9 février 2016

Saint-Valentin, pour Marielle

dans le cadre du jeu de la carte postale et du texte inventé, lancé par Fred, 




avec ce texte composé des mots imposés en gras : 




Soirée du  14 février ,  j’attends Valentin.
Tout est fin prêt : la cheminée crépite, il y a du champagne au frais et quelques toasts à déguster comme on les aime.
Ce soir pourtant, j’ai  peur de provoquer une catastrophe : j’ai égaré les 3 jolis coquillages qu’il  m’a offerts le jour de notre rencontre. Talismans de notre amour, ce serait un mauvais présage si je n’arrive pas à remettre la main dessus avant nos retrouvailles.
Réfléchissons. Regardons  dans la cuisine, non.  Dans le tiroir de la table de nuit de notre chambre, non plus. Dans le garage alors, mais non quelle idée!  Dans la cave : sûrement pas.  Reste le séjour mais là non plus. Trois quarts d’heure plus tard, lasse d’arpenter en vain la maison de bas en haut, j’abandonne à contre-coeur.  Où les ai-je donc laissés ?
Mais voilà déjà que j’entends le timbre de la bicyclette de  Valentin, annonçant  joyeusement son retour. Panique.  Un ultime regard alentour,  un dernier tri sur l’étagère de l’entrée et là  miracle, cela me revient : ils sont là blottis dans un  mouchoir en dentelle, au fond de mon sac à main du dimanche.
C’est  le cœur léger que j’ouvre la porte à mon Valentin , tout essoufflé par la montée de la côte  mais réjoui,  son petit  bouquet de violettes à la main.
Valentine.