Le Jardin de la Terre, conçu à Arlanc, dans le Puy-de-Dôme - publication Hortus Focus, le vivant d'abord |
Généralités :
Format A5 de préférence, A4 maxi - pas d'ATC - timbre et adresse au recto
Création libre - Appel permanent
Format A5 de préférence, A4 maxi - pas d'ATC - timbre et adresse au recto
Création libre - Appel permanent
2023 - Il y avait un jardin qu'on appelait la Terre... (JT)
Fonte des glaciers et de la banquise, dégel du permafrost sibérien, disparition très rapide de la biodiversité animale et végétale, inondations et incendies à grande échelle, périodes de sécheresse et canicules à répétition : à l'échelle du monde comme à celle de notre pays, l'année 2022 a connu des sommets dans la dégradation rapide de notre environnement.
Depuis que je suis grand-mère et que je songe au monde de demain dans lequel devront vivre nos petits-enfants, j'avais très envie de lancer un appel à mail-art sur le thème de notre Terre -mère Nature- et sur la nécessité de préserver le vivant!
Il me fallait juste amener le sujet avec douceur et poésie et c'est Georges Moustaki avec cette superbe chanson qui m'en a fourni l'impulsion. Ecoutez bien le premier couplet créé en...1971!
Il y avait un jardin
C'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent
Entre l'acier et le bitume, entre le béton et l'asphalte,
Et qui ne sauront peut-être jamais
Que la Terre était un jardin.
Il y avait un jardin qu'on appelait la Terre.
Il brillait au soleil comme un fruit défendu.
Non, ce n'était pas le paradis ni l'enfer
Ni rien de déjà vu ou déjà entendu.
Lalala, lalala, lalala
Il y avait un jardin, une maison, des arbres,
Avec un lit de mousse pour y faire l'amour
Et un petit ruisseau roulant sans une vague
Venait le rafraîchir et poursuivait son cours.
Il y avait un jardin grand comme une vallée.
On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons,
Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée
Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas nom.
Il y avait un jardin qu'on appelait la Terre.
Il était assez grand pour des milliers d'enfants.
Il était habité jadis par nos grands-pères
Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents.
Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître,
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus?
Où est cette maison toutes portes ouvertes,
Que je cherche encore mais que je ne trouve plus?
Il y avait un jardin grand comme une vallée.
On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons,
Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée
Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas nom.
Il y avait un jardin qu'on appelait la Terre.
Il était assez grand pour des milliers d'enfants.
Il était habité jadis par nos grands-pères
Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents.
Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître,
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus?
Où est cette maison toutes portes ouvertes,
Que je cherche encore mais que je ne trouve plus?
Georges Moustaki - 1971
J'ai déjà pu constater une récente et fragile prise de conscience citoyenne dans la jeune génération surtout, mais pas uniquement. Des gens comme vous et moi ont envie de dire stop à la privatisation de l'eau -qui doit rester un bien commun- et à l'artificialisation des sols pour construire toujours plus d'autoroutes ou d'aéroports.
Tout est une question d'éducation et nous, adultes et seniors, avons à aider et encourager nos petits-enfants à protéger, restaurer, récupérer, économiser, recycler, à savoir apprécier ce qu'ils ont déjà et qui permet de vivre bien tout en évitant de gaspiller les ressources précieuses que sont l'eau et les énergies.
Alors si vous avez envie de vous exprimer sur ce thème si vaste et/ou sur tout ce qui est abordé dans la chanson, n'hésitez pas à m'envoyer vos créations mail-artistiques. D'avance je vous en remercie.
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