Une amie m'a offert récemment une boite de très bons sablés produits par la célèbre Biscuiterie de l'Abbaye, fabrique normande qui compte une bonne soixante d'années d'existence.
Bien évidemment, j'ai gardé cette boite en bois comme celles conditionnant le camembert, mais d'un format plus grand : je prévoyais d'en faire un jour un premier mail-art en 3D, que j'enverrai à une correspondante normande.
3// Femme portant le "sabot" de Saint-Lô, tirée de l'album de Lanté et Gatine Cette planche de l’album de Lanté et Gatine (n° 74) nous montre une bourgeoise de Saint-Lô vers 1819. Elle est coiffée du « Sabot », bonnet rond reconnaissable à sa coiffe haute et étroite, plissée et raidie par une armature et revenant habituellement vers l’avant en forme de « sabot ». Dans ses observations, L.-M. Lanté note que « bien empesés et passés au fer, le fond et le “papillon” (les volants) de ce bonnet ont pris une direction horizontale. » Il ajoute que « cela ne produit pas un bon effet, le visage n’est pas accompagné ». Le costume se distingue aussi par son châle, probablement en soie (pour les plus riches), porté sur les deux côtés (puisque plié de biais) avec sa frange. Pour le reste du costume, il s’agit de la mode du temps : robe longue avec manches longues, petits escarpins noirs et tablier de couleur. (© Coll. Patrimoine Normand.)Le costume normand féminin a généralement suivi l’évolution de la mode. Il se distingue essentiellement par les coiffes portées tout au long du XIXe siècle. Bien plus, ces coiffes présentaient des formes particulières, identifiables, d’un pays à un autre et, parfois, d’une localité à une autre, relativement proche. Petit à petit, nous allons distinguer ces particularités. Nous nous appuierons surtout sur les superbes estampes en couleurs du recueil de Lanté et Gatine.
L. Lanté parcourt les pays normands vers 1819. Ses dessins furent gravés par Gatine et publiés vers 1827. Ils sont rehaussés de couleurs très fines. Ces remarquables illustrations ont deux immenses avantages : ce sont parmi les plus anciens documents concernant le costume féminin normand et les coiffes, et ils sont par ailleurs d’une très belle qualité.
Nous savons très peu de choses des coiffes normandes au XVIIIe siècle, car les documents sont rares. Citons surtout la Paysanne cauchoise dans sa cuisine, peinte par J.-B. Descamp en 1764, beau tableau conservé au Musée des Beaux Arts de Paris. Par contre, les documents sont très abondants à partir du début du XIXe siècle, surtout avec l’album de Lanté et Gatine mais aussi des illustrations de Stothard dont des « femmes de Caen », datée de 1818. ...
Aucune surtaxe !
RépondreSupprimerLes postiers, postière facteurs et factrices ont dû "fondre" devant cette belle réalisation!
Mille mercis!
et aucun dommage!
RépondreSupprimerSuperbe réalisation historique! Bravo.
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