Blog d'art-postal, essentiellement textile , créé pour satisfaire toutes mes envies de couture, broderie, embellissement, collages et autres fantaisies... en les appliquant aux univers riches et variés induits par les timbres postaux. Il peut m'arriver d'y noter mes coups de coeur pour des expositions ou des artistes, sources d'inspiration ou d'émotions.
BIENVENUE!
Cela fait un bon moment que je fais des essais avec des feuilles d'automne que j'ai traitées avec de la glycérine pour qu'elles restent souples, pour en obtenir comme une sorte de cuir. Je rêve en fait d'être capable un jour de réaliser des compositions mariant feuilles mortes et points de dentelle au crochet comme le fait magnifiquement bien l'artiste Suzanner Bauer que j'admire, mais jusqu'alors je n'y suis pas parvenue (ce n'est pas encore la bonne variété de feuilles ou la bonne texture pour éviter que le "cuir" des feuilles" ne se déchire avec le passage de l'aiguille ou du crochet) .
Cependant, comme certaines tentatives n'ont pas été totalement moches, je n'ai pas tout jeté et j'ai eu envie d'en faire un mail-art au naturel pour mon amie Daniella. Avec des lambeaux d'écorce de boulot, et des morceaux de feuilles que j'ai découpés, fixés par broderie sur le fond en tissu teinté à la soupe de clous rouillés (ce sont les toutes dernières chutes), j'ai tenté un assemblage expérimental... et voilà ce que cela donne !
Vue du dessus
Lorsqu'on le voit ainsi à plat, on dirait un oiseau perdu dans la tempête, avec les couleurs de la rouille qui pourraient symboliser les rafales.... cela aurait été bien que je me rende compte de cela avant de le terminer car j'aurai pu ordonnancer différemment les différentes pièces sur le tissu! Pourtant, cela fait plusieurs mois que je l'avais mis en stand-by, attendant un moment d'inspiration plus favorable! Bon, promis, j'essaierai de mieux faire la prochaine fois.
Vue de la tranche, avec volume à gauche, au bas de l'écorce de bouleau
C'est extrêmement fragile mais je vais le laisser partir par la Poste en l'état.
Chère Daniella, j'espère te faire plaisir avec cette "création" à l'image de ce que tu aimes m'envoyer, un bidule "complètement nature". Souhaitons qu'il arrive jusqu'à ta boite aux lettres dans le meilleur état possible (pas comme le précédent sur le bleu Asse que tu n'as jamais reçu).
Cela n'est pas un mystère, j'aime la dentelle, oui mais toutes les dentelles, qu'elles soient de fil textile ou de fil de fer, minérales ou végétales, ou bien même animales comme les toiles de l'araignée.
Ici, j'ai choisi d' adresser à Marie des dentelles de pierre avec la magnifique architecture visible dans la petite bourgade de Rue, dans la Somme, avec la Chapelle du Saint-Esprit : en pur style gothique flamboyant, c'est un chef d'oeuvre de finesse que l'on regarde le tympan du porche, les arcs-boutants, les voutes du vestibule, ou encore la Trésorerie!
Que du beau à aller visiter si vous passez par le Marquenterre.
à gauche, Trésorerie, partie haute photgraphie par Jacques Rocquet
au verso de l'enveloppe et cidessous : voute du vestibule
à gauche, tympan de l'entrée / à droite - la Trésorerie basse
Autres photos trouvées sur le site des Hauts de France : https://www.escapades-en-hautsdefrance.com/la-superbe-chapelle-du-saint-esprit-de-rue-lart-gothique-flamboyant
Chère Marie, je te souhaite une très bonne réception de cette enveloppe de dentelle.
Michele mon amie belge, se prépare déjà à la Fête de la Saint-Nicolas, toujours très attendue par ses petits-enfants,.
Dans les régions de l'Est de la France tout comme en Belgique les enfants fêtent davantage Saint-Nicolas que le Père Noël. Bien qu'accompagné du Père Fouettard charge de s'occuper des enfants qui n'ont pas été sages, Saint-Nicolas et sa légende sont toujours bien ancrés dans la tradition qui perdure.
Comme je l'imagine bien, Michele sera aux fourneaux pour recevoir tout son petit monde et sans attendre elle a sûrement déjà commencé à préparer le pain d'épices sentant bon la cannelle, pour en faire des petits Saint-Nicolas à croquer ce jour-là...
Je te souhaite chère Michele un beau moment de joies et de partage ce jour-là avec toute la famille, en espérant que ce mail-art un peu gourmand arrive jusqu'à toi dans des délais raisonnables.
Quelle inspiration muséale pour cette 15e édition de la JMFTA ? Incontestablement c'est la peinture de Vincent Van Gogh qui me fait le plus vibrer aujourd'hui, pour des tas de raisons :
- j'aime son regard sur la nature au fil des saisons (les paysages, les fleurs et les arbres) et sur les gens et leur habitat, des travailleurs de la terre surtout
- j'aime la manière dont il fait bouger son pinceau dans la matière, l'infinité des touches pour donner du mouvement , ses courbes, ses tourbillons même (on dirait une danse), ses points de couleurs, son traitement de la lumière, ce qui rend sa peinture tellement vivante et vibrante
- la personnalité du peintre est attachante : il a longtemps cherché sa voie dans son pays natal, et n'a démarré la peinture que tardivement. Ce qui rend plus incroyable encore sa production d'environ 1000 oeuvres qui occupe les dix dernières années de sa trop courte vie puisqu'il est mort à 37 ans. Totalement incompris de son vivant (une seule oeuvre vendue), Vincent a toujours tiré le diable par la queue alors qu'aujourd'hui ses toiles se vendent à des prix pharamineux.
Le gardien de la galerie temporaire veille sur les Iris de Vincent
***
Cette année encore j'ai choisi de faire une tapisserie au point de croix comme base pour mon faux-timbre textile, très inspirée par les bleus et les jaunes de la palette de Vincent Van Gogh.
Le bleu des fleurs naturellement bleues, si peu nombreuses est à l'origine de la terminaison de mon pseudo. Ici bien sûr ce que je préfère c'est le bleu des iris mais il est très présent dans tous les tableaux de Vincent, où il est magnifiquement traité. Quant au jaune à la tonalité si particulière, on le retrouve dans tous ses tableaux avec les blés, les moissons, et bien entendu les tournesols dont il a fait une série de huit (seulement sept sont recensés car le 8e a été détruit).
Elaboration de mon faux-timbre en partant d'une toile vierge et d'un modèle extrait des Iris
deux versions possibles pour mon faux timbre d'artiste et c'est finalement la version de droite qui est retenue
Hélas après plus de quinze jours à essayer de m'en sortir, le constat est affligeant : j'ai préparé tout cela en pure perte, car je n'ai pas réussi à obtenir les couleurs que j'aime tant sur ma nouvelle imprimante (il y a un défaut de concordance des couleurs que je n'arrive pas à résoudre) et donc sur mon tissu ; dans ces conditions, je ne peux comme je l'imaginai faire une série pour mes principaux correspondants habituels. Grosse frustration!
Enfin c'est l'essentiel, je vais faire un envoi unique pour le MIAP de Christophe et je lui en souhaite une très bonne réception.
Les Ecornées de Warwick au Québec ont lancé leur 7e appel à mail-art en retenant cette année le thème des Racines. Ce thème est très inspirant mais je l'ai malheureusement appris trop tard. J'ai quand même eu le temps de leur faire une petite création que voici,
Lorsque nous nous promenons en forêt, nous ne soupçonnons pas le nombre infini de racines puis de radicelles qui forment un réseau pour aller chercher toutes les ressources en eau et en nutriments dont chaque arbre a besoin pour grandir, résister aux maladies et aux parasites, et pour s'épanouir.
Depuis peu, nous savons que les arbres, bien qu'immobiles, communiquent entre eux : c'est notamment par ce réseau très dense de racines relié entre elles grâce au mycélium qui leur est associé que les informations circulent.
Pour représenter le niveau zéro, celui de la terre ferme, j'ai utilisé un ruban de picots verts, puis pour le niveau souterrain, c'est une cordelette de cotton que j'ai intégralement détricotée jusqu'à l'obtention d'une multiplicité de fils fins que j'ai tenté d'organiser en réseau. J'ai choisi comme fond un tissu teint en brun au moyen d'une soupe de clous rouillés, afin de simuler les différentes couleurs de la terre.
Il m'a semblé que le timbre international avec la fameuse sphère des JO Paris 2024 retenue au sol par des fils tout en voulant atteindre le ciel était un joli symbole de l'arbre. Représentant un arbre avec toutes ses branches et aussi le faisceau de toutes ses racines, le second timbre m'a également semblé opportun pour illustrer le thème choisi.
J'espère que ce mail-art arrivera sans encombre et dans les délais au Québec et que le 7e appel à mail-art organisé par les Ecornées de Warwick rencontrera beaucoup de succès.
*** Citation de Gustave Thibon, philosophe ***
N'oublions pas que ce n'est pas le nombre et la longueur de ses branches,
mais la profondeur et la santé de ses racines qui font la vigueur d'un arbre.
***
"LE MURMURE DE LA FORET - QUAND LES ARBRES PARLENT"
Introduction d'une vidéo diffusée sur Arte en mars -avril 2021, désormais indisponible
« On connaît de mieux en mieux « l’intelligence » des arbres et les étonnantes facultés qui leur ont permis, depuis des millénaires, de tisser entre eux un réseau dense de communication. Au coeur de la forêt, amis, ennemis, partenaires d’affaires et parents entretiennent ainsi une conversation silencieuse, restée longtemps insoupçonnée.
Par le biais notamment de leurs racines, qui occupent généralement deux fois plus d’espace que le feuillage, et du réseau fongique qui leur est associé, tous sont reliés entre eux. Véritables signaux chimiques, les molécules qu’ils échangent transmettent des minéraux et des informations leur permettant de se défendre contre les agressions, par exemple des parasites, ou de favoriser la croissance des jeunes arbres. C’est ainsi que les bouleaux transfèrent des sucres aux jeunes sapins qui manquent de lumière, et qu’à la mauvaise saison les conifères en envoient vers les branchus défeuillés. Cette passionnante exploration de l’évolution des forêts européennes détaille l’extraordinaire nature sociale des arbres, qui leur permet de pratiquer à un haut degré l’entraide et la coopération. »
LES ARBRES PARLENT ENTRE EUX : Vidéo publiée sur Youtube par Le Tatou
On ne connait rien des arbres. Ils ont pourtant tellement à nous apprendre. Dans cette vidéo, on découvre certaines facultés incroyables des arbres ! Partage fort pour faire connaître ce sujet.
Je continue de traiter le thème "Paroles" pour la future exposition d'Eric à la fin de ce mois.
A une époque où les téléphones portables n'existaient pas encore...... pour faire passer les messages et les informations, les communes disposaient d'un garde champêtre, et c'était le cas dans mon village, lorsque j'étais gamine. Je m'en souviens très bien de Fernand.
photo trouvée sur le site https://www.les-nouvelles-du-val-d-arroux.com/l/au-bon-vieux-temps-des-gardes-champetres/
Après un roulement de tambour destiné à faire sortir les villageois de chez eux, il lançait un "Avis à la population" de sa voix de stentor, sortait un papier plié sur lequel figuraient les dernières décisions du conseil municipal ou bien les arrêtés départementaux qu'il nous énumérait. Il nous informait aussi des évènements exceptionnels, comme la venue du bouilleur de cru ou le passage d'une course cycliste conduisant à la neutralisation passagère d'une rue passante du village, par exemple.
Je parle là d'un temps que les moins de cinquante ans n'ont pas connu, mais j'ai bien aimé faire revivre un temps notre bon Fernand.
Eric, je te souhaite une bonne réception de ce mail-art, pour compléter ta collection.
L'automne est bien là, la nature s'est parée des couleurs chaudes magnifiques et déjà il va falloir rentrer les derniers légumes et fruits murs dans les jardins.
Cette jolie petite sorcière a bien vu que les récoltes de potiron sont abondantes cette année : les familles ne seront pas privées de soupe cet hiver si les enfants utilisent une citrouille qu'ils vont creuser et allumer pour en faire des "Jack O'Lantern" et fêter ainsi joyeusement Halloween à la fin du mois.
image trouvée sur internet sur un site anglais de poésie, pas de nom d'auteur
Et c'est aussi tout ce que je te souhaite, Sasha : passes une belle fête d'Halloween, et fais moi la surprise de ton nouveau costume à faire peur... brrr, j'en frissonne déjà!
La Poste vient d'éditer un timbre en l'honneur de Lucy, notre ancêtre australopithèque révélée au monde il y a déjà 50 ans. A l'époque l'étude des restes de son squelette conservé à 40 %, avec 52 fragments osseux a permis de faire progresser notre connaissance sur les hominidés qui nous ont précédé sur la Terre.
La paléontologie est un domaine passionnant aussi je profite de cette occasion pour reparler ici un peu de l'évolution d'Homo Sapiens telle qu'on a pu la reconstituer à date.
Dans d’anciens manuels de cours, dans la presse, sur internet, une image est souvent utilisée pour représenter l’évolution de l’homme, elle est totalement erronée, car elle montre (de la gauche vers la droite) un singe courbé qui avance vers la droite en se redressant et s’humanisant pour « finir » en un Homo sapiens bien redressé…
ceci est une FAUSSE interprétation de l'évolution de l'homme
Cette image, banalisée, est en fait pleine de sous-entendus et induit en erreur le commun des mortels. Elle est d’autant plus dangereuse qu’en plus de véhiculer une idée erronée des principes de l’évolution humaine, elle est simple à comprendre et à retenir.
***
Sur la voie d’Homo Sapiens
The Early Man paru aux éditions Time-Life en 1936.
Voici le texte d’origine qui présentait l’image :
Quelles ont été les étapes de ce long cheminement qui a conduit nos ancêtres, encore voisins des singés anthropomorphes, jusqu’à l’Homo sapiens? Le tableau ci-contre qui commence en bas et à droite de cette page et se poursuit sur les quatre pages suivantes, fait apparaître les bornes qui jalonnent l’évolution des primates et de l’Homme, d’après les documents fossiles fragmentaires que les savants d’aujourd’hui ont pu rassembler. C’est une histoire instructive parce qu’elle nous révèle l’existence d’êtres qui sont maintenant disparus. De plus, elle illustre de façon imagée que l’on peut apprendre beaucoup à partir de documents au premier abord insignifiants. Par exemple, ces quelques ossements, apparemment pêle-mêle, à gauche, peuvent donner une idée tout à fait précise de la façon dont marchait Australopithecus, ce bipède qui apparaît à l’aurore de l’humanité.
Beaucoup des reconstitutions de ce tableau ont été faites d’après des restes encore plus fragmentaires : une mâchoire, quelques dents parfois; les ombres blanches indiquent précisément les ossements qui leur ont servi de base.
Ces reconstitutions sont donc en partie hypothétiques, mais même si des découvertes ultérieures imposaient des changements, elles auraient atteint leur but en montrant ce que pouvait être l’aspect de ces primates disparus. On peut voir à quelle époque ils vécurent d’après l’échelle chronologique figurée en haut de la page, bleue pour les ancêtres des singes anthropomorphes, rouge et violette pour les Hominidés, y compris les premiers représentants du genre Homo, verte pour Homo sapiens. Les interruptions dans les bandes correspondent à l’extinction de la lignée ou à des lacunes dans les documents fossiles. Bien que les «ancêtres des singes anthropomorphes» aient été quadrupèdes, tous sont ici figurés debout, pour faciliter la comparaison.
Et fort intéressant pour s'imaginer le foisonnement des différents types d'homénidés aujourd'hui recensés, voici un tableau toujours provisoire, susceptible de compléments au fil des découvertes.
Schéma Copyright Neekoo pour Hominides.com Versions 2012,2017, 2022
D’après des graphiques modifiés de Pascal Picq (Les origines de l’homme et Au commencement était l’homme), Jean-Jacques Hublin ( Quand d’autres hommes peuplaient la terre), D. Grimaud-Hervé (Histoires d’Ancêtres 2015).
Extrait d'articles visible sur le site Hominides.com avec les remerciements pour leur participation Yvette Deloison, Antoine Balzeau, François Marchal et Jean-Luc-Voisin.
***
Les Racines de l'Humanité- Traces et héritages des hominidés dans l'évolution d'homo sapiens
par Zouhaïr Ben Amor
Depuis plus de six millions d'années, une multitude d'espèces d'hominidés ont peuplé notre planète, comme en témoignent les fossiles découverts par les scientifiques. Ces espèces, appartenant à des lignées diverses, ont toutes contribué à l'arbre généalogique complexe de l'humanité. Aujourd'hui, Homo sapiens est la seule espèce d'hominidé survivante, mais notre existence actuelle porte en elle les héritages biologiques, culturels et technologiques de nos ancêtres lointains, tels que les Australopithèques, Homo erectus, Homo habilis, et les Néandertaliens.
La Poste française vient d'émettre un timbre en l'honneur de notre très lointaine cousine ou grand-tante, Lucy, ce petit bout de femme exhumé des collines de l’Afar ; je m'en souviens très bien encore même si cela fait déjà 50 ans que nous avons appris cette découverte essentielle pour les scientifiques, qui a permis de mieux connaître l'évolution du genre humain. Aujourd'hui encore, je ressens toujours beaucoup d'émotions quand je pense à elle et à ceux qui l'ont découverte, peut-être parce que c'était une femme?
Titre: Diorama of Australopithecus afarensis ("Lucy")
Droits: Cette image a été obtenue auprès de la Smithsonian Institution.
L'image ou son contenu peut être protégé par les lois internationales sur le droit d'auteur. http://www.si.edu/termsofuse
Crédit photo: Chip Clark, Smithsonian Institution Muséum national d'histoire naturelle
Lucy In The sky :
C'est en 1974 que le fossile de l'australopithèque fut découvert en Ethiopie par une équipe de recherche internationale qui incluait les Français Yves Coppens (paléontologue) et Maurice Taieb (géographe), les américains Donald Johanson (paléoanthropologue) et Tom Gray étudiant en paléontologie . Au moment de leurs fouilles, les paléontologues et archéologues écoutent la radio et entendent en boucle la chanson des Beatles "Lucy in The Sky with Diamonds". Lors de leur découverte majeure pour la science et pour l'humanité, ils décident de baptiser ce fossile de 52 fragments d'os par le nom de la chanson du groupe anglais. Lucy, notre ancêtre à tous, sort de terre et se hisse tout en haut du ciel.
Lucy constitue le premier fossile relativement complet (conservé à 40 %, avec 52 fragments osseux) qui ait été découvert pour une période aussi ancienne, et a révolutionné notre perception des origines humaines, en démontrant que l’acquisition de la bipédie datait d'au moins 3,2 millions d’années, et avait largement précédé le processus d'accroissement du volume endocrânien d'une australopithèque datant de 3,18 millions d'années.
L'australopithèque Lucy, n'est probablement pas un ancêtre direct des humains d'aujourd'hui. Une étude précise de son squelette montre qu'il s'agit plutôt d'une tante ou d'une vieille cousine.
Lucy n’aura jamais aussi mal porté son nom. L’australopithèque a lourdement chuté du haut d’un arbre. C’est en heurtant le sol que notre ancêtre a perdu la vie. Après quatre décennies de doute sur le sujet, une équipe américaine tranche en faveur de cette hypothèse dans la revue Nature. John Kappelman et ses collègues résolvent au passage l’un des éléments les plus débattus : le premier hominien évoluait bien dans les arbres.
Le fossile de Lucy, découvert dans la région d’Afar en Ethiopie, recèle encore de nombreux secrets. L’équipe de Texans a aidé à en élucider au moins un. Lors d’un passage aux Etats-Unis, le squelette a été photographié sous tous ses angles à l’aide d’un scanner à hautes performances. Un intérêt justifié : « C’est un des squelettes le plus complets; à ce titre, elle nous a fourni beaucoup d’éléments sur les premiers hommes », rappelle John Kappelman.
Les pieds en premier :
Les clichés ont révélé des éléments sur la vie de Lucy… mais aussi sur sa mort pour le moins brutale. Comme pour tous les fossiles, trois millions d’années d’exposition aux éléments ont laissé des traces. Mais certaines sont évocatrices de blessures survenues du vivant de l’australopithèque la plus célèbre du monde.
Une a particulièrement attiré l’attention des chercheurs, au niveau de l’humérus. Elle porte des signes de compression mais les fragments sont restés attachés au corps. « Cela suggère que l’enveloppe de l’os et la capsule articulaire étaient intactes au moment de la blessure », analyse John Kappelman. L’absence de cicatrisation corrobore cette hypothèse.
Lucy serait donc tombée d’une hauteur de 12 mètres, à une vitesse d’environ 60 km/heure. L’emplacement des fractures semble le confirmer : pied, hanche, côtes, épaules et mandibule sont blessés. « Elle a probablement atterri les pieds en premier. Les blessures que nous observons aux genoux suggèrent que son corps a vrillé sur la droite », raconte John Kappelman.
Source : Kappelman nature
Bipède et arboricole : Consciente au moment de sa chute, Lucy a tout fait pour amortir le choc avec ses bras. Mais à 60 km/heures, difficile d’atténuer l’impact sur les organes internes. « La mort a suivi très rapidement », résume John Kappelman. Le co-directeur de la mission qui a découvert l’australopithèque, Yves Coppens, n’y trouve rien à redire.
Lucy était donc bipède et arboricole : ces travaux le confirment alors que l’hypothèse était débattue depuis sa découverte. Comme les singes actuels, elle se serait abritée dans les arbres la nuit, pour échapper aux prédateurs. Mais le fait même d’être devenue bipède semble avoir handicapé notre ancêtre et ses congénères. Moins habile dans les arbres, du fait même de cette évolution, elle aurait été plus sujette aux chutes. source : https://esperanzavaroblog.wordpress.com/2019/01/28/lucy/
Mannequin reproduisant Lucy en pied (Gianni Dagli Orti / The Art Archive / The Picture Desk)
Longtemps considérée comme une espèce à l’origine de la lignée humaine, Australopithecus afarensis est aujourd'hui interprétée comme une espèce cousine du genre Homo. Lucy avait 25 ans quand elle décédée.
vidéo Culture Prime publiée par Arts Télévisés Français
*** L'émotion des chercheurs au jour de la découverte le 24 novembre 1974 ***
C’est un véritable cri de joie et d’excitation qui s’échappe, ce matin du dimanche 24 novembre 1974, dans les collines éthiopiennes de Hadar, de la bouche de l’étudiant en paléontologie américain Tom Gray. Alertés, ses collègues de la mission franco-américaine de l’Afar (International Afar Research Expedition) accourent, en prenant soin de ne pas fouler du pied quelque fossile hominidé… et restent bouche bée devant le spectacle qui s’offre à eux.
Maurice Taïeb, géologue français en poste au laboratoire CEREGE d’Aix-en-Provence à l'époque et qui avait repéré quelques années auparavant le potentiel fossilifère exceptionnel de cette région, d’environ 80 kilomètres carrés, située au nord-ouest de l’Ethiopie, à l’ouest de la dépression de la Rift Valley, se souvient de ces premiers instants : « Au centre d’un rectangle de dix mètres sur deux, à ciel ouvert et dégagé par des eaux de ruissellement, des dizaines de côtes et de vertèbres affleuraient, serrées les unes contre les autres, préfigurant le squelette presque complet qui serait ensuite reconstitué par mon collègue américain Donald Johanson. C’était un spectacle très émouvant, inoubliable ».
Né sous le signe du Poisson, c'est un mail-art sur un animal aquatique par excellence que je veux adresser pour une première fois à Léo.
Cet animal-là fait depuis quelque temps l'objet de nombreuses publications et vidéos sur les réseaux sociaux où il est décrit comme "adorable". Il s'agit de la loutre de mer photographiée le plus souvent dans l'eau positionnée sur le dos avec son bébé endormi sur le ventre.
C'est pourtant un animal qui n'a pas toujours été choyé, il a fait l'objet d'une très grande chasse à cause de sa fourrure exceptionnellement dense, et a du mal à recomposer son effectif malgré son classement en espèce à protéger depuis 1911.
Maintenant la question se pose, au Canada notamment, de savoir si ce retour n'a pas été "trop réussi" : lien vers article de Radio Canada à ce sujet.
Photo d'une loutre de mer et de son petit nouveau-né à Monterey, en Californie. Copyright Suzi Eszterhas.
Or, que savons-nous de cet animal, précisément, sinon qu'il n'a rien à voir avec la loutre européenne de certaines de nos rivières, ni même avec cet autre animal qui vit le long des côtes chiliennes, la loutre marine appelée aussi chat de mer ou chungungo?
De gauche à droite : 1/ Loutre de mer(Enhydra lutris) -2/ Loutre marine (Lontra felina) - 3/ Loutre d'Europe (Lutra lutra)
***
Les loutres de mer sont de véritables athlètes : il ne paraît pas évident pour un petit mammifère vivant dans l’eau glacée de l’Alaska de maintenir sa température corporelle à 37°C. Pour la loutre de mer, ce n’est pas un problème. Son secret ne réside ni dans sa fi ne couche de graisse, ni dans sa fourrure pratiquement imperméable à l’eau, mais dans ses muscles.
Les loutres de mer consomment beaucoup d’énergie, jusqu’à 25 % de leur masse corporelle par jour, pour garder leur température corporelle à 37°C. Mais jusqu’alors, on ne savait pas quels tissus utilisaient cette énergie et comment celle-ci se transformait en chaleur. Des scientifiques américains ont collecté des échantillons de muscles sur des loutres mortes ou blessées récupérées par l’aquarium de la baie de Monterey. En mesurant la consommation d’oxygène des cellules musculaires, ils ont constaté que l’essentiel de l’énergie métabolique était utilisé pour fournir de la chaleur au corps à partir des muscles mais sans obligatoirement nécessiter de contraction.
*** Mieux connaître la loutre de mer ***
Caractéristiques physiques de la loutre de mer Taille : 70 à 110 cm pour les femelles ; jusqu’à 150 cm pour les mâles Hauteur au garrot : 30 cm
Caractéristiques du corps : Corps allongé et souple, pattes courtes et palmées, museau fin, tête plate, griffes rétractiles
Poids : 15 à 25 kg pour les femelles ; jusqu’à 35 kg pour les mâles
Longueur de la queue : Queue courte qui leur sert de gouvernail
Vitesse : 30 km/h
Couleur du pelage/fourrure : Brun rougeâtre ; composé de 2 couches : le poil de bourre et le poil de jarre ; fourrure soyeuse et très dense (170 000 poils/cm2)
Cri /bruit : Sifflement, cri perçant ; elle siffle et pousse des petits cris
Habitat et alimentation de la loutre de mer
Répartition géographique : Pacifique Nord (Japon, Alaska, Californie)
Lieu de vie : la loutre de mer vit dans des eaux tempérées, à moins de 1 000 m des côtes.
Régime alimentaire : Carnivore à prédominance piscivore
Type de nourriture : La loutre de mer mange différentes espèces de poissons en fonction de son environnement, des oursins, des crabes, des poulpes, des calmars.
Structure sociale de la loutre de mer
Vie sociale : La loutre de mer est un animal plutôt social qui passe beaucoup de temps avec ses congénères notamment lors des phases de repos et de chasse.
La loutre de mer est un animal relativement territorial.
Les loutres de mer passent beaucoup de temps à se toiletter et à nettoyer leur fourrure qui doit rester graissée pour conserver son imperméabilité.
La loutre est un animal très joueur, notamment les jeunes loutrons.
Technique de chasse : Animal très agile et rapide dans l’eau, la loutre de mer chasse plutôt en journée.
Territoire : 5 km2 en fonction de la quantité de proies disponibles
Prédateurs : Ses prédateurs sont les requins, les orques, et certains rapaces comme le pygargue à tête blanche lorsqu’elle se retrouve sur la terre ferme.
Nom du bébé/petit : Le loutron
Reproduction de la loutre de mer Maturité sexuelle : 3 à 4 ans pour les femelles ; 5 à 6 ans pour les mâles Période de reproduction : La saison des amours a lieu toute l’année Gestation : 4 à 6 mois Lieu de mise bas /tanière/naissance : A terre ou en mer Portée : 1 à 2 loutrons qui naissent les yeux ouverts et qui ont une fourrure épaisse Poids des petits loutrons : 1,5 à 2,5 kg à la naissance Sevrage : 5 mois
Longévité de la loutre de mer Espérance de vie : La durée de vie de la loutre de mer est de 15 à 20 ans à l’état sauvage.
Conservation - Protection - Menaces Statut de conservation IUCN : En danger (EN) Mesures de protection : La loutre de mer est une espèce en danger de disparition. La fourrure de la loutre de mer est la plus dense de tous les mammifères avec environ 170 000 poils par cm2. Avec l’apparition de la chasse pour sa fourrure au 18ème siècle, la population a été décimée à près de 99 %. Le braconnage et la pollution des mers et des océans restent des menaces sérieuses pour les loutres de mer. L’espèce est protégée depuis 1911 et les effectifs commencent à remonter progressivement. Elles commencent à réapparaitre dans des zones où elles avaient totalement disparu.
Le retour de la loutre de mer après 100 ans (documentaire sur la faune)
Natural Kingdom - publié sur la chaine Youtube Vrai Sauvage
Les acrobaties aquatiques de la loutre de mer sont tout à fait dignes de la danseuse étoile de la nature. Après un siècle d'extinction sur la côte ouest reculée du Canada, la réintroduction de la loutre de mer dans la nature l'a forcée à partager la scène avec une autre espèce qui danse sur une autre mélodie.
Depuis toujours je suis fascinée par les artistes qui maîtrisent à la fois le travail de modelage la terre puis sa cuisson au four en anticipant au mieux la réaction des engobes ou des émaux avec les très hautes températures de cuisson.
Qu'ils soient potiers ou céramistes, j'aime voir leurs doigts savent façonner avec agilité la moindre pièce, cela semble toujours simple quand on les regarde faire. Pour avoir modestement tenté l'expérience je peux vous dire que c'est tout autre chose quand on s'y essaie car il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte simplement pour la façon avec tournage ou pas. Ensuite il faudra rajouter tous les aléas liés à la cuisson.
En ce domaine voici un très grand artiste sur lequel j'avais envie de mettre un coup de projecteur, en partant d'une pièce magnifique que j'ai vue sur le magazine La Gazette Drouot et que je destine à Nathalie peintre sur porcelaine.
Maîtrisant parfaitement l’art du feu, Jean Derval nous livre une pièce unique, véritable ode à l’équilibre avec ces acrobates soutenant une coupe. J'aime infiniment les couleurs choisies en plus de la modernité de l'ensemble.
Chère Nathalie je te souhaite une bonne réception de cet art postal un peu différent de ce que je t'envoies d'habitude, mais se tourner vers l'art ne peut que te séduire, j'en suis certaine. Belle fin d'été.
Jean Derval (1925-2010), Les Saltimbanques, 2003,
sculpture en terre chamottée et émaillée polychrome représentant deux acrobates
soutenant une coupe circulaire, publication La Gazette Drouot
Les numéros d’acrobates fascinent le public, tant au Moyen Âge que dans les temps modernes. José María Sert utilisa notamment ces pyramides humaines comme ornements décoratifs pour des décors luxueux. Les deux saltimbanques de Jean Derval, issus de cette ancienne culture populaire, façonnés en terre chamottée et émaillée, sont certes moins acrobatiques, mais traités avec plus de monumentalité ! Il a été « élu de la céramique », comme l’affirmait l’intitulé de l’exposition du musée de Sèvres, à l’été 2004. Bel et bien « élu », car cet artiste, venu des arts décoratifs, avait travaillé en tant qu’affichiste et illustrateur, entre autres pour la maison Christofle. Envoyé par cette maison à Saint-Amand-en-Puisaye pour négocier les possibilités de production d’une ligne de pièces d’usage, il découvre un univers qui le fascine par la richesse de ses techniques et par ses possibilités artistiques. Il apprécie aussi son immédiateté quasi magique de réalisation. Il y apprend donc l’art de la céramique jusqu’en 1946, lorsqu’il rejoint à Vallauris Roger Capron et Robert Picault pour intégrer Madoura, puis, en 1951, fonder l’atelier du Portail. Jean Derval y développera un art subtil, d’une grande virtuosité technique et artistique, voué à la pièce unique.
Jean DERVAL (1925-2010) France
Jean Derval reçoit d'abord une éducation artistique comme graphiste et affichiste à l'École des Arts Appliqués de la rue Dupetit-Thouars à Paris. Sa vocation pour la céramique lui vient fortuitement en créant des services en grès pour la maison d'orfèvrerie Christofle. En 1945, lors de son passage à Saint-Amand-en-Puisaye, il apprend le métier de céramiste dans l'atelier Maubrou-Pigaglio notamment auprès de Camille Gendras.
En 1947, Jean Derval rejoint ses camarades Robert Picault et Roger Capron à Vallauris où ils ont créé un atelier de poterie l'année précédente. Le monde élégant des amateurs et des artistes se retrouve à cette époque sur la Côte d'Azur autour de Picasso. Jean Derval entre en 1949 dans le célèbre atelier Madoura, où il côtoie le maître andalou pendant deux ans. En 1951, il fonde son propre établissement, Le Portail.
Au lieu de créer une véritable manufacture, il choisit la voie difficile des « pièces uniques ». Derval propose un répertoire de poteries domestiques, essentiellement d'inspiration anthropomorphe et zoomorphe, réinterprétées à partir des leçons du cubisme et de l'abstraction. La fin des années 1960 est marquée par une évolution du goût vers des grès aux teintes sourdes et cuivrées. Jean Derval s'oriente alors vers une céramique architecturale avec une vision de sculpteur plus que de potier.
Daniella a aussi des petits-enfants, et j'imagine que comme à moi, il leur arrive de la surprendre par leurs bons mots ou leurs attitudes.
Je trouve que ce sont souvent des poètes, car ils sont capables de voir ce que l'on ne sait plus regarder et ils expriment leurs sentiments ou leurs sensations sans filtre ... bref, le plus souvent, ce sont eux qui amènent du soleil et de la fantaisie dans nos vies.
Photo trouvée sur Pinterest, souvenir d'enfance
C'est exactement ce qui est visible sur cette reproduction, avec une demoiselle toute endimanchée qui ne s'est pas salie (elle a respecté la consigne) mais qui a su enjoliver sa tenue par une parure complémentaire glissée dans ses chaussettes, un peu en accordéon du coup!
Ce qu'elle est chouette cette gamine n'est-ce pas Daniella? Je t'en souhaite la meilleure réception possible
Jean-Paul est curieux de tout et notamment des civilisations disparues. Alors voici pour lui une statue d'un roi Maya barbu, installé sur son trône en or.
Statue exposée au musée des Civilisations au Québec lors de l'expo sur les Mayas en 2021
Pour plus de cohérence dans les couleurs, je l'ai installé sur un fond en tissu teint à la soupe de clous rouillés -tissu aux multiples applications mais dont il ne me reste hélas que très peu de métrage, désormais-.
J'espère que ce mail-art t'arrivera en bon état et qu'il te plaira : je t'en souhaite bonne réception, ami Ursu.
***
La civilisation Maya
Parmi les civilisations classiques de la Méso-Amérique, le peuple maya est probablement le mieux connu. Originaire du Yucatán aux environs de l'an 2600 avant l'ère chrétienne, il a atteint son apogée autour des années 250 apr. J.-C. sur le territoire délimité aujourd'hui par le sud du Mexique, le Guatemala, le nord de Belize et l'ouest du Honduras.
S'inspirant des découvertes et des idées qu'ils ont héritées des civilisations plus anciennes comme celle des Olmèques, les Mayas ont maîtrisé l'astronomie, mis au point des calendriers perfectionnés et inventé une écriture hiéroglyphique. Cette civilisation s'est aussi distinguée par son architecture cérémoniale, prodigue de détails et d'ornements, et notamment par ses temples-pyramides, ses palais et ses observatoires, tous construits sans outils de métal. Habiles fermiers, les Mayas défrichaient de vastes étendues de forêts tropicales et bâtissaient, là où l'eau de surface était rare, d'immenses réservoirs souterrains d'eau de pluie. Ils savaient aussi fabriquer tissus et poterie et tracer des routes parmi les jungles et les marais pour tisser de vastes réseaux d'échanges commerciaux avec des peuples lointains.
Vers 300 av. J.-C., les Mayas ont adopté un système de gouvernement hiérarchique où l'autorité était exercée par les nobles et les rois. Des royaumes hautement structurés sont apparus au cours de la période classique, de 200 à 900 apr. J.-C. La société était constituée de nombreux États indépendants, comportant chacun une communauté agricole rurale et de grandes ville édifiées autour de centres cérémoniels. Le déclin de la civilisation maya a commencé vers 900 apr. J.-C. quand - pour des motifs encore largement ignorés - les Mayas du sud ont abandonné leurs villes. Lorsque les Mayas du nordse sont intégrés à la société toltèque vers 1200 apr. J.-C., la dynastie maya a disparu. Certains centres périphériques ont cependant continué à prendre de l'essor jusqu'à la Conquête espagnole du début du XVIe siècle.
On peut dire de l'histoire maya qu'elle est caractérisée par des cycles de grandeur et de décadence : des cités florissaient, puis connaissaient un déclin et étaient remplacées par d'autres. On peut également la considérer comme marquée à la fois par la continuité et le changement, déterminés par une religion qui demeure le fondement de leur culture. Pour ceux qui continuent de respecter les traditions mayas anciennes, la croyance dans l'influence du cosmos sur l'existence humaine et dans la nécessité de rendre hommage aux dieux par des rites continue de s'exprimer dans une foi hybride, à la fois chrétienne et maya.