14 juin 2024

L'eau, une denrée si précieuse, à partager entre tous, pour L'Être anonyme

Voici pour l'Être anonyme, un sujet auquel elle est sensible, j'en suis persuadée.

Bien qu'il persiste des climatosceptiques de plus en plus nombreux (enfin, ce sont ceux qui font le plus de bruit sur le plan médiatique), il est incontestable depuis plusieurs années que nous le subissons, que le dérèglement climatique est largement enclenché, tout comme il est également vrai que la ressource en eau s'appauvrit, les nappes phréatiques ayant de plus en plus de mal à se régénérer.

Même en cas de pluies abondantes au printemps, comme cela fut largement le cas cette année, quelques semaines de canicule cet été, ethop,  de trop détrempées, les terres se couvriront vite de crevasses, par manque d'eau...

Plusieurs phénomènes se cumulent pour arriver à une telle situation : trop de zones macadamisées ou bitumées font que l'eau ne fait qu'y circuler beaucoup trop rapidement.  Dans les zones rurales, dépourvues de revêtement étanche, c'est la disparition des haies, des arbres et autres végétations qui n'e permettent plus, par leur enracinement profond, à la terre d'absorber progressivement et d'ainsi retenir l'eau pluviale.

Alors, quand  cela devient critique dans certains départements (je pense en particulier aux Pyrennées- Orientales), où il est arrivé que les habitants ont eu besoin d'être dépannés en eau minérale en bouteilles, certaines aberrations ne devraient plus être permises!
 
Le monde de l'agro-industrie veut absolument pouvoir continuer à cultiver du maïs, céréale tropicale nécessitant des arrosages fournis au moment le plus chaud et le plus sec de l'été afin d'engraisser des bovins avec de l'ensilage de maïs. Pour avoir passé ma jeunesse à la campagne où j'ai fréquenté des agriculteurs-éleveurs, je peux vous affirmer que l'alimentation bovine normale est faite d'herbe grasse des prairies aux beaux jours et de de fourrage l'hiver. Comme à Sainte-Soline, ces partisans de l'agriculture intensive s'évertuent à vouloir creuser des méga-bassines pour retenir de l'eau, qu'ils vont pomper en hiver dans la nappe phréatique sans s'occuper de savoir les dégâts qu'ils produisent plus loin, sur le niveau des rivières par exemple, ou avec la disparition des zones humides. Il est prouvé, de plus, que toute l'eau pompée à leur seul usage, perd une bonne partie de son volume par évaporation. Ce qui fait qu'ils continuent de pomper quand même en été, pour leur culture du mais. 

Mes arguments émanent de plusieurs sources :  Reporterre,  Confédération paysanne, vert Le Média, etc....

L'eau est indispensable à la vie : il n'est pas juste ni fondé qu'elle soit privatisée au profit de certaines corporations.

Sans compter que le réseau de distribution de l'eau potable est totalement vétuste, une bonne partie de cette eau qui a été traitée est perdue lors de son acheminement à cause de nombreuses fuites. Quand les Agences de l'eau s'occuperont-elles vraiment de ce problème collectif, plutôt que de faire les arbitres pour les seuls tenants de l'agro-industrie? 

Chère Être anonyme, comme tu le sens bien, nous touchons là à un sujet tout à fait sensible car l'Egalité, gravée au fronton de chacune des mairies de nos communes de France est encore une fois bafouée. A nous les consommacteurs d'être vigilants sur tous ces abus et de les dénoncer.

Je te souhaite une bonne réception de ce mail-art, ainsi qu'un bon été. 

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