16 novembre 2022

13e JMFTA - Silhouette portrait de Mary Wollstonecraft , de Stéphanie

Pour la 13e édition de la Journée Mondiale du Faux-Timbre d'Artiste et avec un jour d'avance, je reçois une très belle enveloppe reconnaissable entre toutes, puisqu'ornée d'un portrait-silhouette réalisé par Stéphanie la découpeuse de papier dont j'apprécie tellement le travail.


Il s'agit du portrait de Mary Wollstonecraft, une femme féministe dont je vous parle plus longuement ci-dessous, ce portrait étant repris aussi comme faux-timbre d'artiste. Forcément je remarque qu'à Voiron, les facteurs et postiers sont dans le coup de la JMFTA car il y a un compostage avec un timbre à  date comme tout courrier ordinaire. Chapeau bas, La Poste de Voiron joue le jeu.

A l'intérieur de l'enveloppe, je trouve une jolie carte vantant le cinema suisse, et surtout une planche de faux-timbres "Only Artists Left Alive". Je ne reconnais pas de suite le lien qu'il peut y avoir entre tous ces personnages mais...

Il s'agit là d'une sélection parmi beaucoup d'autres silhouettes découpées déjà encadrées et présentées sur un mur de portraits, dans le cadre d'un projet à quatre mains concocté avec un autre artiste portraitiste PielRouge, soit l'"Adam's wall Project". 

Et tout ce beau monde a un lien direct avec le film de Jim Jarmush de 2013  "Only Lovers Left Alive" que je n'ai hélas pas encore vu. Cela me donne envie et je vais vois ce que je peux faire pour combler cette lacune. 

Un grand merci à toi, chère Stéphanie. Je suis terriblement gâtée aujourd'hui par vous deux, mes amis voironnais, puisqu'une carte de ton cher et tendre est également aujourd'hui dans ma boite aux lettres.

*** 

Mary WOLLSTONECRAFT  (1759-1797)

Féministe anglaise née le 27 avril 1759 à Londres, morte le 10 septembre 1797 à Londres.

Issue du milieu agricole, Mary Wollstonecraft travaille en tant que directrice d'école et gouvernante, deux expériences qui influencent les réflexions qu'elle développe dans Thoughts on the Education of Daughters (1787). En 1788, elle devient traductrice pour l'éditeur londonien James Johnson, qui publie plusieurs de ses travaux, dont son premier roman, Mary : a Fiction (1788). Elle mûrit un ouvrage sur la place de la femme dans la société, A Vindication of the Rights of Woman (Défense des droits de la femme, 1792), dans lequel elle réclame l'égalité de traitement entre hommes et femmes en matière d'éducation.

Pendant la Révolution française, Mary Wollstonecraft quitte l'Angleterre pour s'installer, en 1792, à Paris, où elle vit avec un Américain, le capitaine Gilbert Imlay. Au printemps de 1794, elle donne naissance à une fille, Fanny. L'année suivante, déchirée par sa rupture avec Imlay, elle tente de mettre fin à ses jours.

Mary Wollstonecraft rentre à Londres et travaille de nouveau pour Johnson. Elle rejoint le groupe d'intellectuels influents qui se rassemblent chez lui, lequel comprend notamment William Godwin, Thomas Paine, Thomas Holcroft, William Blake et, à partir de 1793, William Wordsworth. En 1796, Mary Wollstonecraft entame une liaison avec Godwin, et, enceinte, l'épouse le 29 mars 1797. Ce mariage heureux est écourté : Mary Wollstonecraft Godwin meurt onze jours après avoir donné naissance à une seconde fille, Mary (qui épousera par la suite Shelley et rédigera Frankenstein).

A Vindication of the Rights of Woman est l'une des œuvres pionnières du féminisme. Publié en 1792, ce livre avance que le système éducatif transforme alors délibérément les femmes en êtres frivoles et incompétents. Elle postule qu'un système éducatif offrant aux filles les mêmes avantages qu'aux garçons formerait des femmes qui seraient, outre des épouses et des mères admirables, des ouvrières capables d'embrasser de nombreuses professions. D'autres féministes de la première heure avaient lancé des appels similaires en faveur d'une meilleure éducation des femmes. L'œuvre de Mary Wollstonecraft est cependant unique, car elle suggère que l'amélioration de la condition féminine passe par une réforme profonde du système éducatif national, un changement qui serait, selon elle, profitable à l'ensemble de la société.

La publication de Vindication suscite une vaste controverse, mais ne débouche sur aucune réforme immédiate. À partir des années 1840, les membres des mouvements féministes naissant en Amérique et en Europe reprennent néanmoins ses principes. L'ouvrage influence plus particulièrement les précurseurs de la lutte en faveur des droits des femmes aux États-Unis, notamment Elizabeth Cady Stanton et Margaret Fuller.

Source : www.universalis.fr

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