29 septembre 2018

Autoportrait aux lys, pour Nadine

Pour fêter son anniversaire et aussi pour rester dans son thème des femmes peintres de fin du 19ème-début du 20ème siècle, voici le mail-art que j'ai bricolé pour Nadine.

Il s'agit de l'autoportrait aux lys, de Natalia Gontcharova, née russe, mais naturalisée française en 1939 , d'abord sculpteur puis peintre. Elle s'est illustrée dans de nombreux courants de peinture 
(voir ci-dessous) et aussi dans la conception de costumes de théâtre.
J'aime beaucoup le regard de cette femme avec son magnifique bouquet de lys que j'ai rehaussé de quelques points de broderie. Je te souhaite un très bel anniversaire Nadine!

***
Natalia GONCHAROVA :Une oeuvre entre tradition et modernité 



Natalia Sergueïevna Gontcharova née le 4 juin 1881 à Ladyjino (gouvernement de Toula) dans une famille de la petite noblesse russe, et morte le 17 octobre 1962 à Paris, est une peintre, dessinatrice et décoratrice de théâtre d'origine russe naturalisée française en 1939 sous le nom de Nathalie Gontcharoff. 

Elle est aussi l'arrière-petite-nièce de Natalia Nikolaïevna Gontcharova, l’épouse du poète russe Alexandre Pouchkine. 

Admise en 1898 à l'Ecole de peinture, de sculpture et d'architecture de Mosco, en 1901 elle étudie la sculpture avec Paul Troubetzkoy, disciple de Rodin. C'est là qu'elle rencontre le peintre Mikhaïl Larionov qui sera le compagnon de toute sa vie, puis elle devient l’élève de l’impressionniste Konstantin Korovine. Elle abandonne la sculpture en 1904 pour se consacrer uniquement à la peinture.

Après un passage de l’impressionnisme au cubisme, son néo-primitivisme est, à partir de 1907, influencé par l'icône, l'imagerie populaire russe (loubok), les chromos, l'enseigne artisanale. Les thèmes chrétiens et, plus généralement, religieux ou d'inspiration paysanne dominent alors son œuvre. Elle participe en 1906 à l'exposition d'art russe organisée au Salon d’automne, à Paris, par Serge de Diaghilev. En décembre 1909, lors de la troisième exposition de la Toison d’Or, Larionov et Gontcharova lancent le Néo-primitivisme. En décembre 1910, elle participe avec Larionov à la première exposition moscovite du Valet de Carreau. 

Dès 1911, elle participe au mouvement futuriste (livre-objet) 1912-1915, puis à la création du rayonnisme en 1912-1913, mouvement non-figuratif. En 1912, elle expose à Munich et en 1913 à Berlin. Cette même année 1913, une grande rétrospective lui est consacrée à Moscou, dont le catalogue s'élève à près de 700 numéros, puis, en 1914, une exposition personnelle, au bureau artistique de Mme Dobytchina à Saint-Pétersbourg ; elle y montre ses derniers travaux rayonnistes. Elle est présentée en 1914 au Salon des indépendants à Paris, aux côtés de Michel Larionov, Alexandra Exter et Georges Yacoulov, grâce à l'appui des époux Sonia et Robert Delaunay, sollicités par Exter. 

C'est aussi en 1914 qu'elle produit la série des lithographies intitulée Images mystiques de la guerre. En 1914, elle réalise les décors du Coq d’or de Rimski-Korsakov pour les Ballets russes et expose avec Larionov à la galerie Paul Guillaume.Elle devient alors membre de l'association Mir Iskousstva. 

En juin 1915, elle quitte définitivement la Russie et réside pendant deux ans en Suisse. En 1917, elle accompagne la troupe de Diaghilev en tournée en Espagne et en Italie, et s'installe avec Larionov à Paris en 1918. Elle obtient la nationalité française en 1939. 

Dans les années 1920, elle est un des principaux peintres des Ballets russes de Diaghilev et conçoit notamment les décors pour Les Noces de Stravinski. Elle travaille aussi pour Ida Rubinstein, les Ballets russes de Monte-Carlo. De nombreuses expositions lui sont consacrées : galerie Barbazanges en 1919, galerie Sauvage en 1928. Peintre de l'Ecole de Paris, elle est aussi membre du Salon d’automne depuis 1921, et elle participe régulièrement au Salon des Tuileries et au Salon des indépendants. La guerre et l'après-guerre sont une période de grande pauvreté et d'oubli pour Gontcharova et Larionov et il faut attendre 1954 pour qu'à l'occasion des grandes rétrospectives Serge de Diaghilev à Londres, on recommence à parler d'eux. Ils se marient en 1955. 

Une grande rétrospective de l'œuvre de Larianov et de Gontcharova est organisée à Londres par le Conseil d'art de Grande-Bretagne en 1961. Le Musée d’art moderne de la ville de Paris lui consacre également, ainsi qu'à Larianov, une rétrospective, après sa mort. Elle est inhumée au cimetière d'Ivry-sur-Seine. 

Les oiseaux musiciens, d'Isabelle - Carnet 17 - 5/5

C'est déjà fini : voici déjà la dernière page du carnet-navette créé par Isabelle pour moi, 
sur le thème de la poésie et des oiseaux .

J'aime beaucoup cette nouvelle édition, ses couleurs tendres pleines de
 charme et de délicatesse, le graphisme des oiseaux 
 plein de poésie et la jolie chansonnette que maîtresse Isabelle chantait à ses petits élèves : 

Les oiseaux musiciens

Tout au long des fils électriques
Les oiseaux font de la musique
Les petits tout en haut
Tout en bas, les plus gros 

Les pigeons et les tourterelles
les pinsons et les hirondelles 
Les petits tout en haut
Tout en bas, les plus gros 

Les oiseaux font des ritournelles
En chantant, ils battent des ailes
Les petits tout en haut
Tout en bas, les plus gros 

Un grand merci à toi,  Isabelle,  pour ce joli carnet que tu m'as concocté et auquel j'ai 
participé avec beaucoup de bonheur.
On recommencera avec autant de plaisir l'une que l'autre un tel échange l'année prochaine, promis.

28 septembre 2018

Jardiner avec les enfants, de Marielle - Carnet 14 - 5/2

Le carnet-navette dédié au jardinage est de retour. On y voit l'amour de la terre et la joie de jardiner de Marie-Aile, ainsi que son plaisir à y associer les enfants.

Comme toujours son  travail est ponctué de petites breloques terriblement bien choisies : ici les carottes poussent en ligne, dans les sillons tracés au cordeau et l'amie coccinelle est bien présente, pour éliminer naturellement les pucerons qui viennent perturber certaines plantations.

Je ne sais pas encore si Marie-Aile  y pratique la permaculture mais je suis sûre que, dans son jardin, tout pousse naturellement sans engrais chimique!

Merci Marielle, à moi d'élaborer la double page suivante.

Pomme guignolesque, de Martine

Dans le cadre du challenge de Katédine où pour septembre nous était imposé le format carré , la pomme et le fond avec des chiffres et des lettres, voici ce que j'ai reçu de Martine.
C'est une bien jolie composition et j'adore les timbres, magnifiques : merci Martine!

Le top du top c'est que même la Poste a contribué au challenge en rajoutant par deux fois les lettres "FD" (pour fausse direction) au tampon, pour une raison qui restera  mystérieuse.

27 septembre 2018

En forêt, cueillette de champignons, pour Michel

Dans le cadre du jeu de la carte postale et du texte inventé lancé sur notre forum,  je dois réaliser une carte postale sur le thème "Cueilleurs de champignons, à vos paniers!" en intégrant des mots imposés choisis par les participants, sans rapport avec le thème.

Le tirage au sort m'a désigné Michel comme destinataire : j'ai face à moi  un véritable amateur de  champignons,  pratiquant régulièrement de telles cueillettes en forêt d'Orléans... alors j'espère que ma petite composition, intégrant un vrai morceau de cèpe séché et embaumant le champignon, saura lui plaire, et qu'elle effacera un peu sa déception actuelle de n'avoir pas encore fait de cueillette significative, l'été ayant été bien trop sec.
Je t'en souhaite bonne réception, Michel !

Les mots imposés sont : oreiller - caillou - camion - livre - marteau - coquelicots - camélia

Le texte inventé associé est le suivant :

Tirée du sommeil par le bruit de camion-poubelle,  ma tête douloureuse  comme si un marteau y frappait sans arrêt et en pure perte un caillou, je réalise d’un coup qu’il est grand temps de me lever : c’est aujourd’hui  qu’avec  Pierre, nous allons aux champignons. Je range mon livre de chevet tombé  près de l’oreiller, encore ouvert  sur des photos de coquelicots et camélia et retape vite fait ma couche. Douche expédiée,  petit déjeuner englouti,  j’attrape mon panier et mon couteau,  et me voici prête. A nous cèpes et autres bolets ! Si tout va bien, à midi, nous nous régalerons d’une délicieuse omelette parfumée. Tiens, je n’ai plus mal à la tête !

23 septembre 2018

EL69 - Magnifique troupeau en Tanzanie, de Gisèle

Pour mon retour de congés, je suis bien gâtée car voici qu'un troupeau d'éléphants 
de Tanzanie vient à ma rencontre.
Déambulant dans leur milieu naturel, c'est là que je les préfère, ils y sont si nobles. 
Le timbre est tout à fait approprié et les couleurs de la composition comme toujours raffinées. 
Oui, c'est Gisèle qui m'envoie ce magnifique mail-art : qu'elle en soit ici remerciée!

"Pomme de reinette ou pomme d'api", de Jean-Paul

Toujours inspirée par la célèbre photo de Robert Doisneau, l'ami Ursu m'envoie un écolier, déjà si distrait et qui ne pense qu'à croquer la pomme!
Merci pour cette belle interprétation supplémentaire !

Fils à coudre et broder, de Chantal

A mon retour de vacances, je trouve aussi une très belle enveloppe "maison" avec pelotes, bobines, boutons et fils pour honorer mon thème "ne tenir qu'à un fil".
Au premier coup d'oeil, j'en reconnais l'expéditrice, c'est bien sûr Chantal qui m'envoie cette composition, certains articles sont judicieusement remplacés par du quilling 
toujours aussi merveilleusement réalisé. 
Merci Chantal, pour cette enveloppe garnie, merveilleusement.

Un fin connaisseur du thé, de Jean-Paul

En rentrant de mes courtes vacances alsaciennes, je trouve dans ma boite aux lettres une oeuvre singulière et toujours incroyable de l'ami Ursu, dans le cadre du jeu de l'enveloppe timbrée n°6. 

Le timbre qui lui était imposé faisait partie de la superbes série sur les théières (je ne sais pas exactement lequel) et voici l'oeuvre en 3D qu'il a conçu en parlant de là.
Voyez aussi cette miniature en 3D avec tasse et théière et le mot T H E en relief !
Merci Ursu, pour cette oeuvre monumentale ! A moi de terminer la boucle en utilisant 
le timbre que tu m'as envoyé.

13 septembre 2018

EL68 - Beau tableau d'amour maternel, de Sylvie

Rien ne manque dans le matériel du peintre qui vient d'immortaliser sur sa toile cette belle scène d'amour d'une éléphante d'Afrique pour son petit, chevalet et pinceau sont encore présents.
Bravo pour cette belle idée de présentation, tout à fait originale, 
qui me plait bien et merci Sylvie !

12 septembre 2018

L'ami du poète et des enfants pour Isabelle - Carnet 18 - 5/3

C'est fait : voici la troisième double-page du carnet-navette sur le thème des petits ânes gris,
co-réalisé avec et pour Isabelle de la Haute-Marne.
Ce très beau poème de Jacques Prévert remet un peu les choses en place, pour reconsidérer cet animal à la mauvaise réputation, tout comme celle de l'élève à qui l'on faisait porter le "bonnet d'âne".
J'ai joué là-dessus, les ânes étant de très bons amis pour les enfants, très souvent présents 
dans la littérature pour la jeunesse.

L’âne dormant  de Jacques Prévert

C’est un âne qui dort
Enfants, regardez-le dormir
Ne le réveillez pas
Ne lui faites pas de blagues
Quand il ne dort pas,
il est très souvent malheureux

Il ne mange pas tous les jours.
On oublie de lui donner à boire.
Et puis on tape dessus.
Regardez-le
Il est plus beau que les statues
qu’on vous dit d’admirer et qui vous ennuient.

Il est vivant, il respire
Confortablement installé
Dans son rêve.

Les grandes personnes disent que la poule
Rêve de grain et l’âne d’avoine.
Les grandes personnes disent ça
pour dire quelque chose,
elles feraient mieux de s’occuper
de leurs rêves à elles,
de leurs petits cauchemars personnels.

Sur l’herbe à côté de sa tête,
il y a deux plumes. S’il les a vues
avant de s’endormir il rêve peut-être
qu’il est oiseau et qu’il vole
Ou peut-être il rêve d’autre chose.
Par exemple qu’il est à l’école des garçons,
caché dans l’armoire aux cartons à dessin.

Il y a un petit garçon
qui ne sait pas faire son problème.
Alors le maître lui dit :
Vous êtes un âne, Nicolas !
C’est désastreux pour Nicolas.
Il va pleurer.

Mais l’âne sort de sa cachette.
Le maître ne le voit pas.
Et l’âne fait le problème du petit garçon.
Le petit garçon va porter le problème au maître,
et le maître dit :
C’est très bien, Nicolas !

Alors l’âne et Nicolas
Rient tout doucement aux éclats,
Mais le maître ne les entends pas.

Et si l’âne ne rêve pas ça
C’est qu’il rêve autre chose.
Tout ce qu’on peut savoir,
C’est qu’il rêve.
Tout le monde rêve

***
Le bonnet d'âne : pourquoi mettait-on un bonnet d'âne aux mauvais élèves ?

Tout d'abord, et cela va peut-être en surprendre plus d'un, on employait cet attribut non pas comme une punition, mais comme un encouragement. En effet, il est utilisé dès le 18e siècle. Néanmoins, au tout début, si on affublait les enfants de cet étrange bonnet, c'était pour qu'il devienne comme l'âne. À cette époque, il était considéré, par certains, comme sage et savant. Il prend une telle image grâce à la religion (il réchauffe le Christ lorsqu'il est nourrisson, lui sert de monture...). On dit donc qu'il est patient, humble et empli de sagesse. Ainsi, on espérait que le mauvais élève allait être gagné par ces qualités en lui mettant des oreilles d'âne.

Néanmoins, avec les années, l'image de cet animal a évolué, pour être celle que l'on connaît aujourd'hui. Désormais, il est plutôt vu comme bête et têtu. L'utilisation du bonnet d'âne évolua également. Il n'était plus question d'encouragement, mais de honte. En mettant ce couvre-chef sur la tête du cancre, le professeur signifiait devant tous sa bêtise, ce qui était un moyen de ridiculiser. Dans certains cas, l'enfant devait le garder toute la journée, ou même rentrer avec chez lui. Désormais, cette punition est vue comme un mauvais traitement et est interdite par l'Éducation Nationale.

Mouettes, en toute liberté, pour Isabelle - Carnet 17-5/4

 Le carnet "ronde des oiseaux et poésie" qu'on réalise ensemble avec Isabelle prend son envol 
vers Morsang-sur-Orge pour son 4e voyage, accompagné de milliers de bruissements d'ailes.
Les mouettes, toutes les sortes de mouettes y sont à l'honneur.
 Elles ont quelquefois mauvaise réputation car  souvent bruyantes en groupe. Mais elles sont si libres, se jouant des courants du vent et bravant tous les embruns. Je n'ai pas souvent l'occasion d'aller au bord de la mer , aussi, dès que je vois une mouette je m'y crois déjà, 
et elle m'emporte vers un voyage fantasmé sur le littoral breton ou normand!

Lorsque je vais chez mes parents à la campagne, je les vois remontant le cours de la Seine, ou encore à l'affût des vers de terre qu'elles traquent en suivant les sillons fraîchement tracés par les 
agriculteurs labourant leurs champs.  

L'envol des mouettes

Lorsque l'hiver arrive au centre des villes, je vois 
Tout un essaim de mouettes venir sous nos fenêtres, 
Tout près des cheminées, elles se chauffent sur les toits 
Rondes comme des ballons, elles doublent leur diamètre.
Oh ! Bel oiseau des mers, quand le printemps viendra, 
L'amour t'appellera pour danser sur les eaux... 
Sous tes ailes protectrices l'oisillon grandira 
Et s'envolera un jour au-dessus des roseaux.
Mouette, profite de tes vacances en la belle saison 
Toi qui survole les mers et ignore les frontières, 
Bercée au creux des vagues, rassasiée de poissons,
Mon corps est bien trop lourd et je n'sais pas voler ! 
Alors je t'accompagne en fermant les paupières, 
Emmène-moi sur tes ailes jusqu'aux îles ensablées

Jean-Claude Brinette

L'artiste textile Ina Georgeta Statescu, pour Michèle - Carnet 9-8/8

  Voilà le tout dernier voyage de ce carnet-navette dédié aux artistes textiles,  co-réalisé avec mon amie Bobine, qui m'a fait découvrir des artistes belges dont je n'avais pas idée. Je crois pouvoir affirmer que la réciproque est vraie pour les artistes que je lui ai fait découvrir, le domaine de l'art textile sur le plan international est tellement vaste ! 

Cela fait toujours un petit pincement au coeur lorsqu'on termine un carnet à 4 mains, mais l'on s'est déjà promis d'en remettre prochainement un nouveau en route, chacune. 
Pour les deux dernières pages à compléter, j'ai choisi de mettre à l'honneur une grande dame 
qui a fait rêver des tas de brodeuses et autres artistes textiles "en herbe", 
tellement c'est un émerveillement que de découvrir son travail. 
Il s'agit d'Ina Georgeta Statescu, une roumaine venue vivre en région parisienne 
depuis déjà un bon moment.
C'est une artiste qui a beaucoup exposé ses oeuvres plus délicates les unes que les autres et qui ne s'est jamais économisée  pour transmettre son savoir-faire.Elle a dispensé de nombreux stages et écrit trois livres pour expliquer ses techniques combinées qu'elle emprunte à la couture, à la sculpture, à la broderie bien sûr, au perlage,  etc...  tout en intégrant tous les supports modernes pour arriver à structurer et à donner du volume à ses réalisations. 

Depuis toute petite où elle est "tombée en amour"avec le tissu, elle puise ses sources d'inspiration essentiellement dans la nature avec un souci du détail, extraordinaire.





11 septembre 2018

T69 - "Ah comme je préférerai être au cirque!", de Marielle

Voici une nouvelle déclinaison de la célèbre photo de Robert Doisneau, interprétée par Marie-Aile, en ce temps de rentrée des classes, qui ne fait pas que des heureux.

Ce rêveur donnerait n'importe quoi pour revivre un moment au cirque,  plutôt que de se retrouver ici, parmi ses camarades, à sécher lamentablement sur cette opération d'arithmétique.
Malgré la colorisation de la photo, sa vie n'a pas l'air d'être très rose, en cet instant précis. Merci Marie-Aile !

Calligraphie en rouge, de Maho

Dans ma boite aux lettres ce jour, j'ai trouvé une petite enveloppe fabriquée dans une page de papier kraft recyclée, toute simple mais revêtue d'une superbe calligraphie en rouge.
Reconnaissable entre toutes, c'est Maho, l'artiste, qui m'envoie ses amitiés et son bon souvenir depuis sa Bretagne.
Que cette gentille attention me fait plaisir, merci Maho !

10 septembre 2018

Joueuses de go, pour Chantal

Pour le thème de Chantal "les tables sous toutes leurs formes", je vous présente la table de jeu de go.

Sur cette estampe japonaise (extrait), on voit trois geishas jouant au jeu de go autour d'une table.
En haut à gauche du mail art, c'est une table de jeu de go moderne.
En espérant que cette table-là ne figurait pas encore dans ta "collection", Chantal, 
je t'en souhaite une bonne réception

Mésanges charbonnières, pour Maria

Voici pour Maria, nouvelle correspondante argentine dont je ne connais absolument pas les goûts, 
une carte d'art postal que j'ai composée sur l'un de mes thèmes favoris.

Ici, il s'agit de mésanges charbonnières, celles des boules de plumes que je préfère parmi les passereaux de nos jardins, avec l'ami rouge-gorge. 
Jamais encore je n'avais envoyé d'art postal si loin de la France ! 
J'espère que cet envoi saura plaire à Maria, je lui en souhaite bonne réception.

Pommes au parfum, pour Marielle

La pomme comme thème,  un support carré et un fond avec chiffres et lettres, ce sont les trois contraintes imposées par notre amie Katédine pour son challenge du mois de septembre.

Comme à mon habitude, j'ai joué avec le thème et choisi de présenter de pommes
un peu spéciales, mais tellement odorantes : celles créées par René Lalique,
maître verrier, pour en faire des flacons de parfum.
Les chiffres et les lettres du fond sont des numéros et noms de parfums prestigieux
ainsi que des lettres de sigles de grandes maisons du luxe.

J'espère Marie-Aile que cela te fera plaisir, et je t'en souhaite une bonne réception 

Qu'est ce que l'art postal ? pour La Duché

Voici le carnet entièrement dédié à ce qu'est l'art postal 
que je suis amusée à composer pour les participants d'une nouvelle activité créative
 proposée à La Duché, sur ce thème.
A titre d'exemple d'art postal, les pages de couverture du carnet sont réalisées uniquement 
avec des tampons et des encres colorées
 Les quatre autres pages décrivent pas à pas, comment s'y prendre pour mailarter, à peu de frais 
 
  et pour découvrir la joie que peuvent procurer de telles correspondances.

7 septembre 2018

Monsieur et Madame ont un fils...., de Roland

Il y avait bien longtemps que Roland ne s'était manifesté ... et c'est une enveloppe
 pleine de fantaisie qu'il me fait parvenir aujourd'hui 
bien qu'adressée "au fils de Mr et Mme Covert" 
domicilié chez moi, à mon insu....
c'est bien sûr ce cher Harry Covert !
 Merci Roland, pour cette blague potagère ! 

5 septembre 2018

Ânes et ânons, d'Isabelle - Carnet 18-5/2

Ce jour,  j'ai déjà retrouvé dans ma boite aux lettres le carnet-navette dédié aux grisons et autres baudets qui circule entre Isabelle et moi.

Il m'est bien vite revenu avec de belles photos d'ânesses et de leurs ânons au pré : ils sont si mignons !
Pourquoi sont-ils toujours associés à des formules si négatives comme :  porter le bonnet d'âne, bête comme un âne bâté, faire l'âne pour avoir du son etc... comme s'ils étaient les rois des idiots.

Cet animal a du caractère, certes il est souvent têtu, mais cela en fait-il pour autant un animal à déconsidérer ? dans bien des pays,  souvent au relief compliqué, ils ont rendu et
rendent encore bien des services aux humains.

Merci Isabelle! 

3 septembre 2018

EL67 - Mémoire d'éléphant, de Fuschia

Aujourd'hui dans ma boite aux lettres, clin d'oeil de Fuschia : 
d'abord un format carré pour une enveloppe ou mes coordonnées en lettres très colorées tout comme les timbres sont en opposition avec le cadre et l'oeil en noir et blanc de notre ami l'éléphant, superbe!

Oui, il semble tout à fait avéré que les éléphants ont une mémoire visuelle prodigieuse, 
qu'ils se transmettent du plus âgé au plus jeune, fort utile lors de leurs déplacements pour se nourrir et notamment pour retrouver les points d'eaux qui leurs sont absolument nécessaires. 
mais surprise ! l'enveloppe contenait elle-aussi une superbe composition faisant cadre autour de deux éléphants sur fond de savane : c'est magnifiquement coloré, et superbement construit!
Quelques points cousus sur les feuilles, petite référence textile, sympa.
C'est encore un magnifique cadeau, je suis très gâtée : merci beaucoup Fuschia !

Le "Le Corbusier" de la mode, pour Gisèle

Voici le moment de clôturer la première ronde du jeu des enveloppes timbrées n°6.
L'enjeu est d'intégrer un timbre imposé par la concurrente précédente. Le voici :
Dans la mesure où ce n'était pas le moment de fêter Valentin  et que la forme de coeur ne m'inspirait pas vraiment,  j'ai choisi pour ce mail-art de jouer avec les couleurs 
et de dédier cette carte au grand couturier André Courrèges disparu en 2016.
Les notes de couleurs du timbre sont reprises dans les blousons vinyle flashy (souvent associés à la célèbre mini-jupe), dans les initiales AC du sigle de sa maison de haute couture et de parfum, et amplifiées par les quatre rubans, le tout sur fond blanc, une autre de ses couleurs fétiches.

Les flacons de parfum "Blanc Courrèges" et "Mini-jupe" soulignent deux points forts 
dans l'oeuvre de ce créateur futuriste.
André Courrèges : 1924 - 2016

Dès sa jeunesse il a souhaité faire une école d'Art à Pau, mais il dut se soumettre à la volonté paternelle et suivre des études d'ingénieur en génie civil, où il découvre le dessin et l'architecture.

Après la guerre, il monte à Paris et y suit des cours à l'école de la Chambre syndicale des métiers de couture. Puis il continue sa formation en travaillant chez Jeanne Lafaurie comme dessinateur, puis pendant une douzaine d'années chez Balenciagga où il apprend le métier et toutes les techniques.

Promoteur de la mini-jupe en France,et du pantalon pour les femmes dès le début des années 1960, il crée une mode fonctionnelle, architecturée, symbole de son époque, et qui inspirera à la suite de nombreux stylistes par ses formes géométriques et l'omniprésence du blanc. Il crée sa propre maison de couture en 1961. Succès rapide, mais il ne connaît un retentissement mondial avec sa mode futuriste inspirée de la conquête spatiale qu'à compter de 1964.

Le travail d'André Courrèges est celui d'un visionnaire : il adapte ses vêtements à l'évolution des mœurs, en regardant vers l'avenir, tout en restant en phase avec son époque. Architecte du vêtement autant que couturier, il sera surnommé « Le Corbusier » de la haute couture, refusant l'esthétisme pur du stylisme au profit de créations faciles à porter.

Son esprit épuré et graphique inspirera de nombreux stylistes par la suite. La « petite robe blanche » de Courrèges deviendra emblématique, telle la petite robe noire de Coco Chanel.