Même les cafés n'ont plus la cote dans les villages. Notre brave facteur aurait bien aimé se rafraîchir après avoir sillonné la campagne alentour pour distribuer le courrier à ses concitoyens. |
Devanture : d'après une photo publiée sur le blog "L'employée aux écritures" de Martine Sonnet
Personnage : tiré d'une gravure |
Ici, c'était le rendez-vous des amateurs de courses hippiques où les chances de tel ou tel canasson dans la 5e étaient largement discutées, avant la validation des tickets de tiercé par le patron des lieux.
C'était le lieu où on allait prendre l'apéro entre amis après avoir passé un bon moment à taper le carton pour une belote l'hiver ou après avoir disputé une partie de boules acharnée à la belle saison.
C'était aussi là où l'on achetait le journal du coin, et où des discussions animées s'en suivaient, surtout en période électorale...
Ne vous y trompez pas : mon propos n'est pas de faire l'apologie ni la promotion de la consommation d'alcool, simplement je regrette qu'il n'y plus de lieux de convivialité où les habitants des villages puissent se rencontrer et échanger et trouver du service aussi. Outre la presse, on pouvait aussi acheter là ses timbres fiscaux, sa bouteille de gaz, son tabac, quelquefois aussi il y avait une pompe à essence...
La désertification des villages a eu raison aussi de ce type de commerce.
Oh là là!
RépondreSupprimerPolitiquement incorrect, tu oublies :
"Avec modération"