Cette chanson dénonce une forme de démagogie. Brassens ne fait pas de concession à cette forme de succès, il mène humblement son artisanat d’auteur compositeur interprète avec cœur et honnêteté, sans être obnubilé par la gloire. C'est bien pour cela que nous l'apprécions autant.
Fama, la Renommée à Dresde |
19 novembre 1977 Accompagné par Pierre NICOLAS et Joël FAVREAU,
Georges BRASSENS chante " Trompettes de la renommée", entouré de ses amis.
Émissions TV française - Images d'archive INA - publié sur Youtube
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Fama, la Renommée à Dresde
Dans la mythologie romaine Fama est l'allégorie de la Renommée.
Virgile (Enéide IV, 180) raconte que Fama, c'est-à-dire la voix publique , fut engendrée par la Terre. Elle est douée d'un grand nombre d'oreilles, d'yeux et de bouches pour écouter et voir tout ce qui se passe de par le vaste monde des mortels et des divinités et le répéter à loisir; elle se déplace en volant avec la plus grande rapidité grâce à ses ailes garnies de plumes. Virgile ajoute qu'elle avait les pieds sur terre et la tête dans les nuages
Ovide a repris ce portrait de Fama, où il imagine que cette divinité habite au milieu du monde, aux confins de la Terre, du Ciel et de la Mer, un palais sonore, percé de mille ouvertures, où pénètrent toutes les voix, même les plus basses. Ce palais, tout entier en bronze, est toujours ouvert et renvoie les paroles qui lui parviennent, en les amplifiant.
C'est une allégorie transparente et tardive plutôt qu'un mythe véritable. Elle vit entourée de la Crédulité, de l'Erreur, de la Fausse Joie, et la Terreur, de la Sédition, des Rumeurs et elle surveille, de son palais, le monde tout entier.
Dans l'art elle est représentée par une femme ailée soufflant dans une trompette : longue, le plus souvent, pour signifier la renommée et courte pour la rumeur.
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