Que voici un curieux mail-art où le dessin du fond avec son visage à peine suggéré derrière une grosse caisse rouge à livrer en urgence, répond au timbre "visage rouge" de Gaston Chaissac, peintre et poète dont j'ignorait tout.
Mais en fait c'est cet artiste icaunais d'origine que Pascal a voulu mettre à l'honneur. Je l'en remercie infiniment car c'est l'occasion pour moi de le découvrir : voici sa biographie.
L'artiste peintre français Gaston Chaissac naît le 13 août 1910 à Avallon de Claudine Breuil et de Jean Chaissac. Il décède le 7 novembre 1964 à La Roche-sur-Yon.
Gaston Chaissac exerce toutes sortes de métiers. Il est notamment marmiton, commis de quincaillerie, apprenti bourrelier et palefrenier. En 1926, il quitte Avallon pour Villapourçon, où sa soeur est postière. Il exerce le métier de cordonnier à domicile. En 1931, il perd sa mère à laquelle il était très attaché.
A Paris, en 1937, il fait la connaissance du peintre Otto Freundlich, qui le met sur la voie de la peinture. Sans formation artistique, Chaissac s'adonne au dessin et à la peinture, surtout pendant les années passées en sanatorium pour soigner sa tuberculose.
A partir de 1943, il s'installe en Vendée avec sa femme, Camille Guibert, institutrice. Il entre en contact avec Jean Dubuffet et participe avec lui à une première exposition d'Art Brut au sein de la Galerie Drouin en 1949.
Malgré les nombreuses expositions auxquelles il participe, l'existence de Chaissac se déroule dans la misère. La reconnaissance du milieu artistique n'arrive que quatre années avant son décès.
L'oeuvre de Chaissac est caractérisée par des assemblages de matériaux variés sur lesquels il peint, réalise des empreintes, des graffitis et des collages. Il sculpte à partir de souches d’arbres, utilise des planches de bois pour réaliser ses Totems et compose notamment des collages de papier peint.
Tout à la fois dessinateur, sculpteur, peintre et écrivain, Chaissac réalise une oeuvre plastique et littéraire considérable, tant par son abondance que par son étonnante diversité. Autodidacte, affranchi des conventions traditionnelles, il s’initie à toutes les expressions artistiques, utilise les techniques les plus variées sur les supports les plus insolites, défie et bouscule en permanence les genres et les catégories. Mais des premières encres zoomorphes aux grands totems de la fin, en passant par les objets détournés et les peintures abstraites, il compose un ensemble d’une cohérence impressionnante et d’une grande richesse.
(source http://www.moreeuw.com/ histoire-art).
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