Un troisième carnet à quatre mans est resté trop longtemps en souffrance dans mon atelier. J'ai enfin pu trouver l'inspiration pour le nourrir... pourtant le sujet est vaste, mais j'ai eu un tel passage à vide ces derniers mois que je n'ai plus été capable de créer quoi que ce soit. Je suis contente que l'envie soit revenue : j'ai pu composer cette double page et l'envoyer à mon amie Michele.
Contrairement à ce qui s'est passé tout au long des siècles, l'homme ne s'est plus contenté de prélever ce dont il avait besoin pour vivre, non il s'est gavé de tout ce qui pouvait être exploité pour s'enrichir : il a développé des cultures intensives bourrées d'engrais, souvent au mépris des autochtones, quitte à provoquer des famines, des guerres ou des sècheresses en voulant également s'approprier l'eau.
Oui, hélas, l'homme s'est vraiment cru le maître du monde ; il a voulu domestiquer toute la nature pour en tirer le maximum à son profit, sans voir les dégâts irréversibles que cela pouvait provoquer : trop de mines et trop de fracturations pour exploiter le sous-sol, trop de déforestations pour privilégier les monocultures plus rentables, trop d'imperméabilisation des sols par des bitumes et autres revêtements étanches, etc..., bref trop de ravages provoqués dans la faune et la flore au point de détruire le nécessaire équilibre de la biodiversité, indispensable à la vie.
Et maintenant que le mal est fait , avec le dérèglement climatique lié aux activités humaines depuis l'ère industrielle, nous voyons désormais combien l'ensemble a été fragilisé en à peine un siècle et demi ! Dans le même temps, la population mondiale a continué de croitre (bientôt huit millards d'êtres humains) et donc ses besoins également, tandis que les espaces naturels vierges où faune et flore pouvaient tranquillement s'épanouir, se sont rétrécis comme peau de chagrin.
Alors quoi faire maintenant sinon apprendre à nos petits-enfants à s'émerveiller de voir une abeille butiner, de voir une chenille se transformer en papillon...etc..., Leur faire comprendre que la nature est le plus beau cadeau qu'il nous ait été donné et qu'il nous appartient à tous de veiller sur elle et de la faire respecter.
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