Sabine Weiss, autoportrait, 1953. ©Sabine Weiss |
Si son nom ne vous dit rien, certaines de ses photos sont forcément inscrites dans votre mémoire, aux côté de celles de Doisneau, Ronis, Cartier-Bresson, dont elle était proche.
Enfants saisis dans leurs jeux innocents des ruelles de Malte au jardin du Luxembourg, bal du dimanche gitan au Portugal, couples enlacés retirés dans leur monde loin de l’agitation citadine, vendeur de journaux à la criée… L’émotion ressentie ne tient pas tant à la nostalgie d’une époque qu’à la candeur des visages croisés par la photographe sur son chemin et l’empathie que Sabine Weiss transmet derrière l’objectif de l’appareil dont elle demeure inséparable.
Si Nadine ne connaissait pas encore sa compatriote, je suis sûre qu'elle aura envie d'aller voir l'oeuvre de cette artiste, tellement attachante. Bonne réception de ce mail-art hommage à toi Nadine, et merci de ton amitié.
Créateur : François BOUCHON | Crédits : Francois Bouchon / Le Figaro |
Ni tout à fait photographie documentaire, ni complètement oniriques, ces clichés saisissent avec poésie l’intensité d’un regard et l’authenticité d’une expression. Pour Sabine Weiss, «dans chaque photographie se cache une histoire à raconter, une émotion, mon émotion». La présence de cette artisane de l’image se devine subtilement tant les visages, la force de leur regard et leur attitude imprègnent l’image et notre imagination.
Sabine Weiss photographie pour transmettre des émotions et le revendique encore et toujours, comme dans son avant-propos : « Je suis encore émue par tous ces visages, ces attitudes, ces atmosphères, ces solitudes, ces regards, ces baisers ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre visite et belle journée!