Quand on se penche les soixante années de sa longue carrière, Agnès Varda est toujours prête à déclencher l'obturateur d'un appareil photo, à lancer le moteur d'une caméra et à imprimer sur la pellicule tout ce qui a fait le charme de ses films et documentaires : un regard extrêmement attentif à toutes les petites choses de la vie des gens ordinaires, de monsieur et de madame Tout le monde.
Quand ce fut l'ère du numérique, elle utilisa le camescope beaucoup plus maniable seule pour aller butiner, ou glaner des images fugitives, mais tellement précieuses sur des moments de vie des uns et des autres... et en profiter pour recycler les pellicules désormais obsolètes de ses films pour les transformer en installations en 3D, mais toujours avec un sens du cadre extraordinaire.
J'espère que Vincent a eu l'occasion de visualiser quelques unes de ses oeuvres et je lui souhaite une bonne réception de ce mail-art qui tente de résumer en quelques clichés tout l'itinéraire d'une femme artiste majeure.
Agnès dans ses trois vies : photographe, cinéaste et artiste visuelle : crédit photos Ciné-Tamaris |
Quelle femme extrêmement moderne, féministe, engagée, joyeuse et même espiègle ce fut ! Outre son travail de photographe, de cinéaste (le plus connu) et d'artiste visuelle sur les 15 dernières années de sa vie, j'ai appris qu'elle avait été aussi parolières des chansons de son film L'une chante l'autre pas! Sacrée Agnès, tu nous étonneras toujours.
J'ai toujours été terriblement admirative de son oeuvre et aussi de sa personnalité : je n'arrive pas vraiment à réaliser qu'elle n'est plus parmi nous : pour moi Agnès était à la fois un oeil (pour son talent et sa curiosité insatiable) et un coeur (pour son humanité, son sens du partage, sa générosité).
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