ici beaucoup les couleurs qui me font immédiatement penser à la Bretagne. Cette fois-ci l'auteur est une femme peintre, Jeanne-Marie Barbey , qui va pendant toute sa vie artistique peindre le pays de Gourin : une exposition permettant un zoom sur son oeuvre et sur le parallèle établi entre ses photos et ses tableaux, s'est tenue l'an passé en fin d'année au Faouët. Jeanne-Marie Barbey, comme beaucoup d’artistes de son époque, s’intéresse à la fois au dessin, à la peinture et à la photographie.
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Le Lavoir de Jeanne-Marie Barbey |
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Jeanne-Marie Barbey, pseudonyme de Louise Jeanne Marie Barbée née le 17 juillet 1876 à Paris et morte le 12 août 1960 à Bagnolet, est une artiste peintre et photographe française.
Jeanne-Marie Barbey voit le jour à Paris, quatrième et dernier enfant de François Marie Barbée, ébéniste fraîchement arrivé de Carhaix où il est né, et de son épouse née Catherine Dupont, originaire de Gourin (Morbihan). Elle a trois frères aînés.
Jeanne-Marie Barbey souhaite devenir professeur de dessin et en 1895 passe avec succès le premier degré du diplôme des lycées et collèges, puis le second degré. En 1896, elle reçoit le diplôme des écoles primaires supérieures et celui des écoles normales, puis en 1907, le diplôme des écoles de la ville de Paris.
Proche d'Anatole Le Braz, elle parle le breton et s'intéresse à la Bretagne et ses traditions. Elle assiste en septembre 1904 au 7e congrès de l'Union régionaliste bretonne à Gourin. Elle deviendra membre de la Fédération régionaliste de Bretagne.
Elle vient chaque année passer ses vacances chez son frère à Gourin, et en 1900, a participé à un projet de diplôme de premier prix pour un concours organisé par le village breton de l Exposition Universelle de Paris ou elle signe « Barbey ».
À partir de 1912, elle participe au Salon des Indépendants et elle fut la première femme à devenir membre du comité de la Société des artistes indépendants en 1926, dont elle devint secrétaire-rapporteur et trésorière de 1943 à 1960. Son entrée au comité est à l’origine de son amitié avec Paul Signac, co-fondateur de cette société.