29 avril 2022

Brassens rendant hommage au brin de muguet, pour Gisèle

Pour respecter cette tradition du premier mai que j'aime, j'ai pu faire une composition mêlant fleurs de muguet, un petit chat et de la poésie à la Brassens, et choisi d'offrir ce cocktail improbable à Gisèle, comme porte-bonheur et porte-chance. 
Illustration d'après une carte postale ancienne
Je t'en souhaite bonne réception Gisèle, ainsi qu'un très beau dimanche de 1er mai.

Discours des fleurs
Le premier Mai, c’est pas gai
Je trime a dit le muguet
Dix fois plus que d’habitude,
Regrettable servitude.
Muguet, sois pas chicaneur,
Car tu donnes du bonheur
Pas cher à tout un chacun.
Brin de muguet,
Tu es quelqu’un.
Citation de Georges Brassens

Quand le muguet s'affiche, pour Nadine

Pour Nadine, c'est une chanson et une musique évoquant le plaisir de la valse qui me donnent l'occasion de célébrer autrement la célèbre petite fleur porte bonheur que l'on s'offre tous le jour du 1er mai, pour donner du bonheur et de la chance à celui qui la reçoit.

D'après une partition ancienne, pour une chanson dédiée au muguet ,
Editeur Christine - Faubourg St Martin, Paris
Chère Nadine, j'espère que ce mail-art humoristique pour te souhaiter une belle journée de 1er mai te parviendra bien et que tu passeras un très beau dimanche.

Poésie et muguet avec Robert Desnos, pour Daria

Compte tenu des délais d'acheminement du mail-art de Daria pour me parvenir, je lui fait une prompte réponse. Le 1er mai est aussi fêté en Russie, mais je ne sais pas si c'est le muguet la fleur qui en est l'emblème... peut être une autre fleur symbolisant le printemps.

Quoi qu'il en soit, Daria, je te fais part de notre tradition française, car à cette occasion, nous nous offrons des brins de muguet porte-bonheur et pour la chance toute l'année. 

bouquets de muguet issus de cartes postales anciennes,
photo de 1924 du poète Robert Desnos -source Wikipédia 

Je t'en souhaite bonne réception Daria.

Cette tradition est illustrée ici par un poème de Robert Desnos, grand poète et journaliste, qui fut déporté et mourut à l'age de 44 ans dans le camp nazi de Therezenstadt, des suites d'un typhus.
Le muguet
Un bouquet de muguet,
Deux bouquets de muguet,
Au guet ! Au guet !
Mes amis, il m’en souviendrait,
Chaque printemps au premier mai.
Trois bouquets de muguet,
Gai ! gai !
Au premier mai,
Franc bouquet de muguet.

Beaux brins de muguet, pour Christophe

Pour Christophe et son épouse qui m'ont tellement bien accueillie du Festival du Mail-Art fin mars à Vienne, j'ai réalisé ce mail art avec les clochettes d'un beau muguet parfumé pour leur porter bonheur et chance, accompagne de deux colombes, porteuse de notre espoir à tous de voir bientôt se terminer ces guerres terribles pour les peuples qui souffrent.

Illustration tirée d'une ancienne carte postale
Je te souhaite bonne réception de ce mail-art et te souhaite de passer un très beau dimanche de 1er mai.

Bouquet de mai et clochettes parfumées, pour Sabine

Lorsque j'habitais enfant à la campagne, nous allions tous les ans dans les bois communaux pour cueillir du muguet... le sous-bois était également tapissé de jacynthes sauvages et le coucou chantait... c'était l'éveil du printemps, plein de senteurs nouvelles embaumaient l'air.

Alors, même s'il est virtuel, voici pour toi Sabine, un beau petit bouquet de clochettes bien parfumées.
D'après l'illustration d'une ancienne carte postale
Je te souhaite une bonne réception de ce mail-art, et une belle fête de 1er mai. 

Brassée odorante de mai, pour Thérèse

Même si je n'ai pas pu tout à fait le réaliser selon mes véritables aspirations (manque de tissu de fond), par ce mail-art, Thérèse,  je t'adresse un beau petit bouquet de muguet virtuel, bien parfumé, pour qu'il te porte bonheur et chance... ce n'est pas du luxe en ce moment.

d'après une illustration relevée sur une ancienne carte postale
Je t'en souhaite bonne réception, Thérèse, ainsi qu'un beau dimanche de 1er mai.

"Il est revenu le temps du muguet", pour Tony et Stéphanie

Le temps du muguet c'est aussi celui du renouveau et celui de l'amour, comme l'a si bien chanté Francis Lemarque, auteur, compositeur dans sa célèbre chanson "il est revenu le temps du muguet".

Quoi de mieux donc qu'un très beau brin de muguet en dentelle aux fuseaux pour nos deux tourtereaux  Tony et Stéphanie, à qui je souhaite bonheur et chance?

Le temps du muguet
Il est revenu, le temps du muguet
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais
Jusqu'au banc où je t'attendais
Et j'ai vu refleurir
L'éclat de ton sourire
Aujourd'hui plus beau que jamais

Le temps du muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà seront fanés
Pour nous deux rien n'aura changé
Aussi belle qu'avant
Notre chanson d'amour
Chantera comme au premier jour

Il s'en est allé, le temps du muguet
Comme un vieil ami fatigué
Pour toute une année, pour se faire oublier
En partant il nous a laissé
Un peu de son printemps
Un peu de ses vingt ans
Pour s'aimer, pour s'aimer longtemps

Francis Lemarque

Le temps du muguet est une chanson qui raconte l'amour. Un amour qui va éclore en même temps que le muguet et qui reste encore longtemps même après sa fanaison. Cette chanson est un symbole du printemps, de la vie, de l'amour mais aussi de la fête du travail.

Les paroles de la chanson "Le temps du muguet" ont été écrites par Francis Lemarque et mises en musique sur un air très connu en Russie : "Les nuits de Moscou" alors composé par Vassily Soloviev-Sedoï et Mikhaïl Matoussovski.

vidéo publiée sur Youtube par le site des Plus grandes chansons
 ***
Francis LEMARQUE: poète, musicien et...résistant.
Francis LEMARQUE ( Nathan KORB ) est né le 25 novembre 1917 à Paris. 
Ses parents, Juifs, sont arrivés en France quelques années plus tôt fuyant les pogroms d'Europe de l'Est. Sa mère est originaire de Lituanie et son père de Pologne. Nathan grandit dans le quartier de la Bastille. L'appartement de la famille KORB se situe au premier étage d'un bal musette, le Bal des Trois Colonnes. Francis/Nathan est donc un gamin de Paris comme il le chantera plus tard. Il quitte l'école à 11 ans pour travailler en usine.
En 1933, son père meurt de tuberculose. Alors adolescent, Nathan s'intéresse de plus en plus à la musique, fasciné par les bals musettes.
Vers 1934, Nathan et son frère intègrent le groupe Mars, issu du groupe Octobre. Au sein de ce groupe qui développe une culture d'avant-garde, les frères KORB créent un duo qu'ils nomment les Frères Marc, sur les conseils de Louis ARAGON.
En 1936, avec le Front populaire, le duo trouve l'occasion de chanter dans les usines et tous les lieux où la lutte ouvrière est en action. Ils font la connaissance de Jacques PREVERT avec lequel Nathan/Francis devient très ami. Celui-ci les met en relation avec Joseph KOSMA, célèbre compositeur de "les Feuilles mortes".
Avec l'arrivée de la guerre, la vie devient plus difficile surtout pour une famille juive. Nathan est mobilisé et affecté à des activités musico-théâtrales de l'armée.
En 1940, il passe en zone libre et s'installe à Marseille. Il y rencontre un agent artistique, Jacques CANETTI. Celui-ci l'aide à continuer en solo sa carrière de chanteur sous le nom de Francis LEMARQUE. Il fait quelques tournées en Afrique du Nord dont une semaine de récitals avec le guitariste gitan Django Reinhardt.
Suite à la déportation de sa mère, il entre dans la Résistance, sous le nom de Mathieu HORBET. Il est arrêté et emprisonné quatre mois. Libéré, il devint lieutenant sous le nom de Marc au sein d'un réseau de résistants.
Sa mère mourut à AUSCHWITZ. Sa soeur et son frère, également déportés, sont rentrés en vie.
Durant sa vie, il a écrit et composé près de 400 chansons. Ce magnifique auteur-compositeur interprête s'est éteint à 84 ans, le 20 avril 2002.

Les joies de la cueillette du muguet dans les bois, pour Eric

C'est de saison, et puis, se souhaiter un peu de bonheur et de chance, cela ne peut pas nous faire de mal, surtout en ce moment. Je reste fidèle à la tradition en t'offrant ces brins de muguet, ou plutôt en t'offrant les cueilleurs de muguet qui se régalent à faire leurs bouquets odorants dans le sous-bois éclairé d'une belle lumière nouvelle du printemps, tellement odorant. 

Illustration tirée d'une carte postale ancienne
Je te souhaite une bonne réception de ce mail art, et un beau dimanche de 1er mai, ainsi qu'à ton épouse, en espérant que le Covid t'aura enfin laché.

Au bois de Chaville, y'avait du muguet, pour Jean-François

Maintenant que je l'ai rencontré, lors du Festival du Mail-Art organisé fin mars à Vienne en Isère et qu'il me l'a demandé,  j'ose envoyer mon premier mail-art textile au grand artiste peintre qu'est Jean-François Rieux. 

Comme il m'a dit qu'il était très ouvert sur les sujets à traiter, j'ai choisi de commencer avec la fête traditionnelle du 1er mai, la Fête du Travail, cette fête qui avait une grande importance dans le monde ouvrier dont je suis issue et que je n'ai jamais renié.

Extrait de la page d'un catalogue de mode enfant des années 50
Cette scène d'enfants des années 50 qui s'égaient dans une clairière pour y  cueillir du muguet me font penser à une chanson ancienne, qui parle du bois de Chaville (ville du département voisin des Hauts de Seine) où il y avait du muguet... ce n'est sûrement plus le cas depuis longtemps.

Jean-François, j'espère que ce premier mail-art textile te plaira et je t'en souhaite une bonne réception, et une belle journée pour ce dimanche 1er mai. 

28 avril 2022

Tradition du Nouvel An russe, de Daria

Daria est une jeune étudiante multi-lingues qui pratique l'art postal depuis la fin de l'an passé. A cette époque là, nous avions convenu ensemble d'avoir des relations mail-artistiques,  destinées à nous faire mieux connaître nos traditions respectives. Daria parle et écrit admirablement le français.

Comme tout le peuple russe, cette jeune femme n'est absolument pas "coupable" des décisions prises par le Kremlin et les dirigeants de son pays - je n'ai donc pas besoin ni envie de la censurer, d'autant que son premier mail-art est absolument charmant.

L'enveloppe de Daria postée à Saint-Pétersbourg le 12 février dernier m'arrive enfin ce jour, après un voyage de 2 mois et demi - ce qui n'est pas vraiment pire que certains cas de distribution postale en France, à certaines périodes de l'année.

Evidemment, le sujet qu'elle a choisi de traiter peut paraitre daté. Cela n'a absolument aucune espèce d'importance car Daria m'apprend, par exemple,  que la veille du Nouvel An est plus importante que le jour de Noel en Russie, et me décrit la tradition de ce jour là  : мороз (le Grand Père Gel, l'homologue de notre Père Noel) accompagné de sa petite- fille снегурочка (la Petite-Fille de Neige) fait le tour des maisons pour offrir des cadeaux aux enfants.

A l'intérieur de l'enveloppe Daria m'a fait le cadeau d'un échantillon de tissu de Noël, du même genre que ceux que nous trouvons chez nous, pour de futures créations, ce qui est vraiment très sympa. 

Je te remercie de ce bel envoi, Daria et je te souhaite beaucoup de succès dans tes études.       

27 avril 2022

Lapin farceur et clochettes parfumées, pour Michele

Bien que ce courrier soit destiné à mes amis belges, pour leur apporter un petit brin de muguet virtuel pour le 1er mai prochain, ce facétieux lapin de Pâques veut toujours avoir la vedette.... ce n'est pas vraiment étonnant, il sait que chez Michele, il est le bienvenu... c'est maintenant toute l'année que les lapinous viennent lui rendent visite... elle doit en avoir maintenant une sacrée collection!
Composition d'après une carte postale ancienne, sur un fond de dentelle
Je t'en souhaite, chère Michele, bonne réception ainsi qu'une belle fête de 1er mai!

Bouquet de mai, brins porte-bonheur, pour Chantal

Que ce beau bouquet parfumé de brins de muguet aux multiples clochettes vienne te porter bonheur et chance, Chantal. Qu'il perpétue la belle tradition de la Fête du Travail, et des travailleurs, en ce premier jour de mai 2022, après les semaines pénibles et traumatisantes que nous venons de vivre.
d'après une carte postale ancienne sur un fond de dentelle
Je t'en souhaite une bonne réception ainsi qu'un très beau dimanche de 1er mai.

Couple de colombes et brins de muguet, pour l'Etre anonyme

J'aime beaucoup le symbole de ces deux colombes, messagère de la paix, venues te porter une belle brassée de muguet, pour fêter dignement la Fête du travail et le 1er mai,  fleur aux clochettes parfumées, symbole de chance et bonheur, chère l'Etre anonyme. 

d'après une illustration relevée sur une carte postale ancienne
Je t'en souhaite une très bonne réception.

Des clochettes parfumées, en bouquet pour Pascal

Pour rester dans la tradition de la Fête du Travail,  j'ai eu envie de t'adresser un petit bouquet de muguet porte-bonheur, cher Pascal. 

Que ces quelques clochettes parfumées qui reflètent toute mon amitié apportent à ton foyer un peu plus de chance et de force pour faire face à l'adversité.
d'après une illustration d'une carte postale ancienne
Je t'en souhaite une bonne réception ainsi qu'une belle fête du 1er mai.

Livraison de muguet porte-bonheur, pour Kevin, Chelsea et Mallow

Le printemps est bien là désormais et à cette époque de l'année, en France,  dans les zones  production de cette belle fleur symbole de renouveau qu'est le muguet, on s'agite beaucoup pour livrer la jolie fleur parfumée à temps pour célébrer le 1er mai et la Fête du Travail.

C'est pourquoi, fidèle à la tradition, je tiens à vous adresser à tous trois, ces brins de muguet pour vous souhaiter chance et bonheur.
d'après une carte postale ancienne sur fond de dentelle
Même si cette petite carte textile mettra un certain temps à vous parvenir, je vous en souhaite une bonne réception, ainsi qu'une belle fête du 1er mai.

Belle dame enchapeautée et brassée de muguet, pour Nicole

Le thème des couvre-chefs étant toujours d'actualité pour Nicole. 

Voici donc pour elle un mail-art célébrant le printemps et la Fête du Travail, qu'une belle dame enchapeautée célèbre,  les bras chargés de roses et surgissant d'un beau bouquet de muguet, fleur emblématique portant chance et bonheur.
D'après une illustration d'une carte postale ancienne
Je t'en souhaite bonne réception ainsi qu'un beau dimanche de 1er mai !

Panier de printemps et brins de muguet, pour Chocolatine & Stooby

Voici un panier bien rafraichissant, garni essentiellement de brins de muguet parfumés que j'adresse à Chocolatine & Stooby,  afin de célébrer avec eux et avec joie la Fête du Travail : que ces clochettes vous apportent bonheur et chance. 
Composition d'après une ancienne carte postale ancienne
Je vous en souhaite bonne réception de ce mail-art, et vous souhaite un beau dimanche 1er mai.

Muguet et violettes, que du bonheur pour Jeanne-Marie

Violettes et muguet : voici pour mon amie Jeanne-Marie, un joli bouquet parfumé pour lui souhaiter une belle fête du 1er mai et lui apporter bonheur et chance. 
Composition d'après une ancienne carte postale sur fond de dentelle
Je t'en souhaite une très bonne réception, chère Jamari

Petite Fée Muguet, agitant ses clochettes, pour Sasha

Une petite fée Muguet agitant ses clochettes, qui tintanibulent pour nous annoncer le printemps, le renouveau et aussi pour fêter le 1er mai, jour de la Fête du Travail : voila une petite carte textile, pour te souhaite beaucoup, beaucoup de bonheur, ainsi qu'à tes parents.
d'après une illustration relevée sur une ancienne carte postale
Bonne réception ma petite Sasha.

Du muguet à pleines brassées, pour Jean-Paul

Ami Jean-Paul, tu habites bien loin de chez moi désormais, alors grâce à ce mail-art, je viens avec une pleine brouettée de muguet t'apporter tout le bonheur du monde.

Que ces petits brins à clochette te rappellent toute l'amitié que je vous porte à toi et à ton épouse.
d'après une carte postale ancienne
Je t'en souhaite bonne réception, ainsi qu'une belle fête de 1er mai.

Offrir du muguet à la mode d'autrefois, pour Nadine

A la Renaissance, dans les campagnes françaises, il était de coutume de s’offrir du muguet pour chasser les difficultés de l’hiver. Le 1er mai 1560, de passage dans la Drôme, le roi Charles IX se vit offrir un brin de muguet. Agréablement surpris, il décida de reprendre cette tradition à la cour l’année suivante en offrant aux dames un brin de muguet en guise de porte-bonheur : la coutume acquit ainsi rapidement ses lettres de noblesse. 

Voici donc un beau jeune homme offrant à sa belle un gros bouquet de muguet, et c'est à toi Nadine, que ce beau petit couple est destiné ainsi que les brins de muguet porte-bonheur qu'ils t'apportent virtuellement.
d'après une illustration sur une carte postale ancienne
Je te souhaite une bonne réception de ce mail-art et un très beau 1er mai.

Brin de muguet porte bonheur, pour Isabelle

Cette année, le jour de la Fête du Travail tombe un dimanche, mais, avec ce petit bouquet de brins de bonheur, j'espère qu'elle sera quand même une belle journée pour toi.
D'après une carte postale ancienne, sur un fond de dentelle
Je te souhaite une bonne réception de mon petit bouquet fleuri. Bon 1er mai!

 

Muguet et lilas, senteurs de mai, pour Daniella

Daniella aime la nature et la mer : alors voici pour elle un petit brin de bonheur en clochettes et des parfume de mai, qui nous annoncent l'entrée dans la belle saison. J'ai fait ce choix aussi pour la  colombe annonciatrice de paix et pour la  missive qu'elle transporte, symbole de nos échanges postaux.

Composition élaborée à partir d'une carte postale ancienne sur un fond de dentelle
Je te souhaite une belle fête du 1er mai, chère Daniella et une bonne réception de ce modeste mail-art.

Brins de muguet et porcelaine de saison, pour Nathalie

Pour ma nouvelle correspondante Nathalie, peintre sur porcelaine, il m'a semblé une évidence de rechercher le muguet dans l'art de la table pour lui faire un mail-art porte bonheur.

Et je n'ai pas résisté à l'envie d'y adjoindre les petits animaux prisés par Nathalie : deux papillons volètent encore au-dessus du petit bouquet printanier, tandis que ses amies les fourmis font une jolie procession (c'est ma première tentative de représentation, pas très facile à réaliser sur un fond de dentelle)
Je t'en souhaite bonne réception, ainsi qu'une belle fête du 1er mai! 
***

Contrairement à sa fragance dans le monde du parfum devenue plutôt désuète, le muguet, thème fleuri  beaucoup utilisé par le passé dans les pièces composant les services de table - comme ci-dessous-
fait encore partie des motifs rencontrés sur les assiettes modernes.
décors "Dior" en porcelaine de Limoges

23 avril 2022

Arno, ta belgitude et ta voix rocailleuse vont nous manquer !

Une étoile de plus au firmament  : trop de gens qu'on aime se font la malle en ce moment, et nous laissent démunis avec notre grande tristesse!
Belgium, Brussels, September 1999 Portrait of Arno, Belgian singer. Belgique, Bruxelles, septembre 1999 Portrait d'Arno, chanteur belge. Ludovic Carème / Agence VU- Photo Ludovic Carème / Agence VU - publié sur le site de Télérama
©AFP paru dans La LIbre
Arno, c'était un personnage attachant, chantant tant en wallon qu'en flamand, et aussi en anglais. Je l'ai vu une fois en concert à Massy, dans une toute petite salle où il y a une très grande proximité avec les artistes. Il était à 5 mètres de moi et il se dégageait de lui une très grande humanité... et beaucoup de tendresse. Sa voix brisée, rocailleuse, trahissant tous ses excès, nous embarquait dans ses chansons avec une puissance émotionnelle rare pour chanter les affres de l’amour, les destins cabossés et  l’absurdité de la vie avec une poésie à la fois brute et surréaliste.

La scène, la musique, chanter,  c'était toute sa vie et il a continué aussi longtemps que possible, jusqu'au bout du bout, malgré la maladie. Chapeau l'Artiste! 

Voici quelques vidéos pour apprécier le personnage :

Dans les yeux de ma mère" Arno Hintjens en direct @ Fr3-TV-studios
"Je veux vivre "avec Arno & Sofiane Pamart
Clip vidéo publiée sur Youtube sur la chaine d'Arno
Adamo et Arno chantent 'Les Filles Du Bord De Mer' 
live op de Belpop Sessie.publié sur la chaine Youtube de VrttRadio


dernière interview sur la RTBF : Arno n'en peut plus mais il est là pour nous jusqu'au bout.
Je pense à tous les amis belges qui doivent se sentir aujourd'hui orphelin de toi, comme je les comprends. Merci pour ton passage parmi nous.

22 avril 2022

Brassens et l'anarchisme, par Rémy

Ah c'est vraiment sympa cela : une lourde enveloppe qui m'arrive de chez Remy Penard -mailarstiste depuis tellement longtemps-  avec lequel j'ai correspondu pour la première fois à l'occasion du centenaire de la naissance de tonton Georges.
A l'intérieur de l'enveloppe Rémy me fait le cadeau du catalogue du CIRA* de l'an passé, dont la couverture réalisée par Quebeuls est déjà très chouette où un Brassens déchainé est au dessus d'une mélée pass mal excitée, devant la vitrine de la Librairie Sociale. A chaque mois correspond un article rapportant "des propos de Brassens en rapport avec le mouvement anarchiste, avec la prétention de divertir, d'étonner peut-être,  aussi de mettre en lumière une période de sa vie le plus souvent occultée".

* CIRA / Centre International de Recherches sur l'Anarchisme

Merci Rémy pour ce magnifique cadeau et pour ta carte originale pour célébrer 2022.

Au pays des fées et des lutins, de la part de Nanou

Tiens, tiens, voici un mail-art, au style très naif,  d'une ancienne correspondante qui ne s'est plus manifestée depuis des lustres...avec des fées, des lutins, des champignons et le timbre sur le conte des musiciens de Brême.

Merci Nanou pour cette originale carte de "Pâques".

21 avril 2022

Disparition de Jacques Perrin, un monument du cinéma

Les semaines se suivent et se ressemblent car nous voici à nouveau orphelin d'un très grand du monde du cinéma : j'aimai infiniment cet homme là,  plutôt discret qui endossa le rôle d'acteur bien sûr, mais très tôt aussi celui de producteur. 
L'acteur et producteur Jacques Perrin dans Cinéma Paradiso, en 1988

Cette prise de risque et sa très grande curiosité caractérisent Jacques Perrin ainsi que sa volonté de montrer la beauté de la nature et du monde animal, pour éveiller les consciences sur la nécessité d'absolument tout faire pour préserver ce trésor naturel et tout simplement la VIE.

Merci Jacques, ton engagement et ta passion pour le cinéma nous ont tant fait de bien. Du jeune prince dans Peau d'Ane au monsieur d'âge que l'on voit avec son fils au début et à la fin du peuple migrateur, et d'Océans,  je t'ai aimé et suivi inconditionnellement. Tu vas énormément me manquer, nous manquer.

L’acteur et réalisateur Jacques Perrin, producteur de “Z” de Costa-Gavras
 et des documentaires Microcosmos, Le Peuple Migrateur et Océans
Je ne saurai lui rendre un meilleur hommage que celui que lui fit la cinémathèque il y a une bonne dizaine d'années.
***
Jacques Perrin, l'homme aux deux visages

Un regard incisif et curieux de tout.
La Cinémathèque française, à Paris, va rendre hommage à l'acteur et producteur en diffusant plus d'une trentaine de ses films. L'occasion de revenir en images, avec lui, au fil des souvenirs, sur un parcours aussi exceptionnel qu'atypique.

Pas le genre à se pommader l'ego parce qu'un hommage, fût-il flatteur et apprécié, lui est rendu à la cinémathèque de Paris. C'est avec un détachement aimable, une satisfaction discrète, que Jacques Perrin évoque la rétrospective présentée rue de Bercy, à partir du 27 avril. À presque 70 printemps, cet éternel élève de la vie l'assure: il est encore dans ses universités. «Il faut que je continue les cours, car je ne sais pas suffisamment. Mon parcours est en suspens... Je dois encore prolonger la trajectoire!» Une trajectoire hors normes. De celles qui ne se tracent pas d'un seul trait de règle, mais convoque le compas d'une curiosité à la pointe toujours aiguisée. Élargir en permanence le cercle de ses rencontres, cerner de nouveaux univers à appréhender, jouer sur tous les plans pour y arriver...

Mieux qu'un long discours, les trente-sept films diffusés jusqu'au 30 mai illustrent fidèlement ce double profil qu'offre l'acteur devenu très jeune, à 27 ans, producteur puis réalisateur. Pas de titres particuliers sur sa carte de visite. Juste le plaisir récurrent de mener avec un même enthousiasme différentes aventures, que ce soit devant ou derrière la caméra. Une carrière d'un demi-siècle n'empêche pas Perrin, le comédien, de continuer à aimer jouer pour «s'évader, s'évanouir des choses et se retrouver confronté à un spectre de situations, de sentiments auxquels la vie vous expose rarement».

Idem pour ses reponsabilités de producteur. Plus de quarante ans après avoir créé sa société -Reggane Films devenue Galatée Films-, il n'en finit pas de réunir des moyens et de solidariser des talents pour soutenir les projets qui titillent son intérêt. De Z à aujourd'hui, rien n'a vraiment changé. Il reste l'avocat des sujets qui mettent en avant des convictions, une réflexion, une cause aussi démesurée soit-elle. «Je ne suis pas un producteur professionnel, précise-t-il, mais un chargé de mission, par lui-même, qui enfile le costume quand ça en vaut la peine!» Seule la passion anime ce missionnaire chimérique, ce bourlingueur au profil de marin toujours prêt à guetter les événements, à vanter les beautés d'une nature poétique et sublimée. Dès qu'un nouveau cap Horn se trouve à portée de foc, il cornaque l'équipage et s'efforce de tenir la barre jusqu'à destination. C'est au milieu des autres, entre ciel et mer, que Jacques Perrin a trouvé son cinema paradiso. Qui l'a aidé à s'accomplir? Qui l'a révélé à lui-même? Ce grand timide a accepté de revenir sur son passé et d'évoquer, au fil des époques, les réalisateurs qui lui ont permis d'être ce qu'il est devenu: un homme de cinéma accompli.

L'époque où Valerio Zurlini lui a donné sa première leçon de cinéma.

Avec Claudia Cardinale dans «La Fille à la valise».
1961. Jacques Perrin vient de terminer ses gammes au Conservatoire lorsque Valerio Zurlini le repère sur la scène du théâtre Edouard VII où il joue, avec Sami Frey, L'Année du bac, une pièce mise en scène par Yves Robert. Quelques essais à Rome avec Claudia Cardinale achèvent de convaincre le réalisateur italien : le blondinet de 19 ans sera le Lorenzo de La Fille à la valise. Une émotion restée intacte : «Valerio Zurlini savait filmer les sentiments lorsqu'ils s'animent... L'élan amoureux qui vous conduit à marcher autrement, la conviction ou la rage qui enflamme votre regard! Il savait nous mettre en condition, préparer le cadre romanesque et affectueux pour que l'on trouve au mieux l'expression juste. C'était un ancien professeur d'histoire de la peinture. Grâce à lui, j'ai découvert l'école de la Renaissance italienne, un humanisme que j'ai poursuivi en Toscane avec Masaccio, Piero della Francesca ou Andrea Mantegna. Leur peinture marquait l'apparition fracassante du modelé humain. Avec Zurlini, c'est l'évidence du sentiment qui s'imposait. Il faut savoir approcher l'âme et bien connaître l'être humain pour réussir à en saisir, comme lui, la force et l'intensité.»

L'époque où Pierre Schoendoerffer lui a ouvert la voie de l'infini questionnement.

Dans la «317e Section».
crédit photo DR - Site Breiz info.com
1965. C'est après l'avoir vu dans Journal intime que Pierre Schoendoerffer engage le jeune acteur pour rejoindre le corps expéditionnaire de La 317e Section. Les deux hommes tourneront quatre films ensemble: Le Crabe-Tambour (1977), L'Honneur d'un capitaine (1982) et Là-haut (2002), mais c'est le tournage qui a pour cadre la guerre d'Indochine qui marquera durablement Jacques Perrin. En 2002, il réalise avec Eric Deroo L'Empire du milieu du Sud -dont le DVD vient de sortir aux éditions Montparnasse. Ce qu'il avait découvert dans la jungle se confirme dans les propos de Musset: «C'est tout un monde que chacun porte en lui.» Ce monde-là, qui naît et qui meurt en silence, le comédien puis le producteur ne vont avoir de cesse d'en dévoiler les replis et les compartiments secrets. «Difficile d'évoquer Pierre Schoendoerffer en quelques mots. De mon parcours avec lui, je pourrais écrire une chronique ou un journal de bord. Il y serait question d'un voyage vers les autres où l'on finit surtout par se rencontrer soi-même, dans des zones de mystère. Avec l'Indochine, Schoendoerffer remarchait sur ses traces, et quelles traces! Je l'ai vu aller au bout de sa démarche, attraper la dysenterie, tomber malade... Tout ça, pour chercher à comprendre et comprendre encore. Pourquoi cette guerre? Pourquoi ces combats? A cette dérive volontaire du questionnement, il n'y a pas forcément de réponse, mais d'une certaine façon La 317e Section montrait que la guerre se déroule surtout entre le soldat et lui-même. On n'a jamais parlé de l'Empire français ou de l'esprit colonial... La plupart de ces jeunes partaient pour l'exotisme de l'ailleurs, pour se révéler en se frottant à quelque chose d'exaltant et de dangereux: le chemin de l'aventure et celui du destin inéluctable... La mort. Dès cette époque, j'ai compris que l'ailleurs n'existait pas. Quand on est très loin, on chemine un peu plus déboussolé, mais on trimbale toujours la même carcasse. Ce qui m'intéresse vraiment, c'est le voyage que l'on fait auprès des autres ici ou au bout du monde.»

L'époque où Jacques Demy lui a montré que le cinéma pouvait révéler des mondes insoupçonnés.

Dans «Les Demoiselles de Rochefort».
1967. Pourquoi lui? Jacques Perrin se le demande encore. Il ne savait ni chanter ni danser. La Nouvelle Vague le boudait, et pourtant. D'un Jacques l'autre, Demy a su trouver sur le visage du comédien l'expression pure du M. Maxence des Demoiselles de Rochefort (1967), puis, plus tard le romantisme sans mièvrerie du prince charmant de Catherine Deneuve dans Peau d'âne (1971). Deux parenthèses enchantées comme l'on en vit rarement. «Que Jacques Demy me sollicite fut une vraie surprise. J'étais très loin de la Nouvelle Vague, pas pour des raisons politiques ou par volonté de défendre un autre cinéma, mais je n'y correspondais pas. Lui en faisait partie, mais il était différent, décalé! Son premier film, Lola, annonçait déjà son goût pour la comédie musicale. C'était un homme immensément créatif qui poursuivait une sorte de fantaisie d'existence, un imaginaire très personnel. Même sur un tournage, il avait ce côté toujours flottant, entre deux nuages... Ce qui ne l'empêchait pas de tout maîtriser parfaitement. Son exigence se doublait d'une telle gentillesse qu'on n'avait pas l'impression de travailler. Il répandait sur tous les acteurs et toute l'équipe technique une sorte de grâce qui faisait qu'on ne touchait pas tout à fait le sol. Que ce soit pour Les Demoiselles de Rochefort ou Peau d'âne, j'avais envie chaque matin de retourner sur le plateau, juste pour voir ce magicien agir. Un sacré exemple.»

L'époque où Costa-Gavras en a fait le producteur d'un film oscarisé et doublement récompensé à Cannes.

1968. Alors que la jeunesse parisienne lance des pavés, Jacques Perrin a créé sa société de production Reggane Films. Dans sa besace, quelques courts et moyens métrages, mais le premier coup d'éclat du jeune producteur est de permettre à Costa-Gavras de réaliser Z: un brûlot inspiré de l'assassinat du député grec Lambrakis. Après Compartiment tueurs (1965) et Un homme de trop (1967), l'acteur qui n'interprète qu'un rôle secondaire, aux côtés d'Yves Montand et Charles Denner, se retouve au premier plan pour financer l'adaptation du roman de Vassilis Vassilikos. Son implication est totale. Avec l'équipe et une bande d'étudiants, il ira même jusqu'à coller les affiches du film sur tous les murs de la capitale. L'utopiste pragmatique a découvert que bâtir ses rêves est possible. «Le cinéma est aussi une arme redoutable qui va directement à l'essentiel, à l'émotion. J'ai tout de suite compris à quel point il était temps pour Costa de réaliser ce film. L'exilé, l'homme déchiré qui a tout abandonné avait besoin de se mettre en juste équilibre par rapport à son pays natal, à ce qu'il pensait, à ses compatriotes. Je crois qu'il n'aurait jamais été tranquille s'il ne l'avait pas fait. Comme producteur, j'étais souvent désolé du manque de confort, de moyens, mais toute l'équipe était solidaire. Comment ne pas l'être en voyant Costa si convaincu? On formait comme une troupe de théâtre, une famille qui, pendant un temps, est profondément ensemble. J'aime l'esprit de troupe! Moi et Gavras, tous les deux au milieu des autres: une très belle rencontre au service d'une cause qui en valait la peine.»

L'époque où Gérard Vienne et Claude Nuridsany l'ont entraîné vers le documentaire animalier.

Microcosmos, le peuple de l'herbe - Papillon • Crédits : Vincent van Zalinge
Documentaire Le peuple migrateur - 
dans le documentaire Océans

Années 90. Sous ses allures de pasteur anglican, Jacques Perrin a battu campagne contre la paresse mentale, l'inertie des consciences en produisant des films engagés comme La Guerre d'Algérie d'Yves Courrière et Philippe Monnier ou La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud. Prendre des risques ne l'a jamais effrayé, quitte à essuyer quelques vents de travers. Alors que Les Quarantièmes rugissants (1981) l'ont laissé sur le sable financièrement, il crée et présente, entre 1991 et 2000, l'émission «La 25e Heure». S'impose alors à lui le besoin de relayer le travail de réalisateurs spécialisés dans le documentaire animalier. Grâce à lui, Gérard Vienne filme Le Peuple singe (1989), Claude Nuridsany celui de l'herbe - Microcosmos (1996). Le producteur a trouvé son terrain d'exploration privilégié: le mystère du monde vivant. «A la question "Comment choississez vous vos films?", le producteur de Cinema Paradiso, Franco Cristaldi, répondait: "Je ne sais pas, mais j'ai envie que ça existe!" Eh bien moi, certaines rencontres me donnent cette envie-là! Comment voler avec des oiseaux? Au départ, je ne savais pas. Comment faire un travelling pour suivre le déplacement d'une fourmi? Rien ne permettait à l'époque de le faire. Quand avec Claude Nuridsany, on s'est lancé, on se fichait de nous, mais l'idée était là et j'y croyais. C'est bien d'être l'artisan de tout ce cheminement, de cette addition de talents qui rend à un moment le rêve possible. Plus que des aventures professionnelles, ce sont des tranches de vie exceptionnelles!»

L'époque où l'aventure invite à toujours plus d'aventure.

Années 2000. C'est le temps des récompenses, de la reconnaissance: un césar pour Le Peuple migrateur en 2001, puis un autre pour Océans en 2010. Sa fresque sur les fonds marins, produite et coréalisée avec Jacques Cluzaud, a attiré plus de 12 millions de spectateurs dans le monde. Mais Jacques Perrin ne compte pas en rester là. Avec Laurent Gaudé et Christophe Cheysson, il termine actuellement l'écriture d'un scénario inspiré de la prise d'otages du Ponant. Un film sur Felix Kersten, le médecin d'Himmler, est en préparation, ainsi qu'un nouveau projet de documentaire sur la nature. En septembre, sera également diffusée sur France 2 une série intitulée Le Peuple des océans... Une frénésie qui défie le temps? «Le temps a filé sans que je le regarde. Je ne m'en inquiétais pas et voilà que j'ai plus de trois fois 20 ans! Si vieillir ne me fait pas peur, je redoute la trahison physique qui me limitera. Mais le désir est toujours là! Je reste en disponibilité permamente de ce qu'il y a à voir, à écouter, à imaginer, à rêver. Surtout pas de remords! Etre passionné, tenter de ne pas faire exactement comme tout le monde en prenant d'autres routes, traquer le sentier buissonnier de la vie et ses imprévus : c'est ce sillage, ces traces mêlées avec d'autres, comme l'écume laissée par un bateau en pleine mer, qui compte... Garder les yeux grands ouverts sur tous les possibles, tous les ailleurs... C'est encore ainsi que l'on rêve le mieux et que l'on se sent moins vieux!»

Source : France Culture à l'occasion du l'hommage rendu par la Cinémathèque en 2011 -Par Laurence Haloche Publié le 16/04/2011
***

Dernière information le concernant : j'apprends qu'il figurait au casting du film "Goliath" sorti tout récemment, où son engagement pour le vivant est encore une fois démontré, contre le lobbying de l'industrie chimique phytosanitaire, défendant bec et ongles son engrais cancérigène "Gliphosate", malgré toutes les contre-indications prouvées par de nombreux agriculteurs gravement malades.
Jacques Perrin dans le rôle de Vannec dans Goliath - Copyright Caroline Dubois / SINGLE MAN

Pour l'ensemble de ton oeuvre et ton engagement, Merci Jacques!