Oh comme me voilà gâtée ! Cela me ramène une bonne grosse soixantaine d'années en arrière, lorsqu'à l'école communale, nous apprenions à broder l'alphabet (pour chiffrer notre trousseau). En couture, nous devions savoir faire les reprises pour prolonger la vie des chaussettes ainsi qu'être capable de raccomoder, de rapiécer en posant des pièces de tissu en couture anglaise, l'idée étant de faire de nous de bonnes ménagères en plus de filles éduquées par les enseignements élémentaires.
Faire du neuf avec du vieux, n'était pas une option de bobo à la fin des années 50 et au début des années 60 : c'était une nécessité économique pour bien des foyers ruraux.
Comme moi, Nadine mesure l'évolution des habitudes, tant dans la lingerie de maison que pour les acquisitions de vêtements : aujourd'hui, d'un clic sur leur smartphone, les jeunes filles et les jeunes femmes commandent sur internet à l'autre bout du monde de la "fast-fashion" des vêtements de faible qualité conçus pour être très vite démodés et donc jetés car non recyclables. De plus, ils sont souvent fabriqués par des personnes exploitées, sous-payées quand ce n'est pas par des enfants.
Le monde tourne à l'envers et il doit y avoir sûrement un juste milieu : bref, je viens de me prendre une bonne volée de nostalgie, même si je ne considère pas que tout était mieux avant.
Merci beaucoup Nadine, pour cette belle enveloppe brodée à la main.Bonnes vacances en France!
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