RE65 - Révolte, pour Christian

J'ai choisi d'illustrer ici la révolte des ouvriers de la soie à Lyon qu'on appelle les canuts (du mot "canette") contre les maîtres soyeux lyonnais, au début de la grande époque industrielle.

21 novembre 1831 : début de la révolte des canuts - Rebellyon.info

Contexte historique : 

Le 20 novembre 1831 l’association mutuelle des chefs d’atelier de soierie décide la grève générale pour obliger les fabricants à respecter le tarif de façon réclamé pacifiquement par les tisseurs et fixé en commun sous l’égide du maire et du préfet trois semaines plus tôt. Ils se heurtent à la garde nationale bourgeoise et à l’armée. Après deux jours de combats ils occupent l’hôtel de ville, mais leurs divisions permettent au préfet de rétablir son autorité dès le 24. Le bilan est lourd ; près de 200 morts, deux fois plus de blessés, civils et militaires ; abolition du tarif et interdiction des associations au nom du libéralisme. Toutefois la plupart des inculpés seront acquittés, eu égard aux difficultés économiques.

Le 9 avril 1834, pendant le procès de tisseurs accusés de coalition et de grève, des coups de feu tirés sur la foule déclenchent une semaine de combats encore plus meurtriers : plus de 300 morts, près de 600 blessés. On se bat pour la république autant que pour la liberté d’association (D’autres villes se soulèvent). Voir la lithographie de Daumier Rue Transnonain, le 15 avril 1834). La répression est brutale : condamnations à la prison, à la déportation ; rétablissement de la censure. Sans association ni journaux, la contestation semble écrasée. Une amnistie sera accordée en 1837.

Plus de détails sur le déroulement de ces journées terribles sur le site rebelyon info

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Dans notre pays dit "d'irréductibles gaulois", il y en eu de sévères des révoltes, déclenchées souvent lorsque les petites gens, les invisibles, sont  exploités, ignorés, sous-payés, mal ou pas logés et peu ou mal nourris. 

Nous en connaissons encore (récemment avec le mouvement des Gilets Jaunes) car il y a toujours un moment où trop de résignations et/ou trop de colères contenues finissent par déborder ;  or, rien n'est pire que de vouloir contenir la volonté de personnes n'ayant plus rien à perdre... A bon entendeur!