Séraphine - Film de Martin Provost de 2008
avec Yolande Moreau qui décrocha le César de la meilleure actrice pour son rôle
Femme de peine mal considérée, Séraphine travaille chez les soeurs et va faire des ménages chez des bourgeois de Senlis. Elle se sent poussée à peindre par une inspiration divine. Comme elle est très pauvre, elle fait comme elle peut pour avoir de quoi peindre et fabriquer ses couleurs ; elle peut passer la nuit à peindre avec les doigts des grands bouquets fleuris sur des panneaux.
Un marchand d'art en villégiature dans le village repère son talent, mais ... la vie ne leur fait pas de cadeau à l'un ou à l'autre en ces années précédant la première guerre mondiale.
J'ai eu l'occasion de voir ce film en ciné-débat à Massy, en présence du réalisateur .
Martin Provost a sû nous faire ressentir la personnalité de cette femme hors norme, qui était en symbiose totale avec la nature, elle parlait et embrassait les arbres...
puis, par la suite, j'ai pu voir une exposition des rares tableaux que Séraphine de Senlis n'a pas détruit, dans sa folie : c'est vraiment de la peinture instinctive, où elle s'engageait à fond, même si les motifs en sont répétitifs et naïfs, c'est une peinture qui touche !
pour Michel l'amateur d'art.
En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.