29 novembre 2021

En Finlande, le Père Noël se prépare pour le grand jour, par Nadine

Un timbre de saison et une scène hivernale annonçent que nous voici déjà entrés dans la période de l'Avent : partout dans les commerces, on commence à sentir l'excitation qui précède Noël et les fêtes de  fin d'année! 



Ma correspondante me précise dans cette belle enveloppe que  les marchés de Noël sont tous ouverts en Finlande ; c'est aussi le cas en France, avec des mesures sanitaires appropriées, après une année d'interdiction pour cause de Covid19, dans de nombreuses villes, notamment Nancy, Strasbourg ou Kaysersberg, où ils font partie de la tradition depuis tellement longtemps.

Nadine profite de ce courrier pour déjà m'adresser ses meilleurs voeux pour 2022. Je t'en remercie vivement Nadine même si je dois te confier que c'est la toute première fois qu'on me les présente si tôt, avant la fin du mois de novembre! Merci aussi, bien sûr, pour ce joli mail-art

27 novembre 2021

T122 - Pas d'âge limite pour l'amour et le romantisme, de Michèle

Magnifique mailart reçu aujourd'hui : dessiné et peint par Michèle, en hommage à Brassens, avec des références évidentes comme Cupidon, le parapluie, les amoureux des bancs publics, mais aussi en hommage au dessinateur Raymond Peynet un peu oublié, dont les célèbres amoureux figurent sur le timbre. 
Merci infiniment, Michèle, pour cette réalisation très réussie. Je te remercie aussi beaucoup pour tes encouragements, je suis très émue de constater à quel point ma série hommage à Georges Brassens a été reçue avec beaucoup de plaisir chez la plupart de mes correspondants : c'est précisément ce que j'aime faire via l'art postal, avoir du contact avec les gens et leur faire plaisir.

26 novembre 2021

12e JMFTA - Qu'elle est belle la montagne du Pays d'En-Haut, de Nadine

Bien que pourvu d'une étiquette attirant l'attention sur le "manque d'affranchissement", ce beau mail-art de Nadine m'est arrivé de Suisse avec une carte routière pour me faire découvrir son beau Pays d'En Haut..et un faux-timbre d'artiste très réussi, se fondant totalement dans la chaine de montagne surplombant la vallée.
Avec son humour , Nadine a bien sûr profiter de l'occasion de la JMFTA pour me faire un clin d'oeil avec au dos de sa carte, une phrase qui ne peut me laisser indifférente : "pourtant que la montagne est belle"... en référence à Jean Ferrat que je citais dans mon hommage à Brassens.

Un grand merci à toi, Nadine, pour ce bel envoi qui me touche beaucoup. Merci aussi pour me permettre de situer Chateau d'Oex et Rossinière, deux localités suisses dont j'ai entendu parler récemment par deux amis mailartistes qui me sont chers.

Copain de gouttière : hommage à Brassens et à ses chats, par Maryse

Comme Georges Brassens, Maryse a l'amour des chats chevillé au corps. Comme elle apprécie particulièrement cet artiste et a beaucoup aimé l'hommage que je viens de lui rendre, voici le très beau mailart qu'elle m'a concocté, en forme de pochette-surprise, fermée par une attache parisienne. 

Un profil de l'auteur-compositeur-interprète orne le dessus de la carte, où les volutes de fumée de sa pipe s'enroulent dans les beaux déliés de mon adresse calligraphiée : c'est de toute beauté... 

et à l'intérieur, j'y ai trouvé un magnifique poème, dans une calligraphie écrite à la plume et à l'encre bleu-vert, ponctuée par de gentils félins en mouvement, des tampons maison réalisés en linogravure.

Le copain de gouttière
Le chat marginal, le chat sans adresse,
Qui n'a rien à lui, que sa propre peau
Et qui vit sans bruit, sans nom ni tendresse
Hors de nos circuits, loin de nos troupeaux
Le chat échaudé qui craint par principe
Ce qui vient de l'homme et reste à l'écart
Mettant tous ses soins à garer ses tripes
Dans un petit coin sombre mais pénard.
Le chat mal luné, mal vu, mal loti, 
Qui dort tout le jour et se lève tard
Pour aller rêver de lait, de rôtis, 
En rangeant, frugal, un reste de lard
C'est ce chat perdu, solitaire et libre,
Chat de la grande ville, ou chat de province
Qui salue en toi, la nuit, son félibre
D'un chant qui t'embrasse 
Ô Georges Brassens !

Un très grand merci à toi, Maryse, c'est absolument superbe -même si on n'arrive pas à retrouver le nom de l'auteur de cette poésie-. Merci de me faire profiter de ton grand talent, lorsque tous ces mots sont libellés dans une si belle écriture avec arabesques sur un papier artisanal. 

23 novembre 2021

12e JMFTA - Marionnette indienne, de la part de Nicole

Nouvelle missive reçue ce jour dans le cadre de la 12ème JMFTA : je suis décidément bien gâtée, cette année.

En provenance de la Charente Maritime, c'est Nicole qui m'a concocté un bien joli mail-art avec faux timbre d'artiste associé, en partant d'une tête d'une marionnette indienne couverte d'un curieux calot, qui m'a fait la prendre initialement pour un soldat. Nicole a eu l'occasion de voir l'original au festival international de marionnettes de Charleville-Mézières, il y a quelques années.

Merci infiniment Nicole, je suis très touchée par ton envoi, et t'en remercie. 

22 novembre 2021

Consommer de bons légumes donne bonne mine, pour Michèle

 Le hasard a voulu que nos courriers se croisent aujourd'hui, puisque au départ ce jour voici un mail-art que je destine à Michèle, qui m'a dit aimer les visages en art postal. 

J'en profite pour glisser un petit message sur la nécessité de nous approvisionner au plus près de nos lieux de vies pour nos fruits et légumes, car, même s'ils ne sont pas toujours du bon calibre ni parfaitement lisses, ils ont souvent un très bon goût. Ils ont du goût, bien meilleur que ce qui nous est vendu en grande surface, sans savoir d'ailleurs quel est leur exact lieu de production. Faisons vivre nos maraîchers et agriculteurs, et établissons avec eux de vrais liens de proximité et donc de confiance.

J'ai eu la chance toute mon enfance de ne manger que des légumes et des fruits du potager qu'entretenait mon père maintenant disparu. Il y avait quelques arbres fruitiers aussi, pommiers, cerisiers, poiriers, et nous avions quelques petits fruits rouges, comme framboise et fraises.

Souvent l'été, je pestais, car c'était le moment où il fallait s'occuper de cueillir les haricots, tous les deux jours, de faire des conserves pour les mois d'hiver, de ramasser les fruits pour faire des confitures, et nous les deux filles, nous étions embauchées pour aider. 

Qu'est ce que je ne donnerai pas maintenant pour savourer encore les tomates chaudes de soleil, directement sur le pied, avec un goût incroyable et nous n'avions pas besoin de mozarrella dessus pour en faire un plat de choix. Ah nostalgie, quand tu nous tiens!.

Excuses-moi pour cette disgression : je te souhaite bonne réception de ce mail-art, Michèle.

12e JMFTA - Bel Isatis venu du froid, de la part de Michèle

Dans ma boite à lettres du jour , je reçois une nouvelle création dans le cadre de la 12e JMFTA, c'est super!

C'est un bien bel envoi de la part d'une récente correspondante qui habite en Savoie : Michèle m'a dessiné et peint une superbe enveloppe représentant un renard polaire, tout en me racontant une l'histoire très poétique sur Isatis... qui s'inspire énormément des titres du grand Georges Brassens 

Heureux Isatis, qui comme Ulysse, auprès de son arbre, met de la lumière au tableau et des pensées aux vivants. Le roi Isatis embrasse les oiseaux de passage qui offrent des fleurs de lilas aux passantes, et des ballades aux étoiles. Il s'est fait beau pour regarder l'arc en ciel avant l'orage. Le vent a ramené les amoureux sur les bancs publics...Il n'y a donc d'honnête que le bonheur !!!

Ah j'adore! Un très grand merci, Michèle : tu as beaucoup de talents, ton mail-art me fait très plaisir. 

12e JMFTA - "La feuille d'automne, emportée par le vent....", par France

Je suis très gâtée puisque voilà le deuxième mail-art reçu aujourd'hui dans le cadre de la 12e JMFTA ;  c'est France, amoureuse de la saison d'automne qui me l'adresse. Cette composition et ce dégradé avec de vraies et de fausses feuilles découpées ou peintes est absolument superbe.
Je te remercie vivement, France, bravo pour ce camaïeu de couleurs 

19 novembre 2021

T121- 12e JMFTA -"Les passantes", hommage à Brassens, d'Isabelle

Ô yes! je reçois aujourd'hui mon 1er courrier de la 12ème JMFTA,  avec son faux-timbre d'artiste correctement composté par la Poste et vite distribué!

Double plaisir car ce sont des nouvelles d'Isabelle que je n'ai pas lue depuis longtemps et qui semble avoir été particulièrement touchée par mon hommage à Brassens. 

Son mail-art m'indique sa chanson préférée (les passantes), c'est un très beau collage composé des paroles de la chanson, de notes de musiques sur une portée et du Bateau-Phare Roqueroles à Sète où se se sont tenues les festivités du centenaire de la naissance de l'artiste, et enfin  de la photo de Brassens la guitare sur l'épaule, comme sur l'album souvenir du centenaire.

De plus, pour en faire son faux timbre d'artiste, Isabelle a réutilisé le personnage de Brassens que l'on voit la guitare à la main, le pied reposant sur un tabouret, sur scène devant le rideau rouge (de Bobino, j'imagine), personnage qui était sur la petite étiquette fermant mon mail-art hommage.

Tout ces rappels à mon envoi précédent me touchent vraiment beaucoup, je te remercie infiniment Isabelle. 

18 novembre 2021

12e JMFTA - Le bon lait suisse, pour Emmanuelle

Ah la Suisse, et son bon lait, avec ses vaches vivant à la belle saison sur les alpages, et la fabrication de ses fromages de montagne si réputés...  il n'est pas possible de passer à côté de cela quand on parle de ce pays... d'où la création de ce faux-timbre d'artiste unique en tissu.

Composition d'après une affiche vantant les Alpes Suisses

Je t'en souhaite une très bonne réception, Emmanuelle!
***
Montée et descente d'alpage

L'inalpe et la désalpe sont les transhumances effectuées par le bétail et les bergers lors de la montée à l'alpage en début de saison, ou de la descente de l'alpage, en fin de saison. Si ces déplacements se font souvent en camion, ils peuvent aussi se faire à pied.

A partir du XVème siècle, la généralisation des alpes (alpages) a été source d’amicales rivalités, les villageois ayant à cœur de décorer leurs bêtes pour mener le plus beau troupeau vers les pâturages d’altitude, et en tirant une grande fierté jusqu’à l’estive suivante. Ces parades ne pouvaient manquer de donner lieu à des réjouissances populaires rapidement entrées dans la tradition, l’inalpe et la désalpe constituant encore un spectacle apprécié de tous. Dans bien des villages, la descente des troupeaux, qui marque le début de la période hivernale, est un événement festif majeur et attire de nombreux touristes.
Pour l'occasion et le folklore, les armaillis revêtent leur "bredzon" (vêtement de travail de l'armailli), le "capet" (chapeau) et le beau "loyi" (poche à sel). Les vaches et les génisses ensonnaillées, sont décorées avec des fleurs en papier, et des branches de sapin, tandis que la reine du troupeau, avec son toupin d'apparat, arbore fièrement un tabouret de trait fleuri d'un petit sapin. Le tabouret étant attaché et positionné à l'envers entre ces cornes.
L'inalpe

Appelée aussi poya en patois, elle se déroule tôt en matinée et généralement un samedi entre la fin mai et le tout début juin. La date est fixée en fonction de la fonte des neiges et de l'enherbement sur les pâturages d'altitude.

L'inalpe valaisanne, est connue pour ses combats de reines qui permettent d'organiser la hiérarchie interne du troupeau. En terre vaudoise, la mise en place de cette hiérarchie est plus discrète.

Dans le canton d'Appenzell au pied de l'Alpstein, le jour de la montée, trois vaches porteuses de cloches dont les sons ont été harmonisés, sont menées par leurs bergers en costumes traditionnels. Ils portent sur l'épaule gauche le seau (Fahreimer), dont le fond a été orné de peintures artistiques. Derrière les vaches à cloches, quatre pâtres suivent et ajoutent leurs chants aux sons des trois instruments campanaires.
La désalpe 

A l'automne, quand les journées raccourcissent et que l'herbe vient à manquer en altitude, la désalpe ou la Rindya en patois, marque le retour des troupeaux dans les vallées. Contrairement à l'inalpe, cette dernière se déroule après le repas du midi (soupé) pour que les troupeaux parés de couleurs, de toupins et de sonnailles arrivent en après-midi dans les villages.

Bon nombre de localités accueillent le retour des bêtes dans une ambiance populaire et folklorique. Au programme, musiques et jeux alpestre, groupes folkloriques et marchés artisanaux. En Suisse Romande, la désalpe est célébrée à Charmey, Lignières ou encore à Saint-Cergue, et elle réussit chaque année à déplacer les foules et les médias.
Source :  https://www.alpage-de-mollens.com/inalpe-et-desalpe.html

12e JMFTA - Jeux de mots et couteau suisse, pour Emmanuelle

Comme Emmanuelle Ryser est une auteure connue, notamment pour son roman "cake au citron" (rien à voir avec un livre de cuisine) et qu'elle est par ailleurs animatrice de jeux d'écriture dans son association "E comme Ecriture" à Lausanne, j'ai voulu mettre mettre sa faculté à jouer avec les mots à l'honneur, en jouant pour cela avec un couteau suisse, bien sûr.

 création de ce faux-timbre d'artiste en un unique exemplaire, en tissu.

d'après la couverture du livre de Sébastien Bailly : "Les mots pour le rire"
paru aux éditions de Minuit 2015-

Continues d'enchanter les personnes qui fréquentent ton association et lieu de création et bonne réception de ce mail-art, Emmanuelle!

12e JMFTA - La Suisse qu'on savoure, pour Emmanuelle

La Suisse est un pays très réputé pour ses fromages, le roi Gruyère en tête, et aussi par sa viande des grisons, d'où le très libre faux-timbre d'artiste suisse pour honorer sa gastronomie, vue par une française.

« Vachers descendant le fromage de montagne dans le canton de Schwyz »
de Jean-Baptiste Zwinger (1787) d’après Michael Föhn (1789 – 1853).
Lithographie de Gottfried Engelmann (1788 - 1839) extrait de "Jeux et Usages" vers 1830.
Dans la toute jeune Confédération, le fromage constituait non seulement l’alimentation de base, mais également un moyen de paiement aussi répandu que l’argent. Il était ainsi d’usage de rétribuer les artisans et les tâcherons, et même de s’acquitter des redevances paroissiales, avec du fromage et de l’argent. Le fromage était un moyen de paiement également apprécié en dehors de la Confédération. C’est ainsi que les armaillis transportaient leurs meules de fromage en Italie, via les cols alpins, pour les échanger contre des épices, du vin, des châtaignes et du riz. Aux XVe et XVIe siècles, étant soumis à l’obligation de se rendre eux-mêmes sur les marchés, vu que le troc ou le commerce intermédiaire n’étaient pas bien vus par l’autorité, les armaillis descendaient dans la vallée pour y vendre leurs fromages excédentaires. Or, le commerce du fromage se développant de plus en plus, il n’était bientôt plus possible d’interdire le commerce intermédiaire. Le marchand de fromages, trait d’union entre l’armailli et l’acheteur, devenait indispensable. Il possédait ce qui manquait à l’armailli: un local d’entreposage, du capital, ainsi que la maîtrise des techniques de vente et un réseau de clients. Jusqu’au XVIIIe siècle, le marchand de fromages apportait, en échange des meules négociées, de la toile de lin, de la futaine, du café et du tabac dans les chalets d’alpage et les fermes.
source : les fromages de Suisse
Une des premières mentions de fromage à pâte dure. L'image montre l’intérieur d’une fromagerie avec un fromager
et un vase à beurre. Extrait de la "Stumpf-Chronik", gravure sur bois, 1548 (livre 4, p. 291 ;
cette feuille provient de la 2e édition de 1586).
***
La viande des grisons : origine et conseils de conservation
Connue et appréciée pour son goût parfumé, la viande des grisons est l’une des rares charcuteries recommandées par les nutritionnistes. Mais d’où peut bien venir son nom ? S’agit-il d’une race de vache ? De porc ? Où est-elle fabriquée ? Nous levons le voile sur cette charcuterie à la fois tendre, faible en matière grasse, mais si savoureuse.

Sachez que la viande des grisons est fabriquée à base de viande de bœuf, et plus particulièrement d’un morceau tendre de la cuisse de bœuf (le tende de tranche). Cette charcuterie tire donc tout simplement son nom de la région du Canton de Grisons en Suisse. Fabriquée à partir de viande séchée, elle est traditionnellement assaisonnée de sel, de poivre, d’épices et d’herbes des Alpes. Particulièrement réputée pour sa tendreté, elle permet de couper facilement des tranches fines et s’accompagne parfaitement des repas de nos montagnes.
Source : le refuge de Marie Louise Suisse
***
Emmanuelle, je te souhaite bonne réception de ce mail-art faisant honneur aux bons produits de ton pays.

CTS35 - Costume traditionnel du canton d'Unterwald, pour Emmanuelle

Et pour terminer cette série sur les costumes traditionnels de la Suisse, voici le dernier mail-art destiné à la reine de la fête de cette 12e édition de la Journée Mondiale du Faux-Timbre d'Artiste.

 Je l'ai enrichi de quelques broderies main pour faire ressortir les magnifiques couleurs qui l'ornent, en contraste avec le blanc du chemisier.  

Femme en costume traditionnel d’Unterwalden, 1829, par Ludwig Vogel (1788-1879)
Crayon sur papier, aquarelle Musée National Suisse

Je t'en souhaite bonne réception, Emmanuelle, en plus des trois autres que je t'ai concocté à cette occasion, hors série.

CTS34 - Laitière grisonne en costume traditionnel, pour Dentellebleue

Comme pour chacune des séries que je conçois, à diverses occasions, je me suis toujours envoyée un mail-art, pour  garder  la trace et le souvenir de ce qui m'a passionné et pour éviter de refaire la même chose dans une autre circonstance.

Ici, j'ai choisi une belle laitière en tenue du canton des Grisons, chargée de différents contenant pour transporter et distribuer le lait.

Composition d'après une carte postale ancienne
Elle va venir enrichir ma collection personnelle.

CST33 - Couple de paysans du canton de Zurich, pour Jeanne-Marie

Etrange costume pour ce couple : l'homme porte une sorte de culotte courte, bouffante aux genoux un peu comme certains costumes français de bretagne, un gilet et une redingote à double rang de boutons, et un curieux chapeau tricorne.

Le costume de madame est plus classique, c'est celui d'une campagnarde avec un bonnet coiffe orné d'une voilette tuyautée entourant le visage, un gilet court à manche longue, le tout sur la robe à plastron traditionnelle recouverte de l'indispensable tablier. 

Composition d'après une carte postale ancienne

Je t'en souhaite bonne réception, Jamari!

CST32 - Jeune femme au bouquet fleuri, pour Christophe

Dans le canton de Zoug, il existe de bien jolis costumes traditionnels féminins : jugez-en plutôt avec cette jeune femme au bouquet, avec son chapeau fleuri, sa corsage à manches bouffantes et collerette tuyautée, son joli chapeau fleuri et son beau médaillon ornant sa poitrine.

Composition d'après une ancienne carte postale
Je t'en souhaite bonne réception, Christophe!

CTS31 - Maraîchère vaudoise, pour Daniella

Cette jeune paysanne bien chargée est en tenue pour aller vendre sa production maraîchère au marché.

Quelle que soit la circonstance où le costume vaudois est porté, le chapeau est une pièce distinctive importante car assez caractéristique.  Fait de paille naturelle, le dessus est en forme de "cheminée" ou "à corne".

Composition d'après une carte postale ancienne
      
Je t'en souhaite bonne réception, Daniella!



CTS30 - Paysanne du canton de Vaux, pour Isabelle

Cette paysanne vaudoise se repose un peu, délestée de son lourd panier.

Le costume vaudois ne présente pas de caractéristiques extraordinaires à l'exception de ce chapeau reconnaissable entre tous, en paille naturelle avec son sommet en "cheminée" ou "à borne"

Composition d'après une carte postale ancienne

Vaudoises de Montreux portant le chapeau si caractéristique 
Je t'en souhaite une bonne réception, Isabelle!

CTS29 - Couple de valaisans en grande tenue, pour l'Etre anonyme

Comme ils sont beaux dans leurs atours du dimanche, cette femme et cet homme, mais cette scène est probablement déjà ancienne. Pourtant dans certaines communes du Valais, le port du costume traditionnel est encore bien vivant.
Composition d'après une carte postale ancienne : 
Un couple de Valaisans du Loetschental en costumes.

une des coiffes d'apparat du Valais conservée au Musée National Suisse 

***
COSTUME de la commune d'EVOLENE en Valais
Par Gisèle Pannatier, Evolèn’Art

Le costume constitue assurément l'emblème d'Évolène et forge l'identité évolénarde. Évoquer le costume, c'est se référer à l'habillement ritualisé caractéristique de la communauté évolénarde. Il varie non seulement dans le temps ou dans l'espace, mais aussi selon les circonstances et les goûts individuels. On est naturellement attaché au vêtement traditionnel et fier de le revêtir. Depuis la moitié du XIXe siècle, l'élégance du costume d'Évolène n'a pas manqué de séduire visiteurs et artistes. Combien de tableaux de maîtres ont-ils immortalisé des gens du pays dans leurs vêtements quotidiens ou dans leurs habits de fête !

Les couleurs déclinant l'arc-en-ciel célèbrent le nom d'Évolène et le costume privilégie la palette éclatante de la gaieté. En effet, le ton rouge domine les différentes parties du costume féminin et des couleurs vives animent aussi l'habit traditionnel des enfants comme celui des hommes. L'harmonie des tissus et des couleurs ainsi que la noblesse de la personne qui les porte assurent la notoriété du vêtement traditionnel d'Évolène.

Le costume des enfants : Tous les enfants s'habillaient avec la « gòna » (robe en drap cousue d'une pièce) jusque vers l'âge de six ans. Le costume des fillettes se complète d'un fichu et d'un tablier tandis que celui des petits garçons se distingue par une ceinture et par une collerette multicolores. Quant à la « bèrra » délicatement ornée d'un ruban brodé, elle pare la tête de l'enfant. Actuellement, c'est surtout à l'occasion de la fête du 15 août que ce vêtement d'enfant égaye les rues villageoises.

Le costume masculin : Les hommes revêtent généralement un costume de drap brun, produit et teint à Évolène. Un galon vert ou bleu rehausse la veste réservée au dimanche. Sur une chemise blanche viennent jouer des pompons ou une cravate multicolore. Un gilet et une fâche (ceinture) brodée au point de croix agrémentent les jours de fête.

Le costume féminin : L'habillement traditionnel manifeste à la fois le calendrier des fêtes, les jours de labeur et les circonstances de la vie familiale. C'est surtout dans le choix du fichu et du chapeau que s'expriment cette variation et la personnalité de la femme.

Au cours des deux derniers siècles, l'évolution du costume s'imprime tant dans le choix du matériau utilisé que dans celui de la coupe. Au riche « koutilyòn » illuminé par le « péitrà » (la busquière) très décoratif a succédé le « chùtso dóou dra ».

Actuellement, le costume féminin se compose du « chùtso » (robe plissée) et des « manzònch » (boléro). Anciennement, ils étaient cousus à partir du drap tissé et foulé sur place et la robe était froncée. Puis le « chùtso dóou vèloùk », confectionné avec des tissus plus légers et bordé de velours s'est généralisé. Comme habit de cérémonie, l'Évolénarde arbore la « ròba pêcha », taillée tout d'une pièce dans du dra teint en bleu. Fichu et tablier de soie, une coiffe blanche bordée d'une large dentelle associée à un chapeau de feutre composent les attributs de la fête.

La pièce maîtresse du costume est le fichu dont le choix dépend du jour, fête, dimanche de l'année liturgique, jour d'œuvre ainsi que de la situation familiale (deuil, grand deuil, mi-deuil), car les couleurs, les motifs, la matière répondent au code social. Au prestigieux foulard sont assortis le ruban du chapeau, le « lìn » (attache du tablier) ainsi que le tablier. Le costume porté avec dignité a largement contribué à la renommée d'Évolène.

À l'heure où le vêtement traditionnel se retire discrètement de la scène quotidienne, presque toutes les armoires renferment un costume qui rehausse les grandes fêtes, les baptêmes, les mariages, la fête de la mi-août et quelques autres occasions. Fichus de soie et tabliers brodés parent toujours l'Évolénarde d'une manière incomparable.

CTS28 - Promenade bucolique dans le canton d'Unterwald, pour Marcelle

Cette jolie suissesse qui vient de se ramasser un bouquet de fleurs des champs est coiffée d'un beau chapeau à large bord fleuri, d'une robe à bustier brodé, ceint d'un tablier et d'un chemisier à manches trois-quart bouffantes et resserrées par un lien sous le coude.  

Le canton d'Unterwald est composé de deux sous-cantons Nibwald et Oberwald (sous et au-dessus de la forêt). Avec le peu d'éléments dont je dispose, il m'est impossible de situer exactement d'où provient plus précisément ce costume.

Composition à partir d'une carte postale ancienne
 Je t'en souhaite une bonne réception, Marcelle!

CTS27 - Canton d'Unterwald : paysanne à la pomme, pour France

En ce canton suisse d'Unterwald, je vous présente une jeune dame à la pomme,  dont le costume ordinaire pour une cueillette au verger est bien sympatique : le plastron brodé au-dessus du tablier ainsi que le chapeau de paille à larges bords et fleuri qu'elle porte comme couvre-chef lui confèrent  une bien belle allure.
Aquatinte eau forte à la gouache, réhaussée à la gomme arabique
de Jean Emmanuel Locher sur le site https://kleinmeister.ch
Je t'en souhaite bonne réception, France!

CTS26 - Berger du canton d'Uri, pour Fabienne

Uri, c'est le seul canton, ou presque que je connaissais de la Suisse avant de me lancer dans cette aventure, à cause des mots croisés, bien sûr.

Ici, c'est un personnage masculin, un berger qui fume la pipe traditionnelle. Il porte une tenue pratique pour gravir la montage et arpenter les alpages, avec un pantalon knicker sur d'épaisses chaussettes et un gros pull à manches longues pour bien lui tenir chaud, lorsque le temps n'est pas idéal.

Composition réalisée d'après une carte postale ancienne

Je t'en souhaite bonne réception, Fabienne!

CTS25 - Le canton de Thurgovie joliment représenté , pour Stéphanie

Voici une jolie  demoiselle en tenue de fête du canton de Thurgovie : sa coiffe toute en rondeur fait comme un halo autour de son joli visage, le chemisier à manches longues dépasse du bustier lacé de la robe et un beau tableau protège comme il le faut le devant de sa robe. 

Ces photos figées ont un air suranné, je le conçois bien, alors que dans la vraie vie, les costumes traditionnels sont toujours portés et sont l'occasion de nombreuses fêtes et rassemblement dans toute la Suisse. 

Composition d'après une carte postale ancienne
Je t'en souhaite bonne réception, Stéphanie!

 ***** FOLKLORE VIVANT EN SUISSE *****

 La fête folklorique d'Unspunnen a pris fin avec le grand cortège à Interlaken (juillet 2017)

Des danseurs en costumes traditionnels lors du défilé de la fête d'Unspunnen (BE) 
photo de Peter Schneider - Keystone- RTS

Organisée tous les douze ans environ, la fête folklorique d'Unspunnen à Interlaken (BE) a pris fin dimanche avec une démonstration de la Patrouille suisse, le grand cortège et la cérémonie de clôture.

Femmes en costumes traditionnels, sonneurs de cloche, lanceurs de drapeaux et autres yodleurs: 4000 personnes et des centaines d'animaux ont représenté les 26 cantons dans un défilé de trois heures, proposant 70 thèmes pour illustrer la vitalité et la diversité des coutumes helvétiques.

Des représentants de quatre villes partenaires d'Interlaken aux Etats-Unis, en République tchèque, en Chine et en Allemagne ont aussi pris part au cortège sous les yeux de la présidente de la Confédération
La fête d'Unspunnen, qui dure une semaine, a été organisée pour la première fois en 1805, dans l'esprit de la "République helvétique", afin de réconcilier la Ville de Berne avec la population rurale de l'Oberland bernois.

La deuxième édition, en 1808, attira des visiteurs de toute l'Europe. Ces deux premières éditions sont considérées comme le début du tourisme moderne. Aujourd'hui, la fête d'Unspunnen mêle tradition, spectacle et commerce.

CTS24 - Paysanne tessinoise aux champs, pour Tony

Dans ce canton que j'ai choisi pour Tony car on y parle comme langue unique et officielle l'italien, nous avons ici une paysanne du Tessin, sobrement habillée pour effectuer facilement les travaux courants. 

Elle ne porte pas de coiffe mais un foulard noué sur la tête. Sa robe est recouverte par un tablier à bavette, et elle porte une veste très courte à manches longues. 

Je le regrette mais hélas, j'ai peu trouvé de documentation complémentaire pour enrichir ce post, sur le plan vestimentaire traditionnel.

Composition à partir d'une carte postale ancienne 
Je t'en souhaite bonne réception, Tony, et te remercie encore vivement d'avoir eu cette idée géniale de concevoir il y a douze ans, cette belle manifestation pleine de créativité et d'élan joyeux qu'est la Journée Mondiale du Faux-Timbre d'Artiste.

************************ HISTOIRE DE LA JOURNEE MONDIALE DU FAUX-TIMBRE D'ARTISTE *********************
La Journée Mondiale du Faux Timbre d'Artiste est née il y a douze ans...j'étais alité à cause d'une fracture à la malléole et comme j'étais bloqué sur le canapé toute la journée, je me suis mis à écrire et répondre à mes élèves du Lycée, sous forme de Mail Art (j'avais obtenu 2 heures hebdomadaires d'Art Appliqués)...Et comme nous étions au mois de novembre (beaujolais nouveau) j'ai lancé cette Journée, d'abord par mail à mes correspondants et amis, puis sur les réseaux...J'avais décidé que le troisième jeudi de ce mois serait la Journée Mondiale du Faux Timbre d'Artiste. J'ai écrit l'appel et rédigé tous les détails... Pour cette première édition j'ai reçu à peu près 200 lettres! Ensuite ce fut Le Musée de La Poste à Paris, Le Village de Denens en Suisse (Pierre de Buren), Arnac La Poste (dans le Beaujolais), Eni Looka (maitre du faux Timbre d'Artiste), Esperluette, une galerie associative en Isère, L'association "Une Vie Un Arbre" à Vienne(38), association qui vient en aide aux enfants hospitalisés. L'année dernière, le destinataire ce fut Eric Babaud et cette année c'est Emmanuelle Ryser à Lausanne. Le but de cette Journée est de montrer la créativité débordante et sans limite de cet "ART MINEUR".
Source : extrait du blog de Tony Mazzochin, post du 13.11.2021

CTS23 - Belle tessinoise au fuseau, pour Marc

Scène bucolique avec cette jolie dame occupée à filer la laine de sa quenouille non loin d'un plan d'eau, peut être le lac de Lugano?

Une coiffe de dentelle noire enserre sa tête, son costume est fait d'une robe complète à manche longue, un joli châle réchauffe ses épaules et comme toujours un tablier protège la robe.

Le tessin est le canton le plus proche de l'Italie voisine, et c'est l'un des deux cantons de la Suisse où la langue italienne est officielle et majoritairement pratiquée.

Composition d'après une carte postale ancienne

Je t'en souhaite bonne réception, Marc!

CST22 - Couple de campagnards du canton de Soleure, pour Marielle

A la campagne les vêtements doivent rester pratiques pour les tâches nombreuses à effectuer : la femme est vêtue d'un robe à plastron simple, sur un chemisier à manches bouffantes trois-quarts resserrées au coude, protégée d'un tablier tout simple, elle porte un bonnet à collerette de dentelle pour protéger ses longs cheveux nattés.

L'homme, un vacher,  a revêtu un pantalon knikers,  une chemise souple, un gilet sans manche et il est coiffé d'un bonnet. Il tient à l'épaule la seille pour recueillir le lait et le tabouret à une jambe pour s'assoir pendant la traite des vaches qu'on appelle en Suisse un "botte-cul".


Composition d'après une carte postale ancienne
Je t'en souhaite bonne réception, Marie-Aile !

le tabouret à un pied appelé "botte-cul  (source : objets d'hier)
 
***
OURS de SOLEURE

Ours de Soleure, le saint patron de la ville, n’a pas été aussi chanceux. La légende veut qu’Ours et d’autres soldats chrétiens aient fui le massacre d’Agaune (aujourd’hui Saint-Maurice au Valais) pour se réfugier dans le château de Soleure, où lui et ses compagnons furent malgré tout décapités en l’an 303. Non seulement le prénom masculin Urs est devenu courant en Suisse grâce à lui, mais la cathédrale Saint-Ours, emblème actuel de la ville, lui est aussi consacrée. Une spécialité culinaire lui rend également hommage, le bonhomme en pâte ou Grittibänz. Celui-ci n’est certes pas originaire uniquement de Soleure, mais la forme qu’il prend à la boulangerie-pâtisserie Studer rappelle beaucoup le chevalier Saint-Ours de Soleure, comme représenté sur les anciens seaux. Yves Studer ignorait totalement que son bonhomme en pâte s’inspirait du saint patron. Il ricane et ajoute: «On a toujours fait comme ça!» («‘s isch immer so gsi!»), en référence aux strophes de la célèbre hymne soleuroise.

Hansel(i)maa, Grättimaa ou Elggermaa

Dans la littérature, on peut passer des heures à admirer des pains décorés dont les formes ont une symbolique particulière. Le mot Grittibänz est composé d’un dérivé du verbe grit(t)e, qui signifie «écarter les jambes», et de Benz, une forme abrégée de Benedikt et Bernhard (Benoît et Bernard). Mais ne vous inquiétez pas, cela ne signifie pas que la Suisse dissimule une forme de cannibalisme symbolique! Et puis, qui aurait envie de manger un «vieil homme barbu aux jambes écartées»? C’est du moins l’explication donnée dans le livre «Brauchtum in der Schweiz» (coutumes en Suisse). D’après l’atlas du folklore suisse, au début du 20e siècle, le Grittibänz était connu presque exclusivement dans la région du Plateau. Ce n’est qu’à la 2e moitié du 20e siècle qu’il a pris ses lettres de noblesse en Romandie. Sa popularité grandissant, la diversité de ses noms (régionaux) a elle aussi augmenté: Grittibänz ou Benz/Bänz, Grättimaa à Bâle, Elggermaa à Zurich et en Thurgovie, Brötige Maa, Chläus, bonhomme de Saint-Nicolas, bonhomme en pâte, bonhomme, Mannala en Alsace. Au début du 21e siècle, le Grittibänz est présent dans tout le pays, notamment grâce à la logistique des grands distributeurs. Au 19e siècle, son appellation était connue uniquement dans les régions de Berne, Soleure, Lucerne et Schwyz. Ce n’est qu’au 20e siècle qu’elle a fait son apparition du côté de Zurich. Le nom traditionnel donné dans les cantons de Zurich, Schaffhouse et Thurgovie était Elggermaa. A Lucerne et Soleure, cette viennoiserie était également connue sous le nom de Hansel(i)maa.
Le façonnage du bonhomme

Outre l’histoire de Saint-Ours de Soleure, le façonnage du bonhomme est loin d’être simple. Yves Studer utilise pour sa pâte les ingrédients suivants: farine blanche, lait, sel et levure. Le tout est mélangé à de l’eau dans un pétrin mécanique. On y ajoute le beurre après cinq minutes. Studer explique que: «La pâte doit être élastique à la fin du pétrissage, on doit pouvoir l’étirer jusqu’à ce qu’elle devienne presque translucide». Elle repose ensuite pendant 30 minutes, puis est portionnée et façonnée en un long pâton sur la surface de travail. Celui-ci est divisé en deux morceaux; un petit pour la tête et un grand pour le reste du corps. «Je fais ensuite trois entailles dans la grande partie: deux pour les bras, une pour les jambes.» Il s’agit alors d’habiller notre bonhomme en pâte: les petits morceaux de pâte servent à faire la ceinture, le revers de la botte, le cache-nez ou encore le rebord du bonnet à pompon. Les grands bonshommes ont parfois droit à une pipe en argile blanche ou à un bâton en pâte. Pour finir, on confectionne des yeux en pâte, des petits boutons, etc. Les morceaux reposent environ une demi-heure, ils sont ensuite entaillés pour former le ventre et la bouche, puis badigeonnés à l’œuf. Les bonshommes passent entre 10 et 30 minutes au four à 200 °C, selon leur poids. Certains boulangers les décorent ensuite avec une pipe ou un fouet. En plus de ressembler à Saint-Ours, les bonshommes d’Yves Studer sont également reconnaissables pour une tout autre raison: «Nous faisons nos bonshommes aussi «dodus» que possible pour qu’ils restent longtemps moelleux et frais.» Malheureusement, il faudra attendre le mois de décembre pour pouvoir les déguster. .

ONZE, chiffre magique à SOLEURE

Onze, chiffre magique à Soleure

Premier arrêt à la cathédrale Saint-Ours. Elle abrite 11 autels et 11 cloches, et son imposant perron est composé de segments de 11 marches chacun. Cela n’est pas dû au hasard puisque Gaetano Matteo Pisoni, l’architecte de la cathédrale, s’est inspiré de l’ancestrale série magique des onze. Soleure comptait en effet 11 corporations, 11 bailliages, 11 chanoines et 11 chapelains. Aujourd’hui encore, le nombre 11 est très souvent représenté à Soleure. On y trouve par exemple 11 musées, 11 fontaines, 11 chapelles, 11 églises et même une bière 11, la Öufi. Je finis par arriver sur la place de l’hôtel de ville où l’artiste Paul Gugelmann y a installé son «horloge soleuroise» de 3 mètres de haut. Elle ne compte que 11 chiffres, et à 11 heures, ses 11 cloches font retentir l’«hymne soleuroise».

Source : https://painsuisse.ch/blog/les-specialites-boulangeres-de-soleure

CST21 - Couple endimanché du canton de Schwiz, pour Chantal

Le beau couple que voila :  les couleurs de leur costumes sont coordonnées, un chapeau pour l'homme sur un costume à culotte courte,  une petite coiffe pour la dame, avec toujours le tablier couvrant la robe à plastron et le châle croisé. 

J'ai peu trouvé de détails, hélas, pour compléter la description fine de ce type de costume traditionnel, mais je les trouve très assortis, tous les deux,  dans cette tenue du dimanche, probablement.

Composition d'après une carte postale ancienne
Je t'en souhaite bonne réception, Chantal!
 
***
Spécialité du canton de Schwiz (qui donna son nom à la Suisse)

La petite ville de Schwyz semble prisonnière de ses montagnes, les Mythen et le Rotenfluh, qui culminent à près de 1900 mètres. Car Schwyz, c'est un pays de montagnes, et le chef-lieu du canton s'accroche comme il peut à sa colline. Toute la ville est en pente, les habitants entretiennent leurs beaux mollets. Sur la place centrale, de biais, l'Hôtel de Ville, le clou du spectacle. Ses façades rappellent les moments les plus héroïques de l'histoire suisse, la bataille de Morgarten et le pacte de 1291.

Trêve d'histoire, passons aux choses sérieuses. La ville de Schwyz a inventé le Victorinox, l'ambassadeur de marque, le couteau suisse de légende.


Il fait ses premiers pas dans l'armée suisse il y a plus d'un siècle. Avant de séduire les soldats américains qui ont la bonne idée de le ramener aux Etats-Unis. Le couteau suisse devient une star, il figure dans les collections des Musées d'art et dans l'équipement officiel des astronautes de la NASA. Les derniers nés de la marque font altimètre et baromètre, ils permettent de transférer des données et s'adaptent même aux gauchers.

A Schwyz, il est donc facile de s'acheter un couteau suisse. Il est en revanche plus difficile de choisir entre l'un des 500 modèles du catalogue.

CST20 - Schaffhousoise en costume de fête, pour Eni

Dans le canton suisse de Schauffhouse, voici  une jeune paysanne qui a mis ses plus beaux atours du dimanche pour aller à l'église.

Composition à partir d'une carte postale ancienne
Elle porte sur la tête une coiffe, haute et très richement garnie : c'est la coiffe la plus impressionnante que j'ai pu trouver dans les différents costumes traditionnels régionaux des cantons suisses qu'il m'ait été donné d'observer.
Coiffe d'apparat portée dans le canton de Schauffhouse - Musée du costume suisse 
Je t'en souhaite bonne réception, Eni!