Avec les beaux jours , les bovins sont sortis dans les près et les prairies pour les plus chanceux d'entre eux.
C'est bien ce que se disent ces vaches laitières heureuses de brouter l'herbe grasse et fraiche des pâturages d'alpage aussi appelées estives : solidaires aussi en pensant à toutes leurs cousines coincées à vie dans des élevages en batterie, où leur intégrité d'animal n'est pas respectée! Elle sont tout juste bonnes à produire du lait en abondance - et ce n'est même pas du bon lait!
J'espère que Thérèse qui aime les vaches "rigolotes" me pardonnera pour ce mail-art à message. Elle lit ce blog et connaît mon positionnement par rapport à toutes ces déviances du productivisme à outrance, encore hélas trop souvent pratiqué dans l'élevage (et dans l'agriculture au sens large).
Les élevages en stabulation et autres "fermes des 1000 vaches" ne font de bien à personne : ni aux animaux qui vivent dans des conditions difficilement supportables, ni aux hommes, que ceux-ci soient des éleveurs (toujours obligés à plus de rentabilité pour rembourser leurs emprunts qui les étranglent) ou bien des consommateurs. Seule l'industrie agro-alimentaire tire son épingle du jeu!
Mon voeu pour le futur proche : une vie animale mieux respectée, et pour nous, une consommation moindre de viande mais de qualité, et un rapport plus étroit entre consommateurs et éleveurs dans un circuit de vente le plus court possible, avec traçage et clarté sur les conditions d'élevage et d'abattage des animaux seraient tellement plus satisfaisants et raisonnables, pour tous!
C'est dans un tablier qu'a longtemps porté ma maman récemment disparue, que j'ai découpé ces vaches aux différentes attitudes, pour les faire brouter l'herbe d'une fraîche prairie. J'aime l'idée que ces tissus ayant déjà eu une histoire, continuent leur vie sous une autre forme.
Je te souhaite bonne réception, de ce mail-art Thérèse, ainsi qu'un bel été.