C'est le nom en basque du piment d'Espelette, mais je suis certaine que vous l'aviez reconnu.
Dès qu'on arrive dans ce coin-là du Pays Basque, on ne peut pas les rater, à sécher en longue grappes sur les façades des maisons typiques, toutes peintes avec la couleur rouge sang de boeuf.
Et voyez en 3D un véritable poivron d'Espelette réalisé en papier mâché: Ursu, quel artiste tu es!
Outre l'AOC qui lui fut attribué en 2000, cette épice dispose maintenant d'une AOP depuis 2008.
On le trouve dans de nombreuses préparations culinaires locales comme les quenelles de brochet, la piperade, l'axoa, le poulet basquaise, le jambon, les patés, etc... Pas plus fort en bouche que le poivre, le piment d'Espelette est commercialisé sous différentes formes (transformation en poudre, bien sûr, mais aussi en purée, en huile et en gelée). Il relève le foie gras cuit et on le trouve maintenant aussi dans le caramel, le chocolat, la moutarde le ketchup et même le vin.
La fête annuelle qui lui est consacrée le 4e week-end d'octobre, rassemble quelque 20000 personnes soit 10 fois plus que la population normale d'Espelette. Cette célébration est inscrite au patrimoine culturel immatériel en France depuis 2014.
Merci à Jean-Paul, qui, à son habitude, m'a fourni toute une documentation
sur ce produit dont je n'ignore plus rien.
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