Pour fêter les 170 ans de l'édition du premier timbre-poste français, j'ai choisi pour Sylvie
le tigre blanc, animal rare, dont l'espèce est malheureusement aussi en danger.
Céramique raku publié sur Pïnterest, sans aucune référence au créateur : dommage ! |
Je t'en souhaite une bonne réception, Sylvie et un bel été.
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TIGRES EN
DANGER D’EXTINCTION
Passe-temps
des colons anglais et des maharadjahs, la chasse aux trophées a longtemps été
la première cause de disparition du tigre. Désormais interdite dans tous les
pays où vit le félin, le braconnage, la mise en culture de grandes surface de
terres et la raréfaction de ses proies sauvages sont à présent les principales
causes de son déclin.
Braconnage
et commerce illégal : la plus grande menace qui pèse actuellement sur les
populations de tigres demeure le braconnage, pour répondre à la demande
soutenue de produits dérivés du tigre – essentiellement pour la médecine
traditionnelle. La trafic illégal à grande échelle des produits dérivés est
responsable de la disparition complète des félins dans plusieurs réserves qui
avaient été créées pour le protéger. Les trafiquants spéculent sur le prix des
produits dérivés, en les entreposant dans l’attente de la montée des prix
inversement proportionnels au nombre de tigres encore vivants en nature.
Destruction
d’habitat : Le tigre a perdu 93% de son aire de répartition
traditionnelle. La destruction à grande échelle de son habitat et la
disparition de ses proies sont les deux autres principales menaces à la survie,
à terme, du tigre à l’état sauvage. Au cours des dernières décennies, l’habitat
du félin a été dévasté, dégradé et fragmenté par l’activité humaine -
essentiellement le défrichement des forêts pour l’agriculture,
l’exploitation forestière et autres telles que la construction
d’infrastructures routières. Au cours des dix dernières années, près de 45% de
l’habitat du tigre a disparu. Il ne lui reste aujourd’hui que 7% de son aire de
répartition historique.
Conflits
entre humains et tigres : la croissance démographique qui affecte l’aire
de répartition du tigre modifie profondément les habitats naturels. L’humain et
le tigre se trouvent de plus en plus en concurrence pour l’espace et la
nourriture. Cette compétition accrue donne lieu à des conflits qui
menacent non seulement les derniers tigres sauvages mais posent également un
problème de taille aux communautés humaines vivant à proximité de l’habitat de
ce grand félin. En effet, le tigre qui n’a pas suffisamment de proies pour se
nourrir - soit parce que l’homme chasse les même proies, soit parce que
l’habitat est si dégradé que les proies font défaut - doit se tourner vers le
bétail domestiqué dont dépend la survie de nombreuses communautés villageoises.
Ce type de situation conflictuelle constitue un problème de taille,
particulièrement en Malaisie, au Népal, au Bangladesh et en Inde. Lorsque
survient ce type de conflit, la mesure de représailles consiste souvent à tuer
ou capturer les tigres et à les envoyer dans un zoo pour éviter que cela ne se
reproduise. Or les tigres abattus « en représailles » finissent souvent en
produits dérivés vendus sur le marché noir, ce qui crée un lien entre les
conflits entre humains et tigres et le braconnage qui alimente le commerce
illégal des produits dérivés du tigre.
(source WWF)
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Le tigre blanc, parfois aussi appelé
tigre blanc royal, est un tigre (Panthera tigris) présentant une mutation
génétique lui conférant une robe blanche rayée de noir. Il n'est pas une espèce
ou une sous-espèce à part entière et n'est donc pas menacé d'extinction en tant
que tel, même si l'espèce tigre est elle classée «en danger » par L'UICN. Cette
anomalie génétique est appelée leucistisme ou leucisme. Les tigres blancs ne
sont donc pas des spécimens albinos, qui n'ont quant à eux pas de rayures et
des yeux plutôt clairs, apparence due dans ce cas à une autre mutation
génétique, l'albinisme.
(source Wikipedia)
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