Blog d'art-postal, essentiellement textile , créé pour satisfaire toutes mes envies de couture, broderie, embellissement, collages et autres fantaisies... en les appliquant aux univers riches et variés induits par les timbres postaux. Il peut m'arriver d'y noter mes coups de coeur pour des expositions ou des artistes, sources d'inspiration ou d'émotions.
BIENVENUE!
C'est sûrement un hasard si ce mail-art me parvient aujourd'hui, journée internationale du chat, mais j'apprécie tout particulièrement le coucou estival de l'ami Marc dit Paco, qui, une fois encore affiche son amour inconditionnel des chats.
Ce raminagrobis se la coule douce, indifférent même aux circonvolutions du poisson rouge dans son bocal qui le passionnent tant d'habitude!
Ah c'est sûr le bougre qu'il sait déconnecter, lui! Affichant une totale détente, il dort profondément et fait sûrement de très beaux rêves de chats
Certes il y a des jours où j'aimerai ainsi me laisser vivre comme ma Myrtille qui en ce moment n'est guère plus active que ce minet... J'aimerai pouvoir appliquer la consigne de Marc, mais j'arrive difficilement à me vider la tête, au point d'oublier tout ce qui se passe autour de nous.
J'apprécie vraiment ce mail-art et te remercie vraiment, Marc, de penser à me faire un petit coucou, même pendant tes grandes vacances.
Je suis heureuse de recevoir à nouveau de l'art postal de la part de Michèle la Parisienne, qui en a été longtemps empêchée ; cela signifie qu'elle retrouve petit à petit ses marques après une longue pause et j'en suis vraiment ravie.
Elle redémarre très fort et je la remercie vraiment pour le thème qu'elle ose aborder : le drame des enfants de Gaza.
Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur.
C’est un peu, dans chacun de ces [enfants], Mozart assassiné"Antoine de Saint Exupéry
On ne peut pas se taire face à cette horreur absolue : en mai 2025, l'UNICEF a recensé plus de 50 000 enfants tués ou blessés ; depuis le carnage continue avec les déplacements des civils, le manque de soins, le manque d'eau et de nourriture, la famine organisée.
Un grand merci à toi Michèle pour ton humanité et ton courage.
Déniché sur le blog de liliaprof.blogspot.com, je partage ci-dessous le texte dont est extrait la citation d'Antoine de Saint-Exupéry dont Michèle s'est servie pour son ressenti par rapport à toutes ces vies enlevées.l
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C´est Mozart qu´on assassine.
Un enfant qui ne réalise pas son potentiel c’est Mozart qu’on assassine. Tout enfant qui ne devient pas ce qu’il peut être, c’est Mozart qu’on assassine.
Je m’assis en face d’un couple. Entre l’homme et la femme, l’enfant, tant bien que mal, avait fait son creux, et il dormait. Mais il se retourna dans le sommeil, et son visage m’apparut sous la veilleuse. Ah ! Quel adorable visage ! Il était né de ce couple-là une sorte de fruit doré. Il était né de ces lourdes hardes cette réussite de charme et de grâce.
Je me penchai sur ce front lisse, sur cette douce moue des lèvres, et je me dis : voici un visage de musicien, voici Mozart enfant, voici une belle promesse de vie. Les petits princes des légendes n’étaient point différents de lui : protégé, entouré, cultivé, que ne saurait-il devenir ! Quand il naît par mutation dans les jardins une rose nouvelle, voilà tous les jardiniers qui s’émeuvent. On isole la rose, on cultive la rose, on la favorise. Mais il n’est point de jardinier pour les hommes. Mozart enfant sera marqué comme les autres par la machine à emboutir. Mozart fera ses plus hautes joies de musique pourrie, dans la puanteur des cafés concerts. Mozart est condamné.
Et je regagnai mon wagon. Je me disais : ces gens ne souffrent guère de leur sort. Et ce n’est point la charité ici qui me tourmente. Il ne s’agit point de s’attendrir sur une plaie éternellement rouverte. Ceux qui la portent ne la sentent pas. C’est quelque chose comme l’espèce humaine et non l’individu qui est blessé ici, qui est lésé. Je ne crois guère à la pitié. Ce qui me tourmente, c’est le point de vue du jardinier. Ce qui me tourmente, ce n’est point cette misère, dans laquelle, après tout, on s’installe aussi bien que dans la paresse. .. Ce qui me tourmente, les soupes populaires ne le guérissent point. Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur. C’est un peu, dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné.
Seul l’Esprit, s’il souffle sur la glaise, peut créer l’Homme.
Avec cette enveloppe représentant un vieux vagabond sur la partition de la chanson "Le vieux mendiant", j'ai pensé que Claire avait voulu mettre en avant les gens "de peu", ceux qui ne comptent pas pour la société. De plus, le superbe timbre de Raymond Depardon me laissait entendre pour le moins qu'il s'agissait d'une histoire de petites gens, de travailleurs agricoles ou autres.
Mais, c'est de ne pas retrouver à temps une partition de Théodore Botrel qui a justifié une telle réalisation sur l'enveloppe ; moi je la trouve déjà très réussie ainsi.
En réalité par ce courrier, Claire voulait essentiellement pouvoir rendre hommage à Théodore Botrel, auteur-compositeur-interprète breton (on disait chansonnier, à l'époque), dont le centenaire de la disparition est célébré en ce moment du coté de Pont-Aven.
Son nom ne vous dit peut être rien, pourtant de Théodore Botrel nous avons tous au moins entendu la chanson de "La Pimpolaise", la plus célèbre mais loin d'être la seule car cet artiste fut un auteur très prolifique.
Claire me confie qu'il fait toujours partie du "foklore familial" : à chaque réunion importante avec toutes les siens figurent immanquablement plusieurs chansons de ses chansons dans le répertoire entonné par les convives. Elle se souvient aussi d'une grand-mère qui chantait aux veillées la "Chanson du couteau" dont le texte m'est fourni ci-dessous.
"Le couteau" : chanson populaire de Théodore Botrel (1908) chanté par l'auteur publiée sur la chaine Youtube de @lysgauty1
Merci vraiment Claire pour ce bel hommage à Théodore Botrel très complet et pour le texte de cette chanson du couteau.
Merci de m'avoir remis en mémoire cet été 1992 où avec ma petite famille nous sommes allés à Paimpol à la fête des vieux gréements, la ville était pavoisée, des chants de marins diffusés partout par des haut-parleurs : c'est là que j'ai entendu mais surtout bien écouté les paroles de "la Paimpolaise", je les ai trouvées particulièrement émouvantes.
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Auteur-compositeur-interprète à l'initiative de la Fête des Fleurs d'Ajonc
Couronné trois fois par l’Académie Française, le barde breton a été l’ambassadeur de la Bretagne dans le monde dès 1903.
Il a séjourné à Pont-Aven de 1905 à 1925.
Il a créé la toute première fête folklorique de Bretagne, la Fête des Fleurs d’Ajonc en 1905.
La fameuse chanson « LA PAIMPOLAISE » a été à l’origine de son succès et de sa carrière de chanteur.
L'enfance de Théodore Botrel
Le petit Théodore est né à Dinan le 14 septembre 1868. Son père vient d’une famille de forgerons de Saint-Méen et travaille comme homme à tout faire chez le maire de Dinan, sa mère y est lingère. Peu de temps après sa naissance, ils partent pour Paris pour essayer d’y faire fortune, en vain. Théodore est resté chez sa grand-mère paternelle à Saint-Méen. Il passe sept années de liberté comme tous les enfants de la campagne à cette époque. En 1875, ses parents le réclament et voici le petit paysan gallo enfermé dans un appartement où il se réfugie pour fuir les moqueries des petits citadins. Son accent et ses vêtements en sont la cause. Son inscription dans une école de frères de son quartier va lui permettre de s’intégrer. Il sympathise avec un autre élève d’origine bretonne, Eugène Hervé Vincent qui plus tard illustrera plusieurs recueils de ses œuvres.
Il obtient son certificat d’études et fait la fierté de son père illettré. Il débute comme apprenti chez un serrurier et enchaîne les petits boulots peu rémunérés. Pendant tout ce temps, il continue de fréquenter le patronage de l’église de Saint-Augustin. Le directeur lui trouve une place de coursier chez un avoué, Maître Denormandie. Celui-ci avoué de la Comédie Française, distribue des billets à ses employés. Théodore devient alors un spectateur assidu, il découvre la poésie, s’inscrit au cours du soir et commence à rimer.
Début de sa carrière à Paris
A 18 ans, il va à Rennes pour son service militaire mais malade il est réformé. Il rentre à Paris et cherche un emploi. Travaillant chez un courtier maritime, il porte très souvent du travail chez un imprimeur qui est aussi celui de La Bonne Chanson. Celui-ci lui conseille de participer au concours du « caveau ». Il s’inscrit au cours de maintien et de préparation du Conservatoire et fait de la figuration gratuite pour le théâtre libre d’Antoine. A ce cours il rencontre Melle Hélène Lutgen, alsacienne comme sa mère. Il l’épouse et travaille ensuite pendant neuf ans pour la compagnie de chemin de fer Paris-Lyon-Marseille.
Le soir, il fréquente les cabarets de Montmartre. Un soir, il chante ses œuvres pour remplacer un chanteur absent, dont La Paimpolaise (1895). Il y rencontre Feautrier, le pianiste qui devient son compositeur. Il lui écrit notamment, la musique de « La Paimpolaise » et de « la ronde des châtaignes ». Un soir de gala, n’ayant pas la tenue requise il a l’idée d’emprunter un gilet de Pont-l’Abbé au patronage. Il a trouvé son décor, un costume breton. Il adoptera par la suite, celui de Pont-Aven.
Botrel devient le chanteur à la mode
Botrel devient un chanteur très à la mode, ses succès ne se comptent plus, il sait utiliser les moyens de l’époque pour diffuser ses œuvres. La Bonne chanson est diffusée à 60 000 exemplaires chaque mois. 950 000 recueils de ses chansons les plus connues (une centaine) seront vendus.
En mauvaise santé, il vient se rétablir en Bretagne à Port-Blanc et donne quelques galas. En 1898, il chante à Morlaix. Lors d’une représentation de théâtre en breton donnée à Ploujean, en plein air (décors de Maufra), il est prié de chanter à l’entracte. Est-ce cette fête qui lui donna l’idée de ses pardons bretons ?
Arrivée à Pont-Aven
Venu donner un récital à l’Hôtel Julia, il apprécie la douceur du climat de Pont-Aven, et en 1905, décide de s’y installer. Cette année-là, il crée le pardon des Fleurs d’Ajonc qui se déroule le premier dimanche d’Août. Ce pardon s’est tenu tous les deux ans jusqu’en 1914.
En 1907, il s’installe définitivement à Pont-Aven.
Il construit le Castel Brizeux sur la colline de Bourgneuf. Son entretien se révélant être une charge trop lourde, il s’en sépare en 1909 et construit Ker Botrel.
Pendant la première Guerre mondiale, il sera incorporé comme chanteur aux armées.
En 1916, sa femme meurt et est enterrée à Pont-Aven. Il repart aux armées.
En 1919, il épouse Marie Schreiber qui lui donne deux filles, Lénaik et Jeannick. La famille vit à Pont-Aven. Botrel avait alors repris ses tournées au Canada entre autres. En 1925, il s’apprête à repartir en Belgique, quand, pris d’un malaise à Port Manec’h, il doit rester aliter. Il meurt quelques jours plus tard. Ses obsèques ont marqué tous les Pontavenistes.
Botrel repose au cimetière de Pont-Aven. « J’aime, je chante, je crois » gravés dans le granit, telle est sa devise dont les mots résument le mieux sa vie.
Source : extrait d'un article paru sur le site de Concarneau à Pont-Aven
Si cette fois le courrier de Lubomyr n'est pas accompagné de quelques mots comme à son habitude, c'est probablement à cause de son format de carte (au lieu d'enveloppe) ce qui n'empêche pas le support carton qu'il a utilisé d'être particulièrement riche, à plus d'un titre.
Je commence par le verso, superbe travail à partir d'un carton ondulé avec évidage entre les rainures en certains endroits seulement, de nombreux tampons et noir et en rouge sur fond blanc, et du surlignement de certaines zones avec des points blancs ou du semis en noir. C'est absolument magnifique!
Ensuite, ce qui me touche particulièrement sur le recto de la carte c'est le timbre qui a été utilisé et qui met à l'honneur un chien nommé Patron qui a été médaillé pour services rendus dans le déminage en Ukraine.
J'accueille les courriers de Lubomyr toujours avec une grande émotion car il fait feu de tout bois pour communiquer : étiquettes marchandises, bouts de papiers et de cartons, ses mail-arts sont bricolés avec ce qu'il arrive à trouver à très peu de frais et c'est cela même qui est touchant.
Mais recevoir quelque chose de Lubomyr c'est d'abord et avant tout la preuve qu'il est toujours là, que le lien établi n'est pas rompu, lui qui se bat pour son pays meurtri depuis tant d'années et qui subit depuis quelques mois des assauts russes toujours plus violents, également sur les villes de l'ouest de l'Ukraine, comme Lviv où il vit.
L'envoi de Lubomyr s'arrêtait là et je l'en remercie infiniment. Mais j'ai eu envie d'aller plus loin pour en savoir davantage tant les timbres édités par la Poste Ukrainienne particulièrment incroyables depuis le début de la guerre, que sur ce petit chien "vedette".
*** Les timbres ukrainiens comme arme de guerre ***
Extrait d'un article de Géo rédigé par Camille Moreau Décembre 2024
"L’humour est une arme": quand les timbres ukrainiens deviennent des objets de collections satiriques
En pleine guerre contre la Russie, l’Ukraine utilise ses timbres comme outils de communication alliant satire, patriotisme et soutien aux efforts militaires.
Depuis le début de l’invasion russe en 2022, ce n'est pas la première fois que l'Ukraine utilise ses timbres à des fins patriotiques. Le plus célèbre d’entre eux, représentant un soldat ukrainien adressant un doigt d’honneur à un navire de guerre russe, avait notamment marqué les esprits en novembre 2022. Ce navire, le croiseur Moskva, a sombré deux jours après l’émission du timbre, qui s’est vendu en moins d’une semaine. La scène fait référence a célèbre résistance de l’île aux Serpents, où des soldats ukrainiens avaient répondu à une sommation russe par des termes devenus emblématiques de la résistance nationale.
Cette audace, portée par le directeur de la poste ukrainienne, Ihor Smilyansky, défie les codes traditionnels de la philatélie. "Nous cassons les règles. C’était une décision risquée, mais je savais que c’était la bonne chose à faire", confie-t-il dans une interview récente accordée à la BBC.
Des timbres comme armes de résistance
Chaque timbre ukrainien raconte une histoire liée à la guerre en Ukraine. Un autre exemple marquant montre un tracteur ukrainien remorquant un char russe, accompagné du slogan populaire : Bonsoir, nous somms d’Ukraine. Huit millions d’exemplaires de ce modèle se sont écoulés.
Certains timbres vont plus loin dans leur soutien aux efforts de guerre. Le timbre représentant le chien détecteur de mines Patron a permis de récolter 500 000 dollars, dont 80 % ont financé des équipements de déminage.
Un autre, reprenant une fresque de Banksy sur un bâtiment bombardé près de Kyiv, a contribué à construire dix abris anti-bombes. Ces créations s’accompagnent souvent de slogans irrévérencieux, témoignant d’une volonté de ne pas plier face à l'adversaire russe.
Pour Ihor Smilyansky, ces timbres sont bien plus que des objets de collection : "L’humour est une arme. Même dans les moments les plus difficiles, nous devons garder notre sens de l’humour".
Une stratégie qui séduit au-delà des frontières ukrainiennes. Laura Bullivant, une collectionneuse britannique, y voit un symbole de résistance unique : "Ces timbres incarnent la force de l’Ukraine. Ils ne flanchent pas face à l'ennemi."
Des timbres en rupture
"Les timbres sont généralement artistiques et 'polis'" Mais l’Ukraine ose utiliser des gestes et des mots crus, ce qui est unique", analyse dans les colonnes de la BBC Oscar Young, expert britannique en philatélie.
Ces œuvres populaires rencontrent ainsi un réel succès auprès des collectionneurs. Une manière singulière de faire passer un message universel : la résistance prend toutes les formes, même celles d’un petit morceau de papier.
***Patron, le petit chien qui a sauvé des centaines de soldats***
Qui est Patron, le chien héros dont tout le monde raffole ? Démineur hors pair, nouvelle vedette du cinéma mondial, ce jack-russel ukrainien est devenu un véritable symbole de la résistance du pays face à l'invasion russe.
4,5 kilos de courage", s’enthousiasment les journalistes du Jyttia, un quotidien en ligne Oukraïnska Pravda. Depuis plusieurs mois, Patron, un Jack Russell adorable, sert dans les rangs du service d’État des situations d’urgence, aux côtés des démineurs de la ville de Tchernihiv, dans le nord de l’Ukraine. Et on peut aisément dire qu’il a réussi à se rendre utile : plus de 200 bombes, mines et obus ont été détectés par l’animal avant qu’elles aient pu exploser. Autant dire que cette petite boule de poils a sauvé de nombreux soldats d’un destin funèbre.
Vidéo sur la chaine Youtube de MSNBC
Le chien renifleur de bombes ukrainien Patron a reçu une médaille du président Zelenskyy
après avoir trouvé plus de 200 explosifs depuis février. »
Un chien star
Le petit Patron a acquis une notoriété internationale. Depuis ses premières apparitions sur les réseaux sociaux et les écrans, le jack Russel a accédé au statut de "vedette du cinéma mondial", déclarent les journalistes Jyttia. A Cannes, le 27 mai dernier, il aurait même obtenu un prix spécial dans le cadre de la remise de la Palm Dog, qui récompense la meilleure performance canine sur grand écran. Néanmoins, conscientes que l’animal est en passe de devenir une star, les autorités ukrainiennes ont tenu à souligner que Patron serait encore mobilisé dans son pays natal : "Patron est actuellement en service, il aide activement les professionnels dans les opérations de déminage. Mais après la victoire, qui sait ! Notre petit héros se rendra peut-être dans la capitale mondiale du cinéma pour organiser des séances d’autographes pour ses fans."
Un héros de guerre
Adoré du public, Patron inspire chaque jour les artistes d’Ukraine. A Tcherkassy, à 150 kilomètres au sud-est de Kyiv, le peintre Maksym Hladko lui a consacré une série de tableaux, représentant le petit démineur dans diverses situations, souvent humoristiques, explique le quotidien Oukraïna Moloda. Ces fresques pleines d’espoirs, représentant un Patron victorieux, sont accessibles sur la page Facebook de l’artiste.
L’animal figure également sur une fresque créée par Vitaly Hidevan et Olena Noïna, dans un parc du district de Soloianka. Les autorités responsables de ce lieu ont tenu à déclarer sur leur page Facebook :
"Le chien sapeur Patron, adoré par tout le pays, joue un rôle très important depuis le premier jour de l’invasion. Il aide les sauveteurs pendant le déminage du territoire, et, en quelques mois de guerre, il est devenu un vrai héros du peuple, un symbole du temps de guerre."
Toujours de jolies surprises dans ma boite aux lettres quand c'est Mr R qui m'envoie l'une ou l'autre de ses créations fantasques mais toujours poétiques.
Aujourd'hui c'est l'emballage d'une boite de fromage qui a tout déclenché : j'adore la manière qu'il a de transformer le moindre déchet pour en tirer toujours la "substantifique moelle" et en faire un objet inclassable qui nous met le sourire aux lèvres et la joie au coeur.
Alors, rien que pour ta fantaisie et ton humour dont je suis particulièrement friande en ces temps si compliqués à vivre, je te remercie beaucoup Christian pour cette nouvelle création, qui ne viendra pas déparer les précédentes. Il faut bien dire que dans la boite spéciale où je stocke les mail-arts en 3D, tu tiens le record de l'innovation et de la créativité avec ton copain Eric. Merci les amis, ne changez rien, surtout.
A l'aide d'une enveloppe au pliage savant dont il a le secret, Christine et Christophe Blaise me font un retour sur la superbe journée timbrée qu'ils ont organisé à Rencurel le 28 juin dernier dans leur jardin, autour de l'exposition du mail-art reçu fin 2024 pour la 15e édition de la J.M.F.T.A.
Fête mémorable s'il en fut, jamais autant de visiteurs n'avaient franchi le seuil du Micro Musée International de l'Art Postal (le fameux M.I.A.P.) en une seule journée.
La joie et la bonne humeur ont fait de cette journée un festival que nous ne sommes pas prêts d'oublier : cela a été un joyeux et heureux mélange de voisins, d'amis, de vacanciers ou de randonneurs de passage dans la commune, sans oublier les artistes et tous les mail-artistes qui avaient pu faire le déplacement. Ce fut aussi une rencontre des générations, avec la présence de jeunes, d'enfants, de jeunes parents, des personnes encore actives et des retraités aussi, bien sûr.
Mon interprétation du recto de cette enveloppe : la joie du personnage qui semble faire le V de la victoire avec ses bras
verso en pliage origami pour cette enveloppe mystère
Si l'art postal était le prétexte de cette fête, le partage et la convivialité en ont été les fils conducteurs car nous avons aussi joué au jeu des boites aux lettres décorées dans le jardin et au jeu de piste organisé dans le village, nous avons chanté avec les deux artistes invités sans oublier l'onirisme et la poésie éprouvés en regardant la pièce de théâtre de Michel Fontaine.Dans un concours de vitesse, nous avons frappé sur les touches du clavier de machines anciennes du Musée de Lausanne de la Machine à écrire. Le risotto de Tony et la salade de Clara nous ont régalé le midi, les crêpes bretonnes aussi, tandis que le soir nous partagé les mets apportés par chacun.
Dans sa lettre Christophe me confirme que le décompte des participants s'élève à 150 personnes, ce qui est remarquable pour un village qui compte 300 ames au total. C'est vraiment une réussite magnifique!
Bravo et merci à Christine et à Christophe pour nous avoir fait rêver et procurer tant de plaisir simple mais si réconfortant! Partager dans la convivialité, c'est vraiment le top du top et cela n'arrive pas si souvent. Merci encore à tous ceux qui ont aidé pour cette fête-là puisse exister.
Continuons à faire vivre l'ART POSTAL, c'est TROP GENIAL !
Contrairement à ce que cette superbe enveloppe calligraphiée laisse à penser, l'art des pleins et des déliés ne s'apprend plus à l'école de nos jours.
Vu mon "grand âge", j'ai connu dans ma tendre enfance à la "communale" l'apprentissage des lettres qui se faisait avec le porte-plume et l'encre. Chaque semaine un élève en particulier avait la responsabilité de fabriquer l'encre avec des cachets dilués dans une grande bouteille remplie d'eau, et devait ensuite en remplir les encriers en porcelaine, insérés dans le bois de notre pupitre d'écolier. C'est d'ailleurs parfaitement rendu sur le dessin de Michel.
Maintenant c'est l'usage du stylo à bille qui prime pour les apprentissages de l'écriture. Si c'est beaucoup plus pratique pour les élèves, il y a nettement moins de poésie et de joliesse dans l'écrit.
L'art de la calligraphie telle que la pratique Michel reste un magnifique moyen de mettre en valeur toutes les correspondances, celles où en plus du plaisir de la lecture de la missive qu'elle contiennent, les enveloppes embellies par des poèmes, citations ou dessins sont de vrais trésors pour leurs destinatataires.
Merci Michel pour cet envoi calligraphié très chouette. Je suis en retard dans mes courriers : avec les vacances et la canicule je ne me suis pas encore remise à mailarter à fond, écrasée de chaleur que je suis dans mon appartement.
On peut en douter en voyant quelques posts de ce blog où je mets en exergue des chefs d'oeuvre artistiques sur lesquels je m'extasie alors qu'ils ont été conçus pour glorifier une religion. Je rappelle que je suis athée, et qu'à ce titre, je ne fait jamais le moindre prosélitisme : je me contente d'apprécier tout ce qui est beau, tout ce qui montre le savoir-faire immense et tellement varié des artisans d'art, que ce soit pour travailler la pierre, le fer, le verre, le textile, ou n'importe quelle autre matière.
Cette fois-ci, c'est la reliure extraordinaire d'un très ancien coran trouvé à Istambul, datant du XVIe siècle qui a retenu mon attention. Il me paraît d'une richesse inouïe avec ses dorures et ses sortes d'enluminure comme il en existe dans l'architecture arabe.
C'est tout naturellement que cette oeuvre d'art est destinée à Ouiza dans un mail-art textile : j'aime beaucoup l'harmonie des bleus et du doré, couleurs reprises également dans le timbre.
Imagine originale, trouvée sur Gallica Anonyme : Coran Istanbul XVIe siècle, styles Nesh et Rika, encre, pigments et or sur papier
Au début je pensais le rebroder, mais finalement, cela aurait fait une surcharge et n'aurait pas vraiment apporté de plus value : cette reliure est déja si belle et si riche ainsi qu'elle se suffit à lui-même.
Je t'en souhaite une bonne réception Ouiza, ainsi qu'un bel été.
Comme vous le savez déja, avec trois autres partenaires j'ai été entraînée par la conteuse Françoise Tournet dans une toute nouvelle aventure, expérimentale, consistant à mêler mail-art et conte.
Voici l'enveloppe complète telle que je l'ai confiée à La Poste de Massy ce jour.
Pour en faire un véritable envoi mailartistique, j'ai choisi d'utiliser des timbres en rapport avec le lieu et l'histoire : tout d'abord un timbre-image représentant le Rhône à Lyon, puis pour l'affranchissement j'ai choisi le timbre sur les petits rats de Degas, celui sur le piano et un timbre coeur avec oiseau pour symboliser l'amour singulier d'un corbeau pour un petit rat de l'opéra. Et pour que cela reste malgré tout de l'art postal textile, j'ai représenté les vitres de la verrière par un voile d'organza.
Si je suis férue de mail-art, je n'ai pas d'expérience en matière de conte. Alors j'espère que ma contribution sera à la hauteur des espérances de Françoise, à l'initiative de cette nouvelle formule.
Après ma contribution, voici où nous en sommes : livret coté illustration puis coté conte
Je souhaite bonne réception de mon enveloppe à Cathy, la dernière des contributrices de cette "ronde" ayant en charge la conclusion du conte. Que l'inspiration soit avec elle !
Voilà un joli voeu pieu car la zénitude et moi cela fait deux, et rien actuellement de ce qui nous tombe dessus est de nature à faire évoluer les choses pour que j'arrive un jour à y parvenir .
Mais l'intention reste belle et le chat est mon ami. Plutôt une chatte, car ma jolie noiraude, ma Myrtille est une douce compagne qui m'accompagne depuis 11 ans déjà.
C'est vrai qu'en été, au moment des vacances, c'est normalement le temps où on lève le pied, ou l'on se sent plus détendu et plus léger, et on pourrait s'accorder un petit plaisir comme déguster un petit gateau patissier comme le timbre le suggère...
Mais depuis quelques années, et chaque année c'est pire, c'est aussi le temps où profitant de notre relachement estival, nos gouvernants ne se gênent pas pour nous faire des entourloupes. Regardez ce qui se passe cette année en juillet : le vote d'une loi inique (Loi Duplomb), un projet de holding catastrophique pour l'audiovisuel public, l'annonce d'un budget 2026 qui va encore plomber les plus démunis, les plus précaires et continuer de saborder l'école publique, l'hôpital, les services de santé, et j'en passe. Sans parler de l'abandon général de tout ce qui touche à la transition écologique, où les gens pourront allégrement continuer de cuire dans leurs logements passoires, de vraies bouilloires pendant la canicule.
Alors la zénitude dans ces conditions, comprenez que j'ai bien du mal.
Mais je suis toujours ravie de recevoir de la correspondance de Michèle et je la remercie pour ce mail-art. Je te souhaite un très bel été, Michèle, en Savoie, tu as la chance de pouvoir bénéficier de quelques ilots de fraicheur.
Comme cela me fait plaisir de trouver des nouvelles de Daniella, dans ma boite aux lettres alors que beaucoup de mes correspondants sont partis en vacances ou bien chargés de famille, avec les petits enfants à occuper.
Pour cette correspondance c'est le timbre en noir et blanc avec la figure tutélaire de Pasquale Paoli -le "père de la Corse"- qui vient compléter avec bonheur la silhouette à la fois longiligne mais aussi torturée de cet arbre, dessiné et rehaussé à la plume et à l'encre de Chine.
Merci bien Daniella pour ce beau mail-art. Je te souhaite un bel été.
Même si je n'ai plus les aptitudes physiques pour me déplacer personnellement sur de tels événements, je relaie et partage avec empressement le post publié ce jour par mon ami Eric Babaud .
Le 14 juillet nous n’assisterons pas au défilé militaire d’Emmanuel Macron.
Toutes et tous, ensemble, nous défilerons pour rappeler la Révolution française celle qui promettait l’égalité et la liberté.
Nous serons sans-papier, mineur·e isolé·e, musulman·e. Nous serons noir·e, arabe, rom, asiatique.
Nous serons palestinien·ne, kanak, kurde.
Nous serons Los Angeles.
Nous serons Gaza.
Nous serons malien, musulman, sans papier comme Aboubakar Cissé.
Nous serons tunisien, musulman, sans papier comme Hichem Miraoui.
Nous serons algérien comme nos pères tués par la police française un 14 juillet 1953 à Paris alors qu’ils demandaient la liberté.
Nous serons syndicaliste comme notre camarade tué avec ses frères algériens ce même 14 juillet 1953.
Nous serons tirailleur africain comme nos anciens tués par les nazis un 19 juin 1940 à Chasselay et massacrés par l’armée française à Thiaroye un 1er décembre 1944.
Nous serons juif comme le ghetto de Varsovie soulevé contre les nazis à l’aube de l’été 1943.
Nous serons jeune arabe comme Nahel assassiné par un policier le 27 juin 2023 à Nanterre.
Nous serons juif/juive raflé·e par la police de Pétain, algérien·ne raflé·e par la police de Papon, immigré·e raflé·e par la police de Retailleau.
Nous serons Urgence Palestine menacée de dissolution. Nous serons Jeune Garde dissoute.
Nous serons mémoire, résistance, révolte, solidarité et espoir.
Nous défilerons contre la guerre, le colonialisme et le militarisme. Pour la fin immédiate du génocide à Gaza.
Nous défilerons contre les rafles policières, les contrôles au faciès, pour l’égalité des droits pour toutes et tous et la régularisation des sans-papiers.
Nous défilerons contre le racisme et pour l’abrogation de toutes les lois et circulaires racistes à commencer par la loi Darmanin, la circulaire Retailleau et toutes les lois islamophobes.
Nous défilerons contre les frontières qui tuent, pour la liberté de circulation et la solidarité internationale.
Lors de notre voyage de retour vers Massy, Candy Ming, une artiste rencontrée à Rencurel m'a fait part d'un appel à mail-art lancé par une amie à elle, Lydia. Cette personne anime et préside l'association « Les RéCréations d'Haïda et compagnie » qui a pour vocation d'amener la culture et l'art en milieu rural dans le pas de Calais.
Compte tenu du sujet qui me tient particulièrement à coeur, en ces temps où bien trop de monde a tendance à oublier les héros et les héroïnes qui ont aussi permis à la France de finalement se libérer du joug des nazis en 1945, je vous communique le texte de cet appel encore une fois libellé uniquement sur Facebook.
Bonjour à tous,
L’association « Les RéCréations d’Haida et compagnie » à l’immense honneur de
lancer un second appel à Mail Art cette année.
- Thème : « Hommage à Noémie Delobelle-Suchet et à toutes les femmes résistantes
- Technique libre
- Format libre (si vous le souhaitez, vous pouvez y joindre un texte).
- Date limite d'envoi des oeuvres : 15 octobre 2025
- A envoyer à l’adresse de l’association :
Les RéCréations d’Haida et compagnie
74 c Rue d’Hurionville
62151 Burbure.
Vos œuvres feront l’objet d’une exposition à la bibliothèque de Burbure le 11
novembre 2025.
Je vous espère nombreux. Bonnes créations. Amitiés. Lydia
Noémie Suchet-Delobelle (1920-1945)
État civil : 21.08.1920 à Burbure| 13.04.1945 à Flossenburg Profession : néant Organisation : néant Pseudonyme : néant Fonction : aide aux soldats alliés Distinctions : néant
Noémie Delobelle est née le 21 août 1920 à Burbure (Pas-de-Calais). En décembre 1939 elle épouse Élie Suchet, un mineur d’Auchel, membre du parti communiste, qui ne tarde pas à s’engager dans la Résistance et à y entraîner son épouse. Un couple dans la résistance
Élie mène un groupe qui en 1941 et 1942 se montre très actif sur le Lillérois. Noémie sert de guide aux combattants de l’ombre et les héberge si nécessaire. Elle a également caché les frères Dellerue, recherchés, et soigné des résistants malades ou blessés. Arrêtée, déportée, exécutée
Dénoncée, l’arrestation de la Burburoise survient le 5 août 1942. Emprisonnée puis déportée le 26 novembre 1942, elle connaît les prisons de Bruxelles et d’Aix-la-Chapelle avant d’atteindre le camp de Ravensbrück le 26 novembre 1943. De là, elle est envoyée à Holleischen, un Kommando de femmes situé dans les Sudètes où l’on travaille pour l’usine de munitions Skoda (fabrication d’obus de défense anti-aérienne). Avec deux autres détenues, elle réussit à faire sauter la machine qui pressait la poudre dans les douilles. Cette action priva l’Allemagne de quelques milliers d’obus à un moment crucial, en septembre 1944. Violemment battues, le lendemain, elles retournent au travail. Mais, un soir d’avril 1945, alors que les Russes approchent, elles sont emmenées, au camp de Flossenburg où elles sont pendues le 13 avril 1945.
Je complète les informations déjà données par l'ami Eric Babaud sur son blog le 1er juillet dernier, à propos d'une exposition qui se tiendra dans ce lieu associatif qu'est Le Silo au moment des journées du Patrimoine2025.
Voici les informations recueillies auprès de Sophie, membre de l'Asso. Le Silo :
Le Silo est une association loi 1901 qui gère un lieu
atypique : un ancien silo agricole des années 40 qui a cessé ses activités de
silo dans les années 80 et qui est devenu une friche industrielle. Un
particulier a racheté le silo en 2015 et le hangar : un apiculteur pour stocker
du matériel dans le hangar. Et il a proposé de faire quelque chose du silo lui-même.
L'association est née. Le silo a été rénové par des bénévoles et il est devenu
un lieu de partage, de rencontres, de spectacles, concert, expo etc. Il est
situé en milieu (très) rural. Un bar associatif y est installé et une salle
avec une scène (le hangar qu'on a "envahi"). L'apiculteur fait partie
des membres et loue par convention le lieu à l'association.
Nous voulons organiser les journées du patrimoine des 20 et 21 septembre prochain et
exposer l'art postal reçu d'ici là.
Vous pouvez vous renseigner davantage sur l'activité du Silo et sur l'Art en boite déjà reçu sur leur page Facebook pour ceux qui en ont une.
***
Chers amis mailartistes, nous pouvons ensemble saluer une si belle initiative créée en milieu rural, nous pouvons les encourager et contribuer à leur exposition en leur envoyant nous aussi de l'art en boite (autrement dit, de l'art postal).
* Date limite d'envoi : 15 septembre 2025
* Pas de thème en particulier (mais faire honneur au lieu lui-même serait très chouette).
* Pas de format d'envoi imposé
* Vos créations sont à adresser à l'adresse suivnte :
J'ai le plaisir de relayer ici, une information reçue ce soir sur l'activité estivale d'une grande artiste du découpage papier dont je vous ai souvent parlé sur ce blog.
Bien sûr, vous avez deviné de qui je veux parler : il s'agit de la très grande découpeuse et silhouettiste, l'amie Stéphanie Miguet qui part installer son atelier d'été en Suisse en résidence pour 5 semaines au sein du fameux Musée du Pays d'Enhaut/Centre Suisse du Papier Découpé, à Château d'Oex.
Chers amis,
C'est avec un grand plaisir que je partage aujourd'hui le tout prochain démarrage de mon projet "Voyage au Pays du Découpage".
C'est un projet qui me tient très à coeur depuis longtemps et que j'ai la chance de réaliser avec le Musée du Pays d'Enhaut/Centre Suisse du Papier Découpé. Il aura lieu en deux temps :
- Cet été, du 5 juillet au 9 août, je serai au Musée du Papier Découpé tous les après-midis, du mercredi au dimanche. J'y installerai mon atelier d'été, et travaillerai à la manière d'un carnet de voyage sur le thème du Pays d'Enhaut, ses lieux et ses habitants. Ce travail de résidence sera présenté en Eté 2026, et sera exposé dans le Vieux Musée
- En 2026, j'aurai le plaisir d'exposer mon travail de papier découpé dans l'aile contemporaine du Musée, en même temps que mon travail de résidence dans le Vieux Musée.
J'espère vous voir nombreux au Musée cet été. N'hésitez pas à me prévenir de votre venue je pourrai laisser des invitations pour vous à l'accueil du Musée.
En attendant de vous croiser cet été, je vous envoie mes salutations amicales,
Stéphanie Miguet (0033)06 84 21 63 20
Si vous avez l'occasion de passer par le Pays d'En Haut en Suisse cet été, ne ratez pas le rendez-vous avec la délicieuse personne qu'est Stéphanie. Je peux vous affirmer que vous ne serez pas déçus!