Pour les 170 ans du premier timbre poste français, j'adresse à Isabelle ce plantigrade qui sera beaucoup présent dans cette série : tout comme nous, les céramistes s'inquiètent de son sort dans les toutes prochaines années, tant la fonte des glaciers et de la banquise où il vit s'accélère.
Céramique raku réalisée par Lisa Wilkinson - Alberta Craft Gallery - Edmonton |
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VICTIME DU RÉCHAUFFEMENT
CLIMATIQUE
Le
changement climatique constitue la principale menace pesant sur l’ours polaire.
Si la fonte des glaces se poursuit au rythme actuel, la surface de son habitat
estival se sera contractée de plus de 40% d’ici le milieu du 21ème siècle,
faisant diminuer sa population de plus de deux tiers.
Changement
climatique :
Les ours polaires dépendent du succès de
leur chasse au printemps et au début de l’été pour survivre, se reproduire et
allaiter leurs petits. La disparition de la banquise réduit cependant leur
territoire de chasse. L’ours polaire est un prédateur très spécialisé dans la
chasse aux phoques, et autres mammifères marins. Les scientifiques estiment
qu’un individu adulte a besoin de 50 à 60 phoques par an pour survivre.
Le
phoque est la proie qui répond parfaitement aux besoins de l’ours en lui
fournissant une grande quantité de graisse. Il est chassé à l'affût. L’ours
attend à proximité du trou de respiration que le phoque remonte à l’air libre
pour le capturer.
Avec
la réduction de la surface de la banquise, la période de chasse de l’ours blanc
se raccourcit, d’où l'allongement de son jeûne et un état de santé qui
décline. Des ours en mauvaise santé peuvent présenter des taux de reproduction
plus faibles - qui peuvent conduire à une raréfaction de l'espèce au
niveau local. Des scientifiques ont démontré que la cause principale de
mortalité chez les oursons était le manque de nourriture, et notamment un lait
trop pauvre en graisse. A cela, s’ajoute des cas de cannibalisme des grands
mâles qui peuvent s’attaquer aux oursons en période de disette.
Enfin
la glace, moins épaisse, peut dériver au gré des vents et courants, emportant
les ours en pleine mer. Les animaux doivent alors s’épuiser à nager pour
trouver des plaques de glace plus hospitalières ou regagner la terre ferme.
Pollution
chimique :
Emmagasinés par les différentes espèces tout au long de la chaîne alimentaire,
les polluants comme le mercure s’accumulent dans la graisse de l’ours, pouvant
causer chez lui des anomalies congénitales et détériorer son système nerveux.
Les polluants organiques persistants (POP) comprennent un grand nombre de
substances dangereuses. La plupart d'entre elles est officiellement
interdite mais leur élimination du milieu est très lente et persistent
pendant de nombreuses années. Présents en Arctique, leurs effets sur les ours
polaires sont encore à l’étude.
Développement
de nouvelles activités économiques : L’exploitation du pétrole et du gaz
peuvent entraîner des dérangements de la faune et augmenter les risques, non
seulement de conflit avec les hommes, mais aussi de marée noire ou de
pollution par les hydrocarbures.
Source :
WWF
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