29 novembre 2018

D107 - Dentelles au carré, de Françoise

Dans la sympathique série de 4 carrés qu'elle vient d'entreprendre, Françoise ne m'a pas oubliée : voici le joli mail-art sur la dentelle qu'elle m'a concoctée, en noir et en blanc sur un fond délicatement bleuté!
j'aime beaucoup : merci Zarou!

27 novembre 2018

T75 - Poches vides, de Pascal

Quel plaisir de retrouver un mail art de ce correspondant dans ma boite aux lettres!
Beau coup de crayon de Pascal qui, en deux temps trois mouvements, dessine aussitôt un personnage pour prolonger le timbre dans le plus bel effet.
Poches vides, mais des souvenirs plein la tête, abritée sous ce joli chapeau mambo !
Bravo et merci Pascal, j'admire ta facilité pour dessiner!

EL74 - De l'orange pour éléphants d'Asie, de Frédérique

Fred m'adresse un bien joli mail-art aux couleurs acidulées pour le fond, 
duquel se détache la couleur orange dominante,  tant pour le spécimen figurant au premier plan que sur la couverture des éléphants se suivant en file indienne, dûment encouragés par leur cornac.
Bravo aussi pour le timbre aux couleurs parfaitement coordonnées, merci Fred !

26 novembre 2018

Des roses ou des choux, de Marielle - Carnet 14-5/4

Dans ma boite aux lettres du jour, j'ai reçu et  retrouvé avec plaisir le carnet- navette
qui circule entre Marielle et moi sur le thème du jardin.

Inspirée,  Marielle a illustré la légende en me proposant le choix entre plantation de roses ou plantation de choux! 2019 sera-t-elle une année importante pour sa courbe démographique ?
Merci Marie-Aile, j'aime beaucoup ta composition. Le timbre vert et celui du lapin 
sont tout-à-fait coordonnés à la situation.
A moi de réfléchir maintenant pour illustrer  la dernière double-page  : ne sois pas trop pressée, cela interviendra probablement l'année prochaine.... mais après tout, ce n'est plus si loin!

24 novembre 2018

D106 - Nostalgie, quand tu nous tiens, d'Anne-Marie

Comme je suis séduite par le joli mail art textile qu'Anne-Marie m'adresse aujourd'hui!
Ce joli pêle-même de tissus, dentelles, galons, boutons, pressions et même quelques perles, dans des tons rose et gris, est absolument charmant !
et comme l'enveloppe décorée ne semblait pas lui suffire, Anne-Marie a réalisé également
 une petite carte également textile.
Merci Anne-Marie, pour ce double cadeau!

23 novembre 2018

EL73 - En ballade au Sri Lanka, de Michele

Oh quel magnifique mail-art me vient de Belgique aujourd'hui !
 Faite d'une belle illustration enrichie de déchirures de journal typographié en langue tamoul (j'adore ces caractères) c'est une composition superbe!
Son jeune cornac le conduisant, voici un éléphant d'Asie en promenade dans une forêt 
du Sri Lanka : c'est très beau, merci Bobine !

EA29 - Bazar aux épices d'Istanbul, de Jean-Paul

Et maintenant, dans cette série lancée pour moi par Jean-Paul sur mon thème des épices et des plantes aromatiques, voici l'apothéose avec ce marché aux épices ou bazar aux épices d'Istanbul.
On peut le trouver aussi sous le nom de bazar égyptien!
Si vous sentez-vous cette odeur de cumin qui s’entremêle à celle du safran, ne cherchez plus vous êtes bien arrivé au marché aux épices à Istanbul. Sur la rive européenne, devant Le pont de Galata à côté de la mosquée neuve, ouvert tous les jours, le marché aux épices est prêt à vous accueillir.
  
Visiter le marché aux épices à Istanbul c’est s’infiltrer dans un univers de parfums, de couleurs et de saveurs. Les étals soigneusement élaborés offrent un spectacle magnifique de dégradés de couleurs, harmonieusement présenté pour le plus grand plaisir des yeux. A l’origine on vendait au marché aux épices surtout des plantes médicales et des épices, aujourd'hui l’éventail de la marchandise s'est nettement agrandi, un choix incroyable de douceurs aux couleurs et parfums variés sont proposés à la dégustation.

La partie couverte du marché aux épices à Istanbul comporte 88 boutiques dont certaines y sont depuis plus de 200 ans, chacune abritée par un dôme donnant une très belle vue d’ensemble extérieur.
Les alentours du marché aux épices à Istanbul sont tout aussi intéressants et agréables à découvrir, on peut y voir le marché des produits frais comme de la charcuterie, fromagerie, poissonnerie, fleurs et de nombreuses rues de textiles, d’électronique et de jouets, on s’y perdrait presque. Le marché aux épices fut construit en 1597 et 1664 dans le complexe de la nouvelle mosquée (Yeni Cami), le loyer des échoppes étant prévue pour financer l’entretien  de la mosquée. Le marché aux épices est le 2ème marché couvert d’Istanbul après le Grand Bazar. 
  
Le marché aux épices a été construit à la manière des caravansérails, mais en forme de L ,unique pour les Bazars chez les Ottomans. Le marché aux épices a été construit par les impôts collectés en Egypte c’est pour quoi le Bazar prit le nom de Bazar Égyptien. Les premiers commerçants qui ont occupés les lieux à partir de XVII siècle, étaient les Vénitiens qui possédaient déjà dans les environs des concessions.
  
Plus tard les marchands arméniens, grecs et musulmans s’y sont installés. Aujourd’hui on trouve au marché aux épices encore certains commerçants d’origine grecque et arménienne. Istanbul était le terme de la route de la soie, les marchandises étaient dirigées vers leur destination finale, l’Europe. L’atmosphère est orientale, dépaysante au marché aux épices, il faut bien prendre son  temps pour découvrir cette partie de la ville  tellement distrayante. 
  
Au marché aux épices on trouve également une quantité infinie d’herbes dont vous n’imaginez même pas l’existence, de la graisse de lapin, de la résine de pin, du poudre de noyaux de pêche, de la racine de salsepareille, des aloès, de la racine de réglisse, du lait d’ânesse, du grain de persil, de la poudre de canon pour les hémorroïde, des tiges, des grains, des feuilles, des écorces en tous genres...
    
Si vous devez visiter ce lieu, il  convient d'avoir tout le temps de flâner, discuter, négocier avec les vendeurs et de respirer tout ce mélange d’odeurs d’épices. Parfait pour faire ses achats de loukoums fabriqués artisanalement, ne pas hésiter à négocier, marchander :  cela fait partie de la coutume, la dégustation est gratuite sans obligation d’achat, “goûter avant d’acheter” est un critère assez agréable lorsqu'on ne connaît pas les spécialités. 

Voila ce qu’est le marché aux épices à Istanbul aujourd’hui :  une spirale de senteurs, de couleurs, de choses hallucinantes que l’on ne voit pas tous les jours : Merci Jean-Paul pour ce beau voyage !

EA28 - Curieux et précieux ail noir, de Jean-Paul

Encore une découverte pour moi : merci Jean-Paul, ma culture en matière de 
plantes aromatiques ne cesse de croître! 

Cette fois voici l'ail noir, c'est un ail classique qui a été confit à l'eau de mer à une température constante de 60°C. C'est cette "fermentation" qui lui donne sa couleur noir profond, sa saveur spéciale et ses vertus décuplées par rapport à l'ail traditionnel, 
ou plutôt sa "caramélisation"serait plus appropriée.
Attention, il ne faut pas la confondre avec le véritable ail noir (allium nigra
autre alliacée à grosses feuilles qui n'a rien à voir, 
car il s'agit bien là de la variété allium sativum, comme notre ail séché classique.
A l'origine, l'ail noir est un ingrédient de la ville japonaise d'Aomori, située dans le nord de l'île principale d'Honshû. Sa saveur est exceptionnelle, en entrée de bouche, elle est douce et confite, légèrement sucrée rappelant le vinaigre basalmique , le pruneau et la réglisse. En fin de bouche, on note une légère acidité très agréable.  Ses saveurs sont tellement complexes que les Japonais l'appellent l'umami, la cinquième saveur ! 

Utilisé depuis plus de 4000 ans dans la cuisine coréenne, de manière marginale et dans une forme un peu différente, il ne serait donc pas né au Japon mais c'est dans ce pays-là que l'ail noir a pris toute sa dimension et que sa production s'est améliorée et finalisée. Ce sont aussi les Japonais qui ont montré toutes les vertus de l'ail noir et qui ont fait passé ce condiment d'aliment à alicament. 
En cuisine les gousses d'ail noir s'utilisent bien sûr de la même façon que les gousses d'ail blanches. On peut l'utiliser nature,  juste coupé en tranche ou écrasé en tartinade, sur du pain grillé pour accompagner un plat ou à l'apéritif. Sa douce saveur se marie très bien aux fruits secs comme les pignons de pin ou les noix de cajou, ou encore du miel. 

En association culinaire, il sert particulièrement pour parfumer les sauces,  les plats en sauce et les marinades.  Il est possible de l'ajouter comme condiment dans une soupe, dans le poulet, la cuisine du gibier, l'agneau, quasiment dans toutes les viandes blanches ou rouges. Il sublime les poissons blancs, les crustacés et les coquillages. Son goût se marie parfaitement avec pomme de terre et légumes grillés. 
C'est l'ingrédient de base dans toutes les salades estivales, salades composées, tomates mozzarella, chèvre chaud, betteraves, vinaigrette, etc... il suffit d'ajouter une gousse coupée en tranches.  L'ail noir se marie à la perfection avec le fromage, quel qu'il soit. Il peut accompagner également le fois gras poêlé. On peut même le retrouver aussi dans la cuisine sucrée : il parfume à merveille le chocolat et tous les desserts chocolatés.

En bref, voilà un condiment extrêmement vertueux à se procurer, probablement dans les très bonnes boutiques dédiées aux épices et aromates du monde !

EA27 - Fenugrec, de Jean-Paul

Jean-Paul continue de m'envoyer des mails-arts, alimentant quasiment à lui seul mon thème sur les épices et les plantes aromatiques. Aujourd'hui il me parle du fenugrec, merci Jean-Paul !
Plante herbacée connue aussi sous le nom de trigonelle ou sénégrain, le fenugrec compte parmi les plus anciennes plantes médicinales et culinaires de l'histoire de l'humanité. C'est une légumineuse dont on mange les jeunes feuilles en salades et les graines comme épice. On a commencé à cultiver le fenugrec (fenu vient de foinau Moyen-Orient dès le VIIe siècle avant notre ère. En France il s'est répandu essentiellement sur une ligne allant de la Gironde à la frontière italienne.   

Le fenugrec fut également introduit en Inde et en Chine où il fut rapidement intégré à la pharmacopée ayurvédique (Inde) et à la médecine traditionnelle chinoise. En France, il est entré dans le codex pharmaceutique depuis le XVIIe siècle.

Sa graine, surtout quand on l'écrase dégage une odeur caractéristique forte et aromatique. C'est un fumet qu'on peut retrouve dans du Bouillon Maggi, du caramel ou du Zan. Cette odeur de fenugrec est utilisé en botanique et en mycologie pour qualifier les composantes aromatiques de certains champignons, comme les lactaires, par exemple. La saveur des graines est amère et rappelle le celeri.

La graine et la feuille sont des ingrédients de la cuisine indienne où on l'appelle méthi. Les feuilles sont employées comme des feuilles d'épinard. En Afrique et au Moyen-Orient le fenugrec entre dans la fabrication de mélanges d'épices aromatiques sous différentes appellations comme le ras-el-hanout maghrébin. Au Maroc, la graine est utilisée telle quelle dans la terda, ou dans le tagine.

En Égypte et en Éthiopie, le fenugrec aromatise les pains, les plats de viande, les poissons, les légumes. Il sert aussi de base à un condiment de piment et d’ail qui accompagne les viandes séchées en Turquie (le çemen). Il se marie aux salades et aux vinaigrettes, aux woks, aux ragoûts, aux légumineux (pois..) et à certaines pâtisseries. Il est aussi très présent dans certains mélanges de la cuisine malaise, berbère, éthiopienne ou de l'océan Indien. Son utilisation dans les recettes végétarienne de la cuisine indienne ainsi que dans les sauces est quasi-générale. Il y est d'ailleurs prisé le plus souvent en entier notamment pour la cuisine ayurvédique, car il sait mettre en valeur la fraîcheur et la saveur des légumes.

On le retrouve aussi dans de nombreux curry et chutneys (notamment de mangue). Le fenugrec est présent dans la polenta et rend savoureux certains fromages ou sucreries. Il accompagne bien les plats de bœuf, porc et agneau.



On se servait déjà des principes aromatiques du fenugrec en Égypte pharaonique, environ 1 500 ans avant notre ère, pour embaumer les morts et purifier l'air des habitations et des lieux de culte. Ses graines entraient dans la fabrication du pain, une pratique culinaire qui persiste en Égypte moderne de même qu’en Inde. Des extraits de fenugrec sont présents dans le Viandox. On extrait aussi de cette plante une huile essentielle. 

En plus de ses propriétés apéritives, digestives et tonifiantes, on attribuait au fenugrec le pouvoir de combattre les infections et inflammations des voies respiratoires, de faciliter l'accouchement et la lactation, de soigner les blessures cutanées, les douleurs rhumatismales, etc. 

Le fenugrec est utilisé en viticulture et agriculture comme engrais vert ou couvert végétal, c'est une plante gélive à -5°C, c'est donc une plante annuelle. En inde, elle est utilisée comme fourrage. Il est aussi utilisé comme plante tinctoriale qui permet de teindre le tissu en un beau rouge.

EA26 - Baie du cannelier, la méconnue, de Jean-Paul

Graine de cannelle, cinnamon berry, petite cannelle, baie séductrice, ...
que d'appellations poétiques pour qualifier le fruit du cannelier de Ceylan, oui, cet arbre dont nous raffolons de l'écorce, que nous consommons sans retenue sous le nom de cannelle! 

Cette baie est mise à l'honneur par Jean-Paul, dans cette quête qu'il a entreprise pour me faire découvrir nombre d'épices et aromates dont je n'avais pas la notion précédemment.
Merci Jean-Paul !
Fruit discret de l’arbre à cannelle, la baie du cannelier fait partie de ces épices méconnues qui n’ont pourtant rien à envier à leurs aînées. Aussi savoureuse qu’enivrante, petit gourmet prends garde à toi, tu ne pourras plus te passer d'elle ! La baie du cannelier est plus délicate et aromatique que la cannelle, avec une légère note piquante. Cultivé à l’origine au Sri Lanka, l’arbre dont elle est le fruit s’est très largement répandu hors de cette île et notamment à Madagascar. Son territoire ne cesse de grandir, ce qui n’est pas sans conséquences. Dans certaines régions, ces arbres deviennent même des nuisibles.
Sa forme particulière, entre poivre à queue et clou de girofle, ouvre en cuisine le champ de tous les possibles et n’aura pour seule limite que votre imagination… Au nez, elle laisse échapper un doux parfum de café torréfié, une senteur de cacao et une légère saveur de cumin. En bouche, ses saveurs sucrées se marient avec harmonie avec de délicates notes d’amertume et de piquant. Certes étonnante, elle est aussi pratique car sa petite taille permet d’être facilement utilisable dans un moulin à poivre.

Délicieuse cette baie de cannelle vient apporter toute sa saveur à toutes les boissons comme les thés verts, thés noirs, rooibos , mais aussi aux punchs, préparations pour rhums arrangés,  sangria ou encore aux mélanges pour vins chauds. Son arôme se marie à merveilles avec les préparations à base de fruits. Infusée dans vos compotes, mais aussi moulue sur vos tartes aux pommes ou encore dans vos salades de fruits, c’est un régal qui comblera petits et grands. Et toujours comme pour la cannelle, les baies de cannelier sont évidemment mises à l’honneur dans la cuisine orientale et plus précisément dans les couscous, les tajines ou encore les pastillas marocaines, etc… De plus, les petites graines de cannelle concassées viendront surprendre sur de la volaille ou encore en entrée sur du foie gras, dans une salade de melons.


Entières en infusion dans vos plats en sauce à mijoter, elles apporteront une touche finale à vos préparations. Enfin, pour offrir à vos plats un doux mariage de saveurs, elles s'associent volontiers à bon nombre de poivre comme le célèbre Poivre de Kampot et non moins connu Poivre de Penja mais aussi au Mélange 5 baies et au Piment de Jamaïque.

Au-delà de ses qualités gustatives, cette baie a de quoi nous combler pour ses bienfaits en matière de santé, tout comme la cannelle. Véritable remède naturel contre de nombreux maux du quotidien, elle est dotée d’un fort pouvoir antioxydant et est particulièrement riche en fibres alimentaires (plus de la moitié de son poids). E tout comme la cannelle,elle est source de fer et de manganèse.

Encore une épice méconnue, mais terriblement intéressante!

EA25 - Plantain psyllium , de Jean-Paul

Encore une belle surprise et une découverte que m'offre Jean-Paul, qui continue, à fond, de m'envoyer des mails arts sur le thème des plantes aromatiques et des épices!

Ici Ursu vient me parler du plantain psyllium, plutôt plante médicinale : Merci Jean-Paul!
Le psyllium, aussi appelé ispaghul, est une variété de plantains à graine brune, dite "de Provence", qui fait partie de la phamacopée française. Originaire du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient, il est employé depuis la nuit des temps comme laxatif ou pour traiter les inflammations des voies urinaires.


Le psyllium, surtout le psyllium blond est utilisé dans l'industrie alimentaire comme épaississant ou stabilisant, par exemple dans certains produits laitiers glacés, ou encore en cosmétique comme masque adoucissant.

Il n'est pas un aliment en soi car il n'est pas absorbé par l'organisme. On le trouve sous forme de complément alimentaire. Son effet est purement mécanique, mais il s'associe très bien aux aliments. 

Encore une plante découverte grâce à Jean-Paul : merveilleuse nature ! que de secrets tu recèles! 

EA24 - Yuzu, un agrume japonais, de Jean-Paul

Encore une nouvelle curiosité dénichée par Jean-Paul dans la grande famille des épices et plantes aromatiques ! Aujourd'hui il me parle du yuzu, un agrume exotique. 
Merci Jean-Paul !
Le yuzu est un hybride de mandarine sauvage (citrus reticulata) et du citron d'Ichang (citrus inchangensis). C'est donc un agrume entre la mandarine et le citron originaire d'Asie de l'est, très employé dans la cuisine japonaise mais pas que! Ce fruit exotique ressemble beaucoup à la bergamote ou au pomelo avec lequel il est souvent confondu comme en Chine où il porte le même nom.Il a la taille d'une orange en moyenne. Il possède une peau rugueuse et irrégulière, un peu comme le combava qui le remplace souvent dans les recettes. Sa couleur peut être verte ou jaune, souvent un mélange des deux selon la maturité du fruit. 


Le mot de yuzu qualifie à la fois l'agrume et l'arbre sur lequel il pousse, un petit arbre recouvert d'épines acérées. Cet arbre est originaire de Chine et du Tibet où il pousse à l'état sauvage.

Il possède une saveur acide typique des agrumes, mais il est très parfumé, proche du cédrat avec des notes de pamplemousse, de combava et de mandarine. Son parfum peut se situer entre le poivre de sechuan et le poivre Timut. Le fruit contient très peu de chair, très peu de jus et beaucoup de gros pépins : c'est pourquoi la partie la plus utilisée du yuzu est son zeste (zeste séché). 

Le zeste de yuzu séché à un goût puissant et équilibré. Acide mais tellement fruité, son usage s'étend de l'entrée au dessert, en passant par les boissons et les remèdes de grand-mères, bref c'est un passe-partout par excellence! 


 
Dans les plats salés, la poudre et le zeste de yuzu sont utilisés comme condiment sur toutes les viandes (boeuf, agneau,  canard mais l'idéal reste le poulet avec lequel il fait merveille). On peut ajouter du yuzu dans les poêlées de légumes ou pour assaisonner les potages et veloutés. Il parfumera tous les poissons, à la vapeur , grillés ou en papillotes. Il sera également très apprécié dans les marinades, sauces et plats en sauce. Fruits de mer et crustacés seront magnifiés si vous pensez à soupoudrez  un peu de yuzu dessus. Il donnera également un coup de fraîcheur à toutes les salades d'été. 

En cuisine sucrée, on peut l'employer dans tous les desserts et agrémenter toute la patisserie de son délicieux parfum. Le yuzu fait merveille également avec le chocolat. D'une manière générale le yuzu peut remplacer n'importe quel agrume dans n'importe quelle recette !

Ses bienfaits pour la santé sont comparables à ceux du citron classique ! 

Le yuzu est un véritable atout dans la cuisine,  un vrai passe-partout.