L'appel à mail-art textile de 2017 organisé par la Fête du Fil de Labastide-Rouairoux
concerne cette fois-ci "Le monde du spectacle".
Voici ma première contribution pour leur exposition
concerne cette fois-ci "Le monde du spectacle".
Voici ma première contribution pour leur exposition
Dans son catalogue de 1910, MAZO
annonce « L’avenir le plus
brillant est réservé aux projections d’ombres, qui sont infiniment plus
artistiques que le cinématographe. Elles résultent de l’intime collaboration de
la poésie, de la musique et de la peinture ». Jusqu’au début du XXe
siècle les spectacles d’ombres sont très répandus, aussi bien dans les salles
de spectacle que chez les particuliers, sans oublier diverses institutions,
organismes ou écoles. Ce spectacle est présenté par des amateurs avec des
moyens hétéroclites, mais assez complets, devant une assemblée d’une vingtaine
de spectateurs composée à parts égales d’enfants et d’adultes. L’écran
peut aussi être placé dans l’embrasure d’une porte ouvrant sur deux pièces
contigües dont l’une sert de “cabine de projection” tandis que l’autre devient
“salle de spectacle” le temps de la représentation .Les deux lanternes de
projection sont dissemblables ; peut-être l’une d’elles est empruntée ou
louée. La lanterne du haut permet d’utiliser simultanément des plaques
horizontales et verticales. Elles reposent sur un support réglable adapté à la
projection. Il permet de décaler les lanternes afin de ne pas gêner la
manipulation des plaques. L’écran est composé d’un bâti démontable, joliment
décoré d’étoffes décoratives qui lui donnent l’aspect d’un petit théâtre. Sur
le fronton est inscrit le type de spectacle “Ombres Lumineuses” ainsi
que le nom de MAZO, ce qui laisse supposer que l’ensemble a pu être loué ou
acheté chez ce fabricant “d’appareils, d’accessoires et de vues pour la
projection”. Le présentateur et son accompagnatrice au piano possèdent chacun
une petite lampe de conférencier permettant de voir dans l’obscurité leurs
texte et partition.
Enfin la pièce d’ombres représentée
est “L’Aigle” qui est décrite dans le catalogue MAZO de 1910. « Grande
épopée en douze tableaux, poème et musique de G. FRAGEROLLE, dessins de E.
COURBOIN. Cette pièce a trait aux faits importants de l’épopée
napoléonienne. Elle se compose uniquement de chants et dure 28 minutes. Ce
sujet a eu 150 représentations consécutives au Logis de la Lune Rousse, à
Paris. »
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