Blog d'art-postal, essentiellement textile , créé pour satisfaire toutes mes envies de couture, broderie, embellissement, collages et autres fantaisies... en les appliquant aux univers riches et variés induits par les timbres postaux. Il peut m'arriver d'y noter mes coups de coeur pour des expositions ou des artistes, sources d'inspiration ou d'émotions.
BIENVENUE!
Je relaie assez rarement les appels à mail-art internationaux mais le sujet de celui-ci m'a vraiment interpellée. Tout d'abord, parce que c'est un thème que j'ai envisagé un moment de lancer pour mon propre compte et aussi parce que c'est un thème qui parle à tous et qui concerne toutes les populations du monde.
En voici l'annonce officielle, tout en italien, puis la traduction en français que j'ai pu réaliser grâce à un logiciel gratuit en ligne.
*** Projet international d’art postal lancé par l’association AE ALLEVENT ***
LE PAIN DANS LE MONDE
Participation : ouvert à tous et gratuit, aucun jury les œuvres resteront la propriété de l’association AE ALLEVENT Format : 10 x 15 ou 13 x 18 - format A4 maximum Les nom, prénom, pays d’origine, e-mail, technique et titre de l’œuvre doivent être écrits sur chaque envoi . Les œuvres doivent être envoyées du 12 JANVIER AU 31 AOÛT 2025 à l’adresse postale suivante : AE-ALL EVENT - PIAZZETA PORTA GABOLO 5 - 48013 - BRISIGHELLA (RA) – Italie
Par e-mail, j'ai eu connaissance ce jour de l'organisation d'un premier concours d'art postal lancé par l'Association Rochefort Accueil.
Comme il n'y a encore aucune information à ce sujet sur leur site, je vous en donne la primeur en sélectionnant les infos essentielles (leur communication en pdf de 7 pages étant trop lourde à publier).
Dans un premier temps, voici ce qu'il faut savoir :
- Thème : libre - Date limite d'envoi des oeuvres : 1er décembre 2025
- Adresse d'envoi :
Rochefort Accueil
Atelier "Art Postal"
Quai de la Louisiane
21, avenue Marcel Dassault
17300 Rochefort - France
- 3 créations originales au maximum par participant - concours ouvert gratuitement à tous les publics
- toutes les formes d'expression sont admises, dans les limites acceptées par La Poste - format A5 (la moitié d'un A4) - doit circuler exclusivement par la Poste
- fiche d'inscription à renseigner au dos de l'ouvrage
- aucun signe distinctif du créateur sur le recto de la carte ou de l'enveloppe
- jury public, avec attribution des prix lors de l'exposition qui aura lieu en décembre
Je ne manquerai pas de mettre à jour ce post si l'information complète change de format.
Je souhaite une belle participation à cette Association qui a le mérite de se lancer dans un premier concours d'art postal et j'espère de mes correspondants qu'ils seront nombreux à participer, le département de la Charente-Maritîme étant un haut lieu de l'art postal, particulièrement bien implanté!
La semaine passée, à titre tout à fait exceptionnel et en avant-première sur son reportage écrit, Nadine m'avait adressée sur mon téléphone une vidéo de la traversée de sa bourgade par un troupeau de vaches montant en alpage. Accompagnées de jeunes hommes (les armaillis) et femmes en costumes régionaux, ainsi que les enfants dispensés d'école pour ce jour particulier, la transhumance se fait dans le bruit carillonnant des sonnailles, et l'empressement des vaches qui se souviennent bien de la bonne herbe verte qui les attend là-haut.
C'était court mais terriblement chouette, un véritable spectacle traditionnel à voir et à écouter comme il ne me sera sûrement jamais permis d'en être le témoin un jour! Je te remercie grandement Nadine pour me l'avoir fait partager.
Dans son superbe courrier qui m'arrive aujourd'hui, Nadine me donne bien plus de détails sur cette transhumance dans une enveloppe de tissu entièrement décorée de rubans et galons en rapport avec tous les symboles de l'alpage et de la montée printanière des troupeaux de vaches, jusques-et-y compris un superbe timbre en tissu, représentant le motif de la chemise Edelweiss - fleur emblématique et protégée des massifs alpins.
Ce tissu orne aussi, à ce que je comprends, la chemise des lutteurs qui se rencontrent dans des joutes organisée en Suisse Alemanique une fois tous les trois ans. Ce superbe timbre a été émis à l'occasion de la prochaine édition de la Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres 2025 qui aura lieu en Aout 2025 dans le Canton de Glaris.
Au même titre que la sciure, la chemise Edelweiss est un incontournable de la lutte suisse. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que le motif folklorique soit au centre du timbre-poste émis à l’occasion de la Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres 2025.
Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres 2025 Pays de Glaris
PS : à noter l'engouement très particulier que suscite le port de cette chemise depuis une bonne dizaine d'années : attention aux porteurs de cette chemise voulant incarner la tradition, à ne pas franchir la frontière très délicate pour ne pas verser dans le chauvinisme, ou pire, dans le nationalisme.
*** LA LUTTE À LA CULOTTE ***
Il s'agit de lutte, pratiquée dans de la sciure et en plein air. Les lutteurs portent de grandes culottes en toile de jute (d'où le nom) et bien souvent, la chemise traditionnelle décorée d'Edelweiss.
Le but : mettre son adversaire sur le dos, sans lâcher sa culotte !
Ça pourrait paraître simple comme ça, mais notre super guide Carina nous a raconté que Môssieur Sébastien Chabal en personne était venue faire un peu de lutte Suisse. Et apparemment, c'est tellement physique qu'il a rapidement terminé sur les rotules.
Dans ces tournois, pas d'argent en jeu, mais des chevaux / vaches / machine à laver... du coup, l'ambiance reste très bon enfant. Et il n'est pas rare de voir des agriculteurs assister aux tournois pour racheter les animaux de ferme remportés par les gagnants.
Les petits gestes qui font plaisir à voir : chaque lutte commence par une poignée de mains et le gagnant nettoie toujours le dos de son adversaire à la fin.
Comme cela, l'air de rien, en deux coups de crayons de couleurs, sur une banale feuille de carnet, Marc a croqué une jeune fille en jean, accroupie pour caresser une jolie minette toute noire qui m'a fait penser immédiatement à ma Myrtille (d'autant que j'étais partie quelques jours en Bretagne et qu'elle me manquait beaucoup) .
Lorsque mes doigts carressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s’enivre du plaisir
De palper ton corps électrique....
(Charles Baudelaire)
C'est le commentaire que j'ai fait sur Instagram en voyant son dessin publié, mais j'ignorai alors qu'il en ferait pour moi un envoi d'art postal!
Merci beaucoup Marc, j'admire ta facilité à croquer les scènes de la vie courante, ou bien les passants qui t'interpellent dans leurs attitudes familières : en regardant tes oeuvres, on a presque l'impression que le dessin c'est facile, mais non bien sûr, ce n'est qu'une illusion, car seuls les très grands dessinateurs et peintres ont cette faculté.
Merci pour ce beau cadeau et merci aussi pour le poème de Charles Baudelaire, dont voici le texte complet.
Vincent est l'un des mes correspondants le plus assidu sur mon thème "en mémoire du monde ouvrier" et je l'en remercie vivement.
Il a été inspiré cette fois par un documentaire "504" de Mohamed El Khatib, diffusé sur France3, dont voici le résumé :
Trois chiffres, quatre roues, et des milliers de souvenirs sous le capot. Qu'auraient été les retours au bled sans la 504, cette bagnole capable d'avaler sans broncher les kilomètres, lestée de pyramides de valises, de casseroles et de gazinières? De cet increvable "chameau mécanique" Mohamed El Khatib fait le oteur d'une plongée vivante et intime dans l'histoire populaire. Mêlant son propre récit familial aux témoignages de celles et ceux qui ont vécu cette transhumance estivale vers le Maghreb....
...Derrière l'anecdote des souvenirs vacanciers pointe l'inconfort de ceux qui revenaient au pays dans leurs plus beaux habits, cherchant à incarner prospérité et réussite alors qu'ils "étaient écrasés et broyés toute l'année". Et le mal-être ressenti de 'être plus vraiment d'ici ni complètement de là-bas...(source Telerama n°3891-3892 du 07/08/24).
On y voit une Peugeot 504 chargée à bloc, sur le départ. Ce n'est pas qu'une voiture : c'est un témoin silencieux. Des hommes venus d'Algérie, du Maroc, de Tunisie y ont mis ce qu'ils pouvaient emporter de leur vie.
Ils ont vécu dans les foyers Sonacotra, travaillé dans le béton, le bitume, l'acier, sur les chaines de montage. Leurs mains ont bâti la France, des années 60 à 80, dans l'ombre.
***
Pour illustrer musicalement (comme il l'a fait sur Instagram en publiant le post relatif à cet envoi) Vincent préconise une chanson Ya Rayah, écrite par Dahmane El Harrachi et reprise plus tard par Rachid Taha.
Pour Vincent, cette chanson "parle de ceux qui partent, de ceux qui espèrent revenir, de ceux qu'on oublie". Par ce mail-art, mon correspondant a voulu leur rendre un peu de place car ils n'ont pas laissé beaucoup d'archives, mais ils ont laissé des traces, parfois une photo suffit à les faire réapparaitre.
Cette chanson, Ya Rayah je la connais et je l'ai fredonnée mais j'ignorai tout des paroles.Voici ce qu'en disait Rebecca Manzoni sur France Inter dans son émission Tubes and Co.
Il y a combien de kilomètres entre l’Aveyron et l’Algérie ? Beaucoup je crois.
Mais nous y sommes. Sur les routes de l’Aveyron, c'est l’été. Fenêtres ouvertes et musique à fond. On chante en yaourt : “Ya rayah win m’safar trouh taya wa twali”. On ignore ce que ça dit mais la bagnole devient un club, et tout de suite.
Plus tard, on saura que “Ya Rayah”, ça veut dire “toi qui t’en vas”. Que cette chanson parle d’Ulysse, des arabes, des juifs, des ritals ou de ceux qu’on appelle aujourd’hui “les migrants”. Ça fait du monde. Tous ceux qui quittent. Parfois pour le pire.
Cette chanson dit ceci : Toi le voyageur, où vas-tu ? Tu t’épuiseras et reviendras.Combien de gens peu avisés l’ont regretté avant toi et moi.
Une chanson de l’exil, avec l’espoir au départ et la souffrance pour point de chute. Une chanson écrite à Paris. Dans le Paris immigré du début des années 70. L’auteur, c’est Dahmane El Harrachi, maître du chââbi algérois, dont voici la voix.
Rachid Taha reprend cette chanson une première fois en 1993. En Algérie, ce sont les années noires. Là-bas, et ici, on entend les mots Front Islamique du Salut. “Ya Rayah” passe alors totalement inaperçu.
Taha ressort le titre fin 97 et en Mai 98. Or le 12 Juillet 1998, il se passe ceci…Jacques Vendroux au micro. La France est black blanc beur ! Tout le monde s’aime ! Le monde est merveilleux. A partir de là “Ya Rayah” devient une chanson qui fait le tour du monde et Rachid Taha devient star internationale.
Au début des années 90, il a posé les fondements de l’électro à la sauce arabo–franco–anglaise avec un album injustement méconnu. En 98, la musique électronique française dite French touch explose enfin... et lui fait quoi ? Il remplit un devoir de mémoire.
De ce début de la chanson, il disait : Il suffit d’écouter l’intro jouée au luth pour se rendre compte du respect envers l’auteur, envers son histoire et envers ceux à qui s’adresse cette complainte.
A ce respect de l’histoire, Rachid Taha ajoute une pulsation du futur, conçue par le producteur anglais Steve Hillage. Chaâbi traditionnel et techno s’allient dans la transe. Et "Ya Rayah" réconcilie.
Une réconciliation entre la première génération d’immigrés, que raconte cette chanson. Une génération hantée par le retour au pays. Une réconciliation avec leurs fils et leurs filles qui sont d’ici et qui ont hérité d’une nostalgie pour un pays qu’ils ne connaissent pas.
Ce “Ya Rayah” des dancefloor par Rachid Taha, c’est la fierté, la célébration moderne d’un patrimoine. Des nuits de joie sur des larmes.
Paroles de "Ya Rayah" (Traduction)
"Toi voyageur"
Ô toi qui pars, où que tu ailles, tu finiras par revenir
Combien de gens peu avisés l'ont regretté avant toi et moi
Combien de pays surpeuplés et de régions désertes as-tu vu?
Combien de temps as-tu gaspillé? Combien vas-tu en perdre encore et que laisseras-tu?
Ô toi l'émigré, combien tu t'épuises à force de te démener dans le pays des autres
Le destin et le temps suivent leur course mais toi tu l'ignores
Les difficultés ne durent pas, et toi tu ne construiras, ni n'apprendras rien de plus, ainsi
Ô toi qui pars, où que tu ailles, tu finiras par revenir
Pourquoi ton cœur est-il si triste? Pourquoi restes-tu planté là comme un malheureux?
Les jours ne durent pas, tout comme ta jeunesse et la mienne
Ô le malheureux dont la chance est passée, comme la mienne
Ô toi qui pars, où que tu ailles, tu finiras par revenir
Ô toi qui voyage, je te donne un conseil à suivre tantôt
Vois ce qui te convient avant de vendre ou d'acheter
Ô toi l'endormi, des nouvelles de toi me sont parvenues, il t'est arrivé ce qui m'est arrivé
Ainsi reviens le cœur à son créateur le Très Haut
Ô toi qui pars, où que tu ailles, tu finiras par revenir
Ô toi qui pars, où que tu ailles, tu finiras par revenir
Cher Vincent, je te remercie d'autant plus de cet envoi qui m'a enthousiasmé à plus d'un titre, car, rares sont les personnes, comme toi, qui savent reconnaître l'apport incontestable à notre économie de toutes ces personnes qui ont tout abandonné, au pays, pour trouver du travail en France.
Encore aujourd'hui, les travailleurs immigrés sont indispensables à ce pays, dans toutes les tâches les plus ingrates, les plus difficiles, les moins payées et les plus précaires, souvent sans contrat de travail, voire sans contrat de séjour. Combien sont morts anonyment, coulés dans le béton, ou axphysiés par des émanations toxiques, car non protégés dans les règles de l'art? Ils mériteraient davantage notre respect et notre gratitude.
Et c'est la petite fille d'immigrés italiens, qui te le dit. Un énorme merci à toi!
********* encore un beau coup de La Poste *********
Bien qu'affranchie avec un beau timbre à 2.58 Euros (soit davantage que le prix courant d'un envoi non urgent de moins de 20g) l'enveloppe initiale a été retournée à mon correspondant "parce que le destinataire est inconnu à l'adresse".
Pour me parvenir dans une nouvelle enveloppe libellée exactement de la même manière, Vincent a du s'acquitter d'un nouvel affranchissement de 2.78 Euros,
soit un coût total de 5.36 Euros pour l'acheminement de cette correspondance.
Bravo La Poste qui décidément, n'en rate pas une : non, ce n'est plus une entreprise de service.
C'est toute l'élégance et la grâce des mail-arts de Sylvie dans ce nouvel envoi que je trouve dans ma boite aux lettres, en rentrant de vacances.
Sur un fond blanc, en combinant la partie métallique noire d'un boucle d'oreille, travaillée comme une ferrure ancienne, à quelques tampons dentelles tout à fait bien choisis, et en valorisant le tout par le timbre coeur Givenchy, en rouge et noir plein d'arabesques, Sylvie réalise un somptueux mail-art.
Un grand merci Sylvie, pour ce nouveau beau cadeau! Je suis fan de tes créations, tu sais m'enchanter à chaque fois.
Longtemps après avoir utilisé du tissu pour un ouvrage principal, on s'apprête à utiliser les chutes dudit tissu, avec la bonne couleur du fil restée sur une canette de machine à coudre , c'est quelquefois bien compliqué à la retrouver, lorsque cette dernière est bien cachée parmi les autres;
Le problème est apparemment résolu par une couturière pragmatique : bien suspendue à sa bobine de fil, cette canette inaugure un mode de classement jusqu'à ce jour inégalé.
Merci Thérèse pour le clin d'oeil à l'un de mes thèmes anciens mais toujours en vigueur "tenir à un fil".
Magnifiques ces fleurs de lin qui se balancent au vent ! Je rentre tout juste de la Presqu'île de Crozon où j'ai passé quelques jours : j'y ai vu des floraisons toutes bleues de plantations spontanées de lin sur le bord des chemins, tant au Cap de la Chèvre que du côté de la Pointe des Espagnols.
Et c'est précisément ce bleu que j'aime, celui qui a permis le choix de mon pseudo. Les fleurs bleues au naturel sont si rares et si belles!
Depuis le début 2025, je vous en ai beaucoup parlé, car comme presque deux cent autres personnes j'ai participé à cette formidable entreprise de tricot collective autour de la rue de la "Rep. de St- chamond".
Au fil des semaines et de la diffusion des réalisations sur nos différents réseaux, la liste des tricoteuses et tricoteurs s'est allongée, ce fut un véritable effet boule de neige et nous voici au terme de cette très belle aventure.
Merci à Tony et à Claudette pour l'initiative, merci à tous les participants qui ont fait de cette belle expérience laineuse tout ce qu'il fallait pour en faire une très belle fête.
L'affiche officielle de la manifestation et le programme complet sont désormais disponible : cela se passe du 22 mai au 6 juillet, et il y a plein de choses à voir!
L'union fait la force, n'en doutons jamais. Uni-e-s, nous sommes plus forts pour rêver mais aussi pour rebâtir le monde de demain
Je n'ai pas reçu de nouvelles de France depuis un bout de temps!
Alors pour mailarter pour elle quelque chose susceptible de bien lui plaire j'ai choisi de marier nos centres d'intérêt : voici un amérindien, chevauchant un loup (un cousin de Chaussette, peut-être) par une superbe nuit étoilée éclairée de la lune, dans un paysage sauvage splendide comme il y en a en Amérique du Nord.
Chère France, j'espère que tout va bien pour toi, je te souhaite bonne réception de ce mail-art qui m'a semblé rassembler tout ce que tu aimes.
Un joli petit cheval pommé gris traverse la plaine, chevauché par une grenouille téméraire, sous le regard amusé d'une paire de fourmis volantes, juste à hauteur pour voir le ce spectacle depuis la branche où elles se sont juchées : c'est un spectacle un peu féérique, pour Léo
d'après une illustration tirée d'un livre pour enfant
Depuis quelques mois, je sens Sasha à la fois attirée par les poneys qu'elle voit évoluer en manège au parc près de chez elle, mais en même temps elle est encore tiraillée un peu par la peur.
Comme elle l'a souhaité, je lui ai donc concocté une carte textile sur ce thème pour mettre en évidence les liens unissant la jeune maman et son bambin de poney.
Isabelle connait mon athéisme tout comme elle sait que j'apprécie la dentelle sous toutes ses formes. Alors lorsque je suis tombée sur la photo de cette réalisation exceptionnelle, le jubé du Monastère Royal de Brou, près de Bourg en Bresse, je ne pouvais que chercher à le mettre en valeur.
Photo du jubé du Monastère Royal de Brou trouvée sur le site Guide du Routard - autrice de la photo :Sonia-Fatima Chaoui ·
Ce type d'architecture est devenu rarissime en France. La plupart des jubés ont été détruits à partir du XVIe siècle, en effet le concile de Trente prit la décision que le chœur devait désormais être visible pour les fidèles au lieu d'être caché par les jubés, qui furent donc pratiquement tous détruits, sauf en Bretagne, durant les siècles suivants (et non pas au seul moment de la Révolution Française, comme je le croyais, à tort).
Ainsi au fil du temps, l'exemple de Notre-Dame-de-Paris qui a connu successivement trois jubés différents désormais disparu, est particulièrement symbolique.
Dans une église, le jubé est une tribune formant une clôture de pierre ou de bois séparant le chœur liturgique de la nef. Il tient son nom du premier mot de la formule latine « jube, domine, benedicere » (« daigne, Seigneur, me bénir ») qu'employait le lecteur avant les leçons de matines. En Belgique francophone (Wallonie, Bruxelles), au Luxembourg et au Québec, le mot « jubé » est également utilisé pour désigner la tribune d'orgue située dans le fond de la nef.
Le jubé se compose de trois éléments : la tribune (le jubé proprement dit au niveau de l'arc triomphal qui était souvent souligné par une poutre de gloire), la clôture (dite « chancel ») en bois ou en pierre et le groupe sculpté de la crucifixion (Christ monumental en son centre accosté de la statue de la Vierge et de saint Jean, et parfois des deux larrons) supporté par la poutre de gloire. L'apparition du jubé n'a pas condamné l'existence indépendante des trois éléments dont il est la réunion. De nombreuses églises et chapelles ont continué à être aménagées en conservant isolément leur clôture, leur tribune et leur poutre de gloire suivant la richesse de la paroisse ou le goût des donateurs[
La clôture/chancel a pour fonction d'isoler le chœur (réservé aux clercs et aux seigneurs prééminenciers) des fidèles dans la nef et qui, du fait de sa présence, voient peu ou pas du tout le maître-autel. En cela, il ne peut être comparé avec l'iconostase des Églises chrétiennes orientales, puisque le jubé est un lieu de séparation entre le chœur et les fidèles, alors que l'iconostase est un lieu de passage. Source : Wikipédia
Je te souhaite une bonne réception de ce mail-art, chère Isabelle, ainsi qu'un bel été.
Abracadabra! c'est la première incantation, la formule magique lancée à son public par tout magicien ou prestidigitateur, même débutant.
Abracadabra, c'est aussi le thème retenu cette année par l'Association Lettres et Images de Gradignan, pour son appel à mail-art annuel. Dans ce cadre, j'ai choisi d"illustrer la carrière d'un maître magicien, Robert Houdin considéré comme le père de la magie moderne.
De son vrai nom, il s’appelait Jean-Eugène Robert, mais pour la scène et pour l’éternité il est Robert-Houdin, le plus grand illusionniste français, considéré encore aujourd’hui comme « le père de la magie moderne ».
D’abord horloger comme son père, il se passionne pour les inventions et les créations d’automates. Mais en 1844, Robert-Houdin se lance dans ce qu’il considère comme sa vraie vocation : la magie. Un pari risqué mais qui se révèle payant.
Dès 1845, dans le petit théâtre qu’il ouvre rue de Valois, à côté du Palais-Royal à Paris, la foule se presse aux Soirées fantastiques de Robert-Houdin. Comment ne pas être fasciné par les automates magiques et les tours qu’il invente, aux noms évocateurs : l’Oranger merveilleux, la bouteille inépuisable, le coffre transparent ou le Voltigeur au trapèze . Même le roi Louis-Philippe et, à Londres, la reine Victoria succombent à la magie de Robert-Houdin.
Image originale - Robert-Houdin Inauguration de son théâtre en 1845 - Collection François Bost- source Gallica
Oh comme je suis gâtée aujourd'hui par Nadine, notre Mamymail du Nord! Son mail-art provoque un double effet Kiss Kool sur le thème de la musique et de la danse !
Tout d'abord elle célèbre le compositeur Ravel et son oeuvre la plus connue, le Boléro, conçue avec une économie de moyens en 1928 et surtout prévue pour être de la musique sur laquelle danser.
Nadine ne pouvait pas mieux tomber pour me faire plaisir car c'est un morceau qui me fait toujours beaucoup d'effet : je suis à chaque fois envoutée, lorsque j'en entends les premières mesures, c'est comme une entrée dans une transe... et je ne l'ai jamais aussi bien vu dansé que par Jorge Don, que l'on peut trouver aussi dans le film de Claude Lelouch, les uns et les autres.
Chère Nadine, un très grand merci pour ce bel envoi.
la magnifique interprétation du Boléro par Jorge Don, sur une chorégraphie de Maurice Béjart -vidéo publiée sur la chaine Youtube de Elenapril
*** Le compositeur Maurice RAVEL (1875-1937)***
Maurice Ravel naît à Ciboure, près de Saint-Jean-de-Luz, le 7 mars 1875. Il hérite la minutie mathématique et l’esprit inventif de son père, un ingénieur suisse, quand sa mère basque l’imprègne de culture et de chants hispaniques. Au Conservatoire de Paris (1889-1905), Ravel étudie le piano, l’harmonie et la composition auprès de Bériot, Gedalge et Fauré. Très personnelles, ses premières œuvres (Pavane pour une infante défunte, Jeux d’eau, Quatuor à cordes) ne l’empêchent pas d’échouer à cinq reprises au concours du Prix de Rome, ce qui déclenchera en 1905 le scandale à l’origine de « l’affaire Ravel ». Miroirs, Gaspard de la nuit, ses Valses nobles et sentimentales, ses Histoires naturelles et L’Heure espagnole le distinguent cependant par l’originalité de leur langage, leur verve, leur pouvoir d’expression. Manifeste dès la Rapsodie espagnole, son génie orchestral s’épanouit dans Daphnis et Chloé, créé par les Ballets russes en 1912 au Châtelet. Engagé volontaire, il conduit des camions militaires près de Verdun en 1916. Son Tombeau de Couperin est écrit en hommage à des amis morts pour la France. La Sonate pour violon et violoncelle l’est à la mémoire de Claude Debussy. Ravel, qui s’était opposé au bannissement de s œuvres germaniques pendant la guerre, refuse la Légion d’honneur en 1920, en pleine composition de La Valse. Installé à Montfort-l’Amaury, Ravel connaît le succès avec L’Enfant et les Sortilèges (1925), dont Colette signe le livret, et surtout avec l’envoûtant Boléro, commande d’Ida Rubinstein, créé à l’Opéra de Paris (1928). En 1932, son Concerto pour piano est dédié à Marguerite Long, le Concerto pour la main gauche au pianiste autrichien Paul Wittgenstein. Atteint d’une maladie neurologique, Ravel ne peut plus composer à partir de 1934. Mort à Paris le 28 décembre 1937, il repose au cimetière de Levallois-Perret.
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L’histoire du "Boléro" de Ravel
extraits d'une explication de Laure Dautriche sur Europe1 en 2018
Le Boléro de Ravel a été composé pendant l'été 1928. C'est l'une des pièces les plus célèbres de tout le répertoire musical. En effet, qui n'a pas été envoûté dès la première écoute du Boléro de Ravel ? Même si l'oeuvre est aujourd'hui souvent jouée en version de concert, A l'origine, c'est une musique de ballet ! C’est l’une des amies de Ravel, une ancienne danseuse étoile des Ballets Russes qui demande au compositeur d'écrire une musique sur laquelle elle pourrait danser. Elle aimerait un ballet dans le goût espagnol. Ravel pense à cette danse à trois temps, venue de l'Espagne : le Boléro. Pourquoi ne pas inventer une musique de ballet sur un motif simple, qui serait le ferment d’une nouvelle expérience ? Ravel cherche une idée. Alors qu’il séjourne sur la côte Basque en ce mois de juin 1928, un matin de juillet, il tapote une mélodie au piano. Et choisit surtout comme socle une cellule rythmique. C'est son point de départ pour composer, la contrainte qu'il s'est fixée. Le Boléro vient de naître.
La réussite de la pièce repose sur la répétition obsédante de 16 mesures. Reprise par les instruments successifs. Il remplit ainsi un vide initial avec tout l’orchestre progressivement. Ravel répète ces quelques notes sans cesse, sans changer la mélodie, mais en faisant monter graduellement l’orchestre. Ravel aurait dit alors à un interlocuteur : "Avec un peu de chance, ça marchera".
Ravel ici casse clairement les cadres de la musique, ça ne ressemble en rien à ce qu'on entendait avant. En cette période de l'entre deux guerres, c'est l'occasion d'expérimenter quelque chose de radicalement nouveau. A la même époque, en Peinture, certains manifestent déjà une volonté de faire table-rase, de peindre de façon abstraite. Ravel est séduit par le concept, Cherche-t-il à le porter en musique ? Sans doute, oui. Il s'interdit donc de varier une longue mélodie. Il n'y a pas d'accélération, pas de changement de rythme. Juste une augmentation progressive de la masse instrumentale. C'est une page grandiose écrite avec le matériau le plus économe possible.
La mélodie paraît simple et pourtant, essayez de chanter le Boléro ou de siffler quelques notes ? Pas si facile... Les variations sont subtiles. Jamais la monotonie ne s’installe. Pendant 17 minutes, la caisse claire joue le même rythme : 4.000 coups de baguette. Avec le crescendo de l’orchestre. Il commence seulement avec la caisse claire et la flûte et augmente la masse instrumentale. Avec une mélodie qui a quelque chose d'hypnotique. En entendant l'oeuvre terminée, une auditrice aurait crié: "Au fou !" Ravel a alors répondu : "Celle-là, elle a compris". Le Boléro est devenu un tube qui n'a cessé d'inspirer le monde des arts depuis sa création. Cinéastes, chorégraphes ou musiciens ont utilisé le Boléro. Les humoristes Pierre Dac et Francis Blanche ont même fait une version vocale du Boléro en 1959.
Et en tout cas, le succès du Boléro est immédiat juste après l'été 1928 : l'oeuvre se voulait expérimentale et elle devient un succès ! La partition est tellement bien écrite, pour tous les instruments que les orchestres s'en emparent ! Le succès ne fait que commencer. Tous les orchestres au 20e siècle vont la jouer. Vers la fin de sa vie, Ravel expliquait : "Je n'ai écrit qu'un seul chef-d'œuvre, le Bolero, malheureusement il ne contient pas de musique". Quelques années plus tard, peu de temps avant de mourir, Ravel qui est alors au Maroc, peut toutefois mesurer l'étendue de sa gloire : au milieu du brouhaha des rues, il entend alors un télégraphiste siffler son Boléro.
*** les 150 ans de l'opéra Carmen ***
Nadine a complété son mail art avec un autre timbre : celui en grand format édité pour fêter les 150 ans de l'Opéra Carmen de Georges Bizet, certainement là encore, l'opéra français le plus connu et le plus joué au monde.
[EXTRAIT] CARMEN de Bizet - Habanera (Gaëlle Arquez) - Vidéo publiée sur la chaine Youtube de l'Opéra de Paris enregistrement de 2022 à l'Opéra Bastille
Pourquoi Carmen est-il l'opéra le plus joué dans le monde ? vidéo publiée sur la chaine youtube de l'Opéra Comique
Quel plaisir que ce beau mail-art de Michèle qui m'arrive aujourd'hui!
Tout en cumulant plusieurs de mes thèmes préférés (timbre de circonstance, la couleur bleue, une passementerie textile, et la découverte d'une activité pratiquée par un peuple premier), Michèle a tiréde l'ouvrage "Histoire Générale des Choses de la Nouvelle Espagne" par F. Bernardino de Sahagun des informations fort intéressantes sur le métier de plumassier chez les Aztèques, tel que pratiqué avant l'arrivée des Espagnols au Mexique.
A l'époque des Aztèques, c'était un artisan parmi les plus respectés, il assemblait les plumes pour fabriquer manteaux, étendards ou "mosaïques" dont il ornait les vêtements. La matière première, la plume, est fragile et délicate.
Oeuvre originale : Artisans plumassiers aztèques au travail, extrait du « Codex florentin » de Bernardino de Sahagun
Aujourd'hui en France, c'est un métier d'art où l'artisan confectionne surtout des vêtements, des accessoires (coiffes, bijoux, broches, minoches...) et parfois des costumes pour des pièces de théâtre, comédies musicales, cabarets, des films etc. Il conçoit également des éléments de décoration.
Merci Michèle pour ce beau cadeau et pour avoir si bien mis en scène le timbre français sur ce métier d'art . Quant à l'ouvrage dont cette image est tirée, je vais essayer de me le procurer, car il semble plein de beaux enseignements sur les Aztèques et leurs pratiques ancestrales.
***
Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne
par Bernardino de Sahagún
S'il est un livre qui, à lui seul, a sauvé la mémoire d'une civilisation entière, c'est bien celui du frère franciscain Bernardino de Sahagùn. Arrivé au Mexique en 1529, il a passé sa vie au cœur du peuple indien, jusqu'à sa mort à 90 ans ; il s'est entièrement consacré à recueillir, avec acharnement, passion et méthode, tout ce qui était encore vivant du patrimoine culturel des anciens Mexicains. On lui doit la majeure part des connaissances que l'on peut avoir aujourd'hui de la langue nahuatl et en somme inestimable de témoignages de première main sur la vie, l'art, les sciences et l'histoire es aztèques. Pendant soixante ans, Sahagùn a fait partie des Espagnols qui, comme Bartolomé de Las Casas, ont poursuivi le rêve de la fondation d'une nouvelle civilisation, d'une nouvelle nation, évangélisée certes, mais ne reniant pas le passé des peuples indiens. Rêve constamment bafoué par les conquérants. Le travail même de Sahagùn a été nié. En 1577, Philippe II ayant interdit toute recherche sur les civilisations indiennes, le manuscrit de son premier travail, achevé, lui est confisqué, ses brouillons mêmes disparaissent. Il consacre ses dernières années, ses forces déclinantes, à reconstituer fiévreusement son œuvre. Après sa mort, celle-ci est restée si bien caché que l'Histoire générale n'est redécouverte qu'en 1730 et publiée cent ans après, et d'autres textes bien plus tard encore, dans le cours du XIXe siècle ! Dans son importante introduction, Jean Rose, qui est l'auteur du choix des textes présentés ici, dégage le portrait de l'homme et de la pensée aztèques à partir de l'œuvre de Sahagùn et dresse une évaluation de la valeur et des limites de son témoignage.
Pour ceux qui ont suivi les épisodes précédents, sachez que le pari fou de Tony et de Claudette -son acolyte de Saint-Chamond- est largement réussi! Ce ne sont pas 100 mais 370 mètres d'écharpes qu'un collectif de tricoteurs et tricoteuses de la France entière (et même d'Italie et de Suisse) ont tricotées au total.
Tant à Voiron qu'à Saint-Chamond un travail énorme a été entrepris pour coudre bout à bout tous les morceaux d'écharpes, chacun d'entre eux étiqueté avec le nom d'un des artistes laineux qui se sont ralliés à ce beau projet. Tout cela va être exposé dans la fameuse avenue de la République de Saint Chamond tout la durée de la 13e Biennale internationale du Design de St Etienne qui démarre le 22 mai prochain (festival off).
Sur la page Instagram de Tony, j'ai pu récupérer un article du Dauphiné Libéré qui se fait l'écho de cette manifestation exceptionnelle et du bel élan qu'elle a su mobiliser pour créer du lien, du beau, du chaleureux dans une belle réalisation collective.
Crédit photos : Tony Mazzochin sur sa page Instagram
Si vous avez la chance de passer dans cette région à compter du 22 mai et je crois jusqu'au 6 juillet prochain, ne ratez pas d'aller voir cette installation, d'une ampleur unique!
Merci à Tony encore une fois d'avoir su nous fédérer autour d'un nouveau de ses projets fous, comme on adore! Merci à lui d'inventer chaque année des prouesses à partir de rien, mais qui font très chaud au coeur de tous ceux qui sont à ses côtés pour créer ensemble du lien, du partage et de la convivialité ! Plus que jamais, continuons avec Tony de tricoter le monde dont nous rêvons!
En visualisant l'écriture sur l'enveloppe et le coup de pattes du dessinateur pour cette ronde de chats noirs, j'ai deviné qu'il s'agissait de la réponse de l'artiste bédéiste et mailartiste Philippe Chambon, au tout premier courrier que j'ai osé lui envoyer le mois dernier.
Bien connu des amateurs sous le pseudonyme de Fildefer, un personnage bien singulier comme vous pouvez le voir sur la carte postale ci-dessous, Philippe s'adonne depuis quelque temps plutôt à la conception de tableaux remplis de petits personnages ronds, très expressifs et très colorés, qu'il a pris l'habitude aussi d'adresser à ses correspondants en art postal sur le support cartonné de petit format, qu'est le sous-bock pour la bière.
Sur Intagram où je visualise régulièrement ses créatuibs, je peux vous dire qu'il a une belle collection de sous-bock décorée sur le thème des albums de rock de sa jeunesse, très réussie. Il y a aussi de très beaux échanges entre Philippe et Eric Babaud, toujours sur des sous-bock, génialissimes.
Je suis ravie de recevoir à la fois une enveloppe et un sous-bock décoré, c'est super gentil à toi Philippe de m'avoir répondu. A moi de voir pour la prochaine fois quel thème te ferait plaisir.
Sur son blog, à la rubrique "Les Fromages rient mais pas tous", Christian vient de publier après l'avoir réalisée une série de têtes de personnages tous plus farfelus les uns que les autres, en partant du fond de boites à fromages (à camembert mais pas que) et bien sûr, comme à l'accoutumée, il les a afflublé de patronymes totalement déjantés.
Je vous présente donc Amédéus Pourpataché, aux yeux bleus perçants, avec sa trogne incroyable et sa chevelure décoiffante, qui vient tout juste de choir au fond de ma boite aux lettres, disparaissant totalement sous les magazines.
Amédéus à gauche tel qu'il est parti du Boulou, à droite tel qu'arrivé à destination
Pour ceux qui pensent que des pièces en 3D ne peuvent pas circuler par la Poste aussi librement sans protection, voici sa photo avant /après le voyage. Intact ! Merci La Poste.
Merci de ce cadeau et de ta folie créatrice et joviale, cher Monsieur R. Grâce à toi, la journée est un peu moins morose.