18 novembre 2020

Visage sculpté et fil de fer , de Christian

Monsieur R. m'envoie aujourd'hui l'une de ses dernières et toujours surprenantes créations.et j'en suis vraiment honorée : incroyable de précision, c'est un visage fait d'un seul fin fil de fer torsadé avec astuce, piqué sur un carton plume pour ne blesser personne. C'est une très jolie manière de jouer avec le plein et le vide.

Le verso est intégralement dédiée à mon adresse postale rédigée dans une très belle calligraphie, toujours aussi vivement appréciée. 

Seul hic, c'était un envoi destiné à mon ancienne-ancienne adresse pour laquelle mon courrier ne fait plus l'objet d'un suivi ... et pourtant, petit miracle, ce mail-art m'a été distribué, sans aucune rature ou surcharge de la part du facteur. A croire qu'il ne doit pas y avoir beaucoup d'autres destinataires de courriers aussi fantaisistes et artistiques sur Massy!

Ami Christian, merci pour ce double cadeau! 

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Ta réalisation m'a fait penser à un autre artiste autodidacte repéré sur internet -Stéphane Piédallu- dont la spécialité est de sculpter des visages avec un fil de fer uniquee, en jouant beaucoup avec la lumière.

Voici quelques-unes des ses créations ainsi qu'un lien pour aller sur son site 

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Les visages de Stéphane Piédallu ne tiennent qu'à un fil... de fer

Depuis 15 ans, Stephane Piédallu explore les visages. Aujourd’hui, il expose ses travaux à base de fils de fer à l' Abbaye de Montivilliers jusqu'au 10 avril 2016. Seul matériau de son œuvre, le fil de fer lui permet de jouer avec la souplesse de son dessin et de construire des sculptures esquissant des portraits abstraits. En utilisant du fil de fer à sa guise, Stéphane Piédallu forme des visages dialoguant avec leur ombre sur les murs blancs de l'exposition.

Faire parler le vide :
Stéphane Piédallu invite le spectateur à regarder sous tous les angles. En observant de plus près, les traits singuliers de ses figures de fer semblent s’animer. Comparés aux graphismes de Jean Cocteau, les visages de l’artiste s’amusent avec la notion de vide à combler : "Je pars d’un dessin continu et l’ombre vient reprendre ce dessin de base. Il y a la sculpture en elle-même, et grâce à l’éclairage, un deuxième visage apparaît", nous explique l’artiste.

En quête d'une nouvelle perception visuelle :
Attiré par l’abstraction, Stéphane Piédallu cherche à retranscrire l’expression des sentiments par le biais des fils de fer : "Ce qui m’intéresse pendant l'installation, c’est de trouver un point de vue pour que les gens puissent interpréter le visage eux-mêmes", explique le sculpteur.

Véritable œuvre participative, le spectateur apprend à élargir son champ de vision et envisager toutes les possibilités graphiques qu’une simple ligne peut donner à voir.

Reportage pour France Info : E. Darcel / H. Guiraudou / C. Garzena


A propos de Stéphane Piédallu : Stéphane Piédallu est né 1963 à Courtalain. Après des études techniques et de design à Paris, il devient designer "free-lance" au début des années 90. En 1994, il intègre l’Education Nationale pour enseigner les arts appliqués en lycée professionnel. Depuis 2000, il partage son temps entre l'enseignement et la sculpture filaire. Il expose régulièrement dans différents évènements artistiques et culturelles en Normandie.

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