En 1996, Nicole a participé avec son travail à une manifestation culturelle sur le thème des peuples menacés comme elle m'en a déjà fait part dans un post précédent.
Elle poursuit sur ce thème dans ce nouveau mail-art, dédié aux peintures de sable, tout à fait éphémères, réalisées par les chamans dans un but de guérison chez les amérindiens Navajo.
Pour la première fois en France, des "medecine men navajo" réalisent en public des peintures éphémères et sacrées. Les peintures de sable sont l'un des temps forts des complexes cérémonies pratiquées en terre Navajo depuis des siècles.
Leur but est d'entretenir ou de rétablir l'harmonie qui unit l'être humain à l'ensemble de son environnement naturel, social, moral, voire politique.Pendant près de six semaines, six indiens navajos, venus d'Arizona, se relaieront, à la Villette, pour créer, en présence du public, des oeuvres éphémères commencées le jour et effacées le soir même.Cette exposition-création exceptionnelle livrera aux visiteurs une approche inédite de la pensée d'un peuple qui place la santé au coeur de sa philosophie, à travers la présentation d'une vingtaine d'oeuvres fixes, tapisseries, aquarelles et peintures dont certaines n'ont jamais été montrées au public
Quelle chance Nicole, tu as eu d'être témoin de cette manifestation-là! Tu dois en garder un grand souvenir. Je te remercie infiniment, car comme toujours, ton art postal est très documenté. Tu sais combien j'en suis particulièrement friande.
Pour compléter, quelques chants navajos sont joints à l'envoi :
Chant de la beauté
Dans la beauté je marche
Avec la beauté devant moi, je marche
Avec la beauté derrière moi, je marche,
Avec la beauté au-dessus de moi, je marche
Avec la beauté autour de moi, je marche
La beauté est revenue
La beauté est revenue
La beauté est revenue
La beauté est revenue.
Chant de la guérison
Avec joie, je guéris
Avec joie, la fraîcheur me pénètre
Avec joie, mes yeux retrouvent leur pouvoir
Avec joie , la fraîcheur pénètre ma tête
Avec joie, mes membres retrouvent leur pouvoir
Avec joie, je retrouve le pouvoir d'entendre
Avec joie, le sortilège a fini
Avec joie, je retrouve le pouvoir de marcher
Insensible à la douleur, je marche,
Léger au-dedans, je marche,
Les sens aiguisés, je marche.
Chant du pollen
Que le pollen arrête tes pieds,
Que le pollen immobilise tes mains,
Que le pollen fasse baisser ta tête !
Alors, tes pieds deviendront pollen.
Tes mains, pollen
Ton corps, pollen
Ton esprit, pollen
Ta voix , pollen :
Le chemin est beau
Sois en paix.
Ci-dessous, vous trouverez de quoi en connaître davantage sur ces rites chamaniques de guérison, hélas en train de s'éteindre petit à petit, tout comme ce peuple amérindien.
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Peintures de sable, de guérison (hozho) Navajos
Le terme navajo pour désigner les peintures de sable, "sandpaintings" : "iikààh" peut être traduit littéralement par "l'endroit par lequel les dieux viennent et vont".
Ces dessins sont faits à base de pierres pulvérisées, de sable sec saupoudré et coloré avec des pigments naturels. L'intention de ces peintures est de permettre au patient d'être investi par les pouvoirs des êtres mythiques présents à travers ce diagramme coloré et de le guérir.
Feest et de rares auteurs utilisent plus spécifiquement le terme de "peintures sèches" ou "drypaintings" pour qualifier les peintures navajos originelles. En effet, elles ne sont pas uniquement faites à l'aide de sables colorés, rouges, jaunes (dépôt d'ocre) et blancs (craie), mais également de matières, à l'état pur et mélangées, telles que farine de maïs, pollen, pétales de fleurs pulvérisées et charbon de bois, qui sont répandues sur un fond sableux généralement doré. On observe l'utilisation d'autres matériaux, végétaux, minéraux.
Avant la cérémonie, sont déposés sur un tapis une grande pierre à moudre, du sable et des pierres de couleurs variées. En général ce sont les femmes qui pilent les différents sables colorés qui sont ensuite utilisés comme colorants. "Il y avait des grès blancs, rouges et jaunes, du charbon de bois noir qu'il fallait mêler à du sable pour le rendre plus lourd ; des racines de chêne de rocaille qui, pilées avec du sable blanc, donnaient un beau ton bleu clair. D'autres couleurs telles que le brun, le rose et le gris étaient obtenues en mélangeant plusieurs teintes existantes."
La peinture de sable navajo est l'un des éléments les plus importants d'une cérémonie de guérison. A travers ce dessin, élaboré et coloré, dont les teintes noire, rouge, jaune, blanche et turquoise sont sacrées aux yeux des Navajos, les Etres Saints sont contactés afin de guérir le patient.
Ces peintures sont sacrées et font partie intégrantes de cérémonies. Elles ne sont réalisées que par un "Medecine-Man", ou par ses apprentis, mais toujours sous sa responsabilité. S'il ne trace pas lui-même la structure de la peinture de sable, dans tous les cas il dirige l'opération dans ses moindres détails. Ses assistants ont ainsi la possibilité d'apprendre en pratique les différentes peintures associées à chaque cérémonie.
La technique de réalisation d'une peinture demande énormément de précision dans le geste. Un peu à la manière des moines tibétains qui réalisent des mandalas de sable, les hommes-médecine, quant à eux utilisent leur pouce et leur index recourbé entre lesquels ils laissent le sable fin et coloré s'écouler en une ligne bien nette et régulière. Cette pratique nécessite une très grande maîtrise du geste. Les grains sont méticuleusement déposés sur un fond de sable de couleur terre préalablement étalé. Il s'agit d'une véritable mosaïque de sable !
Les peintures de sable navajos sont à la base une forme d'art éphémère ; aucun fixatif n'est employé. Ces peintures éphémères, dont Washington Matthews fait état pour la première fois en 1887 dans une première monographie vont évoluer vers une forme plastique fixe et permanente, lorsque des copies seront réalisées par des observateurs blancs puis par les Navajos eux-mêmes, malgré l'interdiction formelle mythologique de représenter ces motifs sacrés de façon permanente.
Il existe près de 600 peintures connues à travers la plupart des collections du début du siècle, environ quatre à cinq sont réalisées pour chaque cérémonie. Les peintures de sable traditionnelles appartiennent à deux catégories. Dans un premier temps, il y a les peintures spécifiques qui accompagnent les chants pendant une partie de la cérémonie. Puis, une autre catégorie est utilisée pour illustrer les "histoires" de la mythologie navajo et sur lesquelles le patient va s'agenouiller. De nos jours, des peintures traditionnelles et éphémères sont encore pratiquées dans les réserves par des hommes-médecine au cours de cérémonies de guérison. Ces dernières ne sont pas secrètes mais semblent faire preuve d'une très grande discrétion. Ainsi, des hommes-médecine navajos en viennent à réaliser deux sortes de peintures de sable, les traditionnelles et les peintures de dimension artistiques destinées à des usages différents et qui évoluent dans des espaces bien distinctifs.
Toutefois, il est important de savoir qu'aujourd'hui les peintures de sable navajos existent essentiellement sous forme d'œuvres d'art permanentes. Ces peintures ne sont plus uniquement pratiquées dans un contexte religieux ni pour des raisons thérapeutiques, mais ont intégré un marché de l'art ainsi que le champ de l'Art Contemporain.
Les peintures navajos originelles représentent "des personnages : êtres surnaturels et figures mystiques, placés aux quatre points cardinaux, ou en file, les uns à la suite des autres, presque toujours groupés par pairs hommes et femmes, vieux et jeunes et également des représentations symboliques d'éléments sacrés : le soleil, la lune, l'éclair, le maïs, un arbre, une montagne, un serpent, un lac, des nuages, une ville, un champ, l'arc-en ciel, des étoiles".
Chaque peinture de sable illustre un instant d'un mythe. En règle générale, les copies possèdent un titre qui permet de les identifier avec plus de précision. La peinture de sable navajo traditionnelle est exécutée sur le sol balayé du hogan cérémoniel par le chanteur, medecin-man et ses aides. Ensuite, au cours de la cérémonie, le patient s'assied sur la peinture de sable face à l'est.
Extrait d’une maîtrise d'arts plastiques, Sorbonne, 1999
A travers les peintures de sable, les Navajos tendent vers Hozho. Hozho c'est être en harmonie avec l'univers. C'est être bien dans son corps, en sécurité, en accord avec soi et tous ce qui nous entoure. C'est un état intérieur qui surgit quand tout est à sa juste place. Hozho, c'est aussi quelque chose qui protège la beauté, qui veille à ce qu'elle puisse être.
Hozho compte plusieurs cérémonies ou Voies. Certaines sont féminines, d'autres masculines. En voici quelques une parmis les plus célèbres : la voie de la bénédiction, de la beauté, de l'eau, de la plume, de la perle, de la fourmi et la voie de l'aigle etc.
Il existe au moins mille deux cents peintures de guérison. Même un Hataalii (homme médecine) ne les connaît pas toutes. Il ne retient que celles qui se rattachent à sa spécialité.
La voie de la bénédiction : cette voie n'est pas faite pour soigner, mais pour ponctuer les grands passages de la vie : naissance, puberté, mariage, départ à l'armée d'un conscrit, l'entrée d'un homme en politique, protection d'un troupeau ou l'ouverture d'un nouveau restaurant.
Le cérémonial est court : deux jours deux nuits et simple : quelques chants et prières, des bains de mousse de Yucca, quelques peintures.
La voie de la beauté : dans la voie de l'ennemi, deux belles femmes sont données en butin de guerre aux vainqueurs inattendus d'une bataille, deux hideux vieillards, homme-ours, homme serpent, capables de prendre l'apparence de la jeunesse et de la beauté. Elles s'enfuient l'aînée vers l'Ouest, la cadette vers l'Est, mais rattrapées, elles deviendront Bispali, l'héroïne de la voie de la montagne, et Glispah celle de la voie de la beauté.
Les voies Navajo sont ainsi de grands et sinueux voyages initiatiques. L'importance de ces héroïnes rappelle la place privilégiée des femmes dans la société Navajo ou la descendance matrilinéaire : un Navajo appartient au clan de sa mère, étant seulement né pour celui de son père.
Glispah apprendra au pays de peuple Serpent comment contrôler les forces de la fécondité, elle aura gâché des moissons, provoqué des ouragans de grêle, été punie, démembrée, puis reconstituée par le peuple serpent, maître en ce pouvoir d'utiliser et de contrôler la fécondité. L'homme serpent, son époux, peut enfin lui prodiguer cette cérémonie de quatre jours la voie de la beauté. A elle de porter cet enseignement au peuple de la terre puis de revenir vivre parmi le peuple serpent ou Femme serpent, déesse de la fertilité et de la guérison, règne depuis sur les nuages, la pluie, le brouillard la végétation pour le bien du peuple de la surface de la terre.
La voie de l'eau : les voies, notamment les majeures, finissent toutes par rejoindre un même tracé. Le héros commet des impairs à cause de sa nature, laquelle n'est pas aussi tranchée qu'il paraît, la preuve en est que des Etres intermédiaires lui viennent en aide pour lui révéler sa propre ambiguïté ni tout a fait méchant ni tout à fait bon, capable du pire comme du meilleur, jusqu'à ce qu'il croise leur chemin.
Conscient de ses possibilités, il peut gagner ses galons d'Etre Sacré en rejoignant le monde de ceux qui ont déjà ce statut pour l'avoir acquis ou toujours eu. Là-haut ou tout en bas, il reçoit la cérémonie qui le sanctifie puis revient dans le monde des humains pour la leur léguer. Rejoignant définitivement le panthéon sacré des Navajos, il veille désormais à l'accomplissement de ce que sa nature avait de prophétique. Mais tous ces héros semblent nous encourager à tendre, même si c'est par des chemins différents vers l'immatérialité du pollen, la matière à l'interface du monde visible et invisible, de faire de sa vie une conquête spirituelle.
La voie de l'eau semble aujourd'hui éteinte, et ses deux derniers praticiens remontaient à l'époque du grand Homme-médecine du XXe siècle, Hosteen Klah (1867-1937).
Cérémonie majeure, elle ne se déploie plus, alors, que sur cinq nuits contre neuf à l'origine. On la dit liée au retrait des eaux après le déluge. Dans cette Voie de l'Eau comme dans la Voie de la Grande Etoile dont on pense qu'elles appartiennent au même groupe, que la Voie du Projectile, on voit surgir, aux côtés du héros, le Coyote : il est son animalité, son ombre lubrique.
Mais rien de manichéen, car si le coyote recherche à abuser de la naïveté du héros, le Blaireau lui, l'encourage à grimper toujours plus haut afin de s'élever vers les Etres Sacrés. Le Coyote n'est jamais loin, il guette à la fois tentateur, imaginatif, trouble, et celui qui propulse vers les choses de l'esprit. Ambigu à jamais : n'est-ce pas lui qui a donné le feu aux hommes mais a aussi provoqué le déluge ?
La voie du vent : vieil homme vent, vieille femme vent, petits vents de la montagne du yucca, vent noir à l'est, vent bleu au sud, vent jaune à l'ouest vent blanc au Nord, vent rayé et vent gaucher, vend fou, cyclone et tourbillon, vent rouge, vent gris...Les vents sont le principe même de la vie dans sa manifestation. Au sein même du corps, ils le parcourent, animent les poumons, le cœur, circulent dans l'œsophage et les intestins. C'est le souffle de la vie.
Et celui qui sait capter, comme l'homme médecine, les chants des vents, sait aussi raccorder l'homme aux grands souffles qui traversent et gèrent l'univers et prodiguer l'immunité préventives. C'est ce que tente de faire cette cérémonie ou abondent les images du soleil et de la lune, des nuages et de l'arc-en ciel, des tourbillons, des tonnerres, des cyclones, des cactus et des serpents.
Le serpent est une figure omniprésente de la voie du vent. Il est la personnification animale du vent, sa puissance est aussi fulgurante et destructrice que celle des tempêtes. Dans les peintures de cette voie, qui durait autrefois jusqu'à neuf nuits, le serpent remplace l'arc-en-ciel protecteur, il habille le corps des vents ou traverse en croix les personnages.
La voie de la perle : pouvoir de l'esprit et des cieux sur les piètres bien terrestres : telle est la leçon prodiguée par le Héros de la Voie de la Perle, dit le clochard qui vit habillé d'oripeaux et se nourrit de détritus. Mais sa richesse intérieure lui permet de s'allier avec les puissances suprêmes : à la fois celle de l'aigle, représentation de l'esprit indestructible, et celle de l'éclair et des serpents qui, prenant le relais, permettent au Clochard de franchir la porte du ciel. Mais comme tout héros, le Clochard aura commis préalablement des impairs, reçu l'aide de la Grande Mouche, bienveillante intermédiaire entre les humains et les Etres sacrés, donné l'abeille au monde terrestre et récupéré les trésors du plus riche de tous les peuples, le Peuple Araignée : il les retient dans les mailles serrées de sa toile et notamment des perles qui donnent leur nom à cette Voie de neuf nuits.
Ayant reçu la cérémonie des Etres sacrés, il n'a pas manqué non plus de revenir dans le monde des humains pour la leur transmettre à son tour. Rentré dans sa maison céleste, le corps paré de perles de sa victoire, le Clochard assure une distribution équitable des richesses. Au soleil, par exemple, il offre un très long collier de turquoises et son précieux bonnet de plumes rouge, qui depuis, donne sa couleur au crépuscule. Quant à ces peintures navajo, ceux qui sont capables de réaliser un tel équilibre doivent avoir en eux-mêmes un sens aigu de l'harmonie.
La voie de la nuit : cette voie se déploie sur 9 nuits et seulement pendant l'hiver, elle est destinée à rétablir l'ordre et la beauté chez les personnes dont le désordre s'exprime par un mal de tête, d'yeux, d'oreilles. Cette procédure consiste à exorciser le mal pendant les 4 premiers jours puis à rétablir l'ordre et la beauté nécessaires à la personne qui souffre. Ainsi assiste-t-on initialement à des bains de sudations et une série d'offrandes(k'eet'aan) préparées pour inviter les Etres Sacrées, ces ancêtres invisibles, occupant aujourd'hui les sites sacrés de la terre navajo, et s'assurer de leur présence. Car ils sont nécessaires si l'on veut que la procédure fonctionne correctement et que pour la personne chantée soit rendue entièrement à l'ordre navajo.
Les premiers jours, c'est une succession de sudations, répétitions de prières, chants. Et plus tard surviennent les peintures de sable, les quatre derniers jours de la cérémonie. Chacune est une rhétorique de guérison en soi, complexe, des chefs d'œuvre de ré-ordonnancement. Les chants, prières, peintures sont de véritables chef-d'œuvre de beauté évoluant dans un univers Navajo organisé selon un ordre bien précis et imprégné d'une beauté lancinante.
Cette Voie Mâle par excellence est très pratiquée encore de nos jours. Elle vient pour lutter contre toute forme de paralysie aussi bien physique que mentale. Les héros de cette cérémonie se nomment Les Rêveurs ou Visionnaires. Hosteen Klah '1867-1937 fut l'un des plus brillants praticiens de cette voie complexe dont l'apprentissage culmine avec la constitution d'une trousse de médecine fournie, notamment en masques très difficiles à obtenir, les Maîtres de cette voie les cèdent difficilement à leurs apprentis. Aujourd'hui, de nombreux homme médecine continuent de la pratiquer dans l'ombre et le froid des nuits d'hiver.
Techniques
Les couleurs pour la peinture de sable sont habituellement faites avec le sable naturellement coloré, le gypse écrasé pour le blanc, le grès pour le rouge et un mélange de charbon de bois et de gypse pour les bleus. Le brun peut être fait par un mélange de rouge et de noir. Le rouge et le blanc donne le rose. D'autres agents de coloration participent à l'élaboration des couleurs : la farine de maïs, le pollen, les racines et l'écorce en poudre.
Les peintures de sable sont habituellement associées à une cérémonie. En raison de la nature sacrée des cérémonies, les peintures de sable sont réalisées et détruites au cours d'une période de douze heures.
Le rituel des peintures de sable fait partie d'une cérémonie plus vaste qui comporte des chants spécifiques en fonction du type de cérémonie (guérison, purification etc.). Chaque cérémonie dure habituellement de cinq à neuf jours, mais jamais moins de trois jours. Une peinture de sable est réalisée chaque jour.
Beaucoup de peintures de sable incluent les yéi, qui sont les êtres faisant parti de la mythologie Navajo. Les cérémonies curatives font participer des chamans chantant des chansons particulières et qui créent simultanément une peinture de sable sur la terre. Le chaman demande les yéis pour "sentir" la peinture et pour aider à la guérison du patient en reconstituant l'équilibre et l'harmonie : Hozho qui pourrait se traduire par la voie de la beauté.
Bien sûr, les peintures de sable vendues dans le commerce n'ont rien à voir avec celles utilisées dans les cérémonies...
Source : le Site Arizonadream
Je viens de dénicher sur le net un très beau livre qui illustre bien ses peintures extraordinaires : je pense que je vais me le procurer...
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