30 octobre 2019

EA45 - Le safran des indes, vous connaissez?, de Marie

Quel beau mail-art aujourd'hui dans ma boîte aux lettres : c'est une réalisation de Marie, qui à son habitude, m'a concocté une composition originale, mêlant l'épice de curcuma présentée sur un marché à de la vraie toile de jute, le tout joliment encadré d'un galon de passementerie noir.

Le mariage est heureux ici au niveau des couleurs mais il l'est également historiquement, tant il est vrai que le sac de jute a été souvent utilisé pour le conditionnement et le transport des épices.
 Aussi appelé safran des Indes le curcuma enrobe les aliments d'une belle couleur jaune doré ; il est aussi beaucoup consommé pour ses nombreuses vertus thérapeutiques.

Merci beaucoup Marie, cet art postal me fait très plaisir : j'admire ton travail et je suis flattée d'être l'une de tes correspondantes.

28 octobre 2019

Partir à l'aventure, pour Jeanne-Marie

Qu'il est mignon ce petit renard s'aventurant hors du terrier familial pour aller explorer les alentours, escaladant les rochers, se frayant un chemin dans les buissons fleuris environnants, 
avec son air innocent ! 
Je suis certaine qu'il va plaire à Jamari et enrichir sa collection de renardeaux.
je t'en souhaite bonne réception, mon amie.

Pie commune, pour Marcelle

J'ai préparé un deuxième mail-art pour Marcelle, cette fois avec un oiseau bien connu, dont la population en ville a même tendance à s'accroître.


C'est un oiseau plutôt bruyant mais toujours très chic dans sa tenue noire et blanche ;  c'est de là que vient s'habiller avec un "queue de pie" pour les porteurs de smoking, par exemple.

La pie est aussi connue pour son penchant vers tout ce qui brille et donc sa réputation de voleuse, à tel point que Mr Gioachino Rossini en a  fait un opéra, la "gazza ladra" (la pie voleuse en français).  

Je t'en souhaite bonne réception.

Geai des Chênes, pour Marcelle

Je complète pour Marcelle une série sur les oiseaux de nos régions , car sa plus grande distraction désormais est surtout concentrée sur la gent ailée...

Aujourd'hui voici un oiseau qu'on peut quelquefois apercevoir encore et reconnaître grâce à ses quelques plumes bleutées au bord de ses ailes : il s'agit du geai des chênes 
d'après la photo originale de Marc Fasol publiée sur le site les oiseaux.net
Bonne réception.

Homo botanicus, pour Marielle - Carnet 14-5/5

Pour l'anniversaire de Marie-Aile,  j'ai voulu à tout prix terminer ce carnet à quatre mains sur le thème du jardin, chacune de nous y a mis beaucoup de sa personnalité et de son temps.
Dans les deux dernières pages du carnet à compléter figurent des personnages
composés exclusivement de légumes ou de fleurs
(un tout petit peu comme le peintre Arcimboldo créait ses visages au gré des saisons)
le tout agrémenté d'un alphabet "jardin" sympa. 
 J'ai eu énormément de plaisir dans cet échange, Marie-Aile, et j'espère que nous continuerons de correspondre, bien que je ne sois plus du tout sur le forum d'art postal où nous nous sommes connues.
 Plein de bises pour ton anniversaire !

Libellules et Art nouveau, pour Frédérique

Chère Frédérique, ce n'est pas parce que tu n'as plus le temps en ce moment de faire du mail-art, que je t'ai oubliée : alors pour ton anniversaire, voici une carte d'art postal textile réunissant ton amour du rouge et ta passion pour les odonates.
La lampe de table "Libellules" d’Emile Gallé
Je te souhaite un très heureux anniversaire, Fred!
Soit heureuse et épanouie dans tout ce que tu entreprends et bien entourée en ce jour de fête.
***
Il y a déjà quelques années, j'ai eu la chance d'aller au Musée de l'Ecole de Nancy voir les merveilles de l'Art Nouveau et j'y ai admiré l'inspiration très "nature" de cette époque, qui se trouve retranscrite tant dans le mobilier, l'architecture, les objets décoratifs, les arts de la tables, etc..

Les vases (voir le timbre) et les lampes d'Emile Gallé sont très célèbres, à juste titre, je les trouve personnellement magnifiques!


Il ne faut pas oublier dans la visite de Nancy quelques superbes maisons particulières s'inspirant elles-aussi de ce courant, à découvrir en arpentant les rues (elles sont bien identifiées sur le plan de la ville). La plus connue et la plus prestigieuse d'entre elles est certainement la maison de Louis Majorelle, ébéniste et décorateur français (1859-1926), un des maîtres de l'Ecole de Nancy.

Coiffes et broderies de Bretagne, pour Michele

A la MJC de Palaiseau, cette année, nous entreprenons pour la première fois un échange d'art postal textile avec un groupe de femmes de Saint-Pierre et Miquelon pratiquant le patchwork.
Nous ne les connaissons absolument pas encore et pour chacune d'elles la pratique du mail-art textile va être une véritable découverte!

Que voilà un super challenge co-organisé par la responsable de notre atelier et celle des "piqueuses de brumes", un nom délicieux, n'est ce pas ?

Pour cette grande première, voici le mail art que j'ai réalisé pour Michele ma première correspondante désignée : sur un petit format imposé*  j'ai voulu présenter une partie des si jolies coiffes en dentelles et des costumes bretons traditionnels tous brodés ; j'avais à coeurde lui faire connaître ce patrimoine régional exceptionnel. 

J'ai également choisi de représenter la Bretagne car c'est la partie de la France
 la plus proche de Saint Pierre et Miquelon.  
Je t'en souhaite bonne réception Michele, même si je sais que les délais d'acheminement du courrier sont très très longs!

* je ne suis pas très fan du format carte postale 110x150 car je le trouve assez inadapté au mail-art textile tant il est difficile  de traiter un sujet, de mettre le timbre et l'adresse du correspondant sur le seul recto de la carte. Il s'agira donc de cartes textiles, plutôt.

26 octobre 2019

EL100 - Eléphants roses? non bleus, de Françoise

Non ce n'est pas une publicité pour une station de lavage auto ni pour une quelconque substance hallucinogène ; ce n'est pas non plus l'illustration d'une chanson enfantine, quoique...
Rien de tout cela : le mail art que m'adresse Française est un collage sympa avec des modèles réduits d'éléphants,  qu'elle a complété par de subtiles marques de dentelles à l'encre bleue!
merci Zarou, pour cet envoi très sympa !

25 octobre 2019

Eloge de la lenteur, par Maryse

Ah je suis tellement  contente de retrouver une réalisation de Tara dans ma boite aux lettres!
Comme toujours, ses oeuvres sont calligraphiées avec grâce et sur du papier magnifique !

Dans ce monde de fous où tout doit aller toujours plus vite, et où l'on ne prend plus le temps de regarder autour de soi les merveilles de la nature, lorsque l'humain ne l'a pas trop encore abîmée, 
Maryse fait l'éloge de la lenteur avec cette compagnie de gastéropodes lino-gravés.
Merci beaucoup Tara, je suis ravie !

24 octobre 2019

Echo de la mode (ou mode vintage en écho), de Michele

Quelle coïncidence! Après les robes des années 50 en origami conçues par mon correspondant précédent , mon amie Michele  m'adresse aujourd'hui une mode féminine que je situe également dans ces années-là,  cette fois portée par des mannequins, tirées d'un ancien magazine féminin.

J'aime beaucoup ces compositions mêlant texte manuscrit ou imprimé et collages divers ; ici le bleu est dominant - avec petit ruban textile à plumes et l'étoile brillant au firmament du timbre : rien de plus normal, nous sommes toutes les deux fans de cette couleur.
Merci beaucoup mon amie, cela me fait énormément plaisir d'avoir de tes nouvelles.

12 octobre 2019

Mode féminine des années 50, de Jean-Paul

Joli surprise dans ma boite aux lettres : j'y ai trouvé un mail-art en origami bien original
et c'est l'ami Ursu qui me l'envoie.
C'est un trio de belles robes d'été aux fins motifs , réalisées avec du papier cadeau recyclé, modèles  portés ans les années 50, comme on peut le voir sur la pochette de patrons, ci-jointe. 
Merci Ursu pour ces beaux pliages.

11 octobre 2019

Octobre rose, de la part de France

Voici un mail-art tout en rose pour soutenir la cause des femmes qui luttent inlassablement contre cette calamité qu'est le cancer du sein. C'est une cause qui m'interpelle particulièrement,  car comme tout un chacun, j'ai eu plusieurs personnes proches qui ont été touchées et emportées.
Même les hommes peuvent en être atteints! 
Alors doublement merci, France, pour ce mail-art engagé, où avec ton association tarbaise, tu te mobilises particulièrement pour cette lutte, indispensable, tant le fléau prend de l'ampleur : il y a toujours plus de cas même si, grâce au dépistage, on arrive de plus en plus à y survivre.

Ah merci messieurs les rois de l'industrie agro-alimentaire pour tous les pesticides, insecticides, additifs en tout genre et autres perturbateurs endocriniens qui polluent notre alimentation, qui saturent l'air que l'on respire , vous qui, pourtant, avez toujours pignon sur rue pour ce faire ! 

3 octobre 2019

T91 - Perspective sur la rue principale de Cassel, de la part d'Isabelle

Je suis ravie de trouver aujourd'hui dans ma boite aux lettres une enveloppe en provenance d'Alsace, avec la dernière création d'Isabelle.

Ah que voilà une composition intéressante : dans une superbe perspective, le timbre est judicieusement utilisé pour marier une rue inconnue au premier plan avec la rue principale de la ville de Cassel,  et ce, jusqu'au point de fuite. 
 J'adore ton style Isabelle : tu arrives toujours à me surprendre dans tes mail-art, toujours recherchés. Cette fois encore, c'est vrai, sans compter la très belle surprise jointe à ton petit mot : je te félicite ainsi que ton co-auteur pour cette histoire littéraire "tricotée à 4 mains", cette belle maille'story , qui m'a fait bien rire, c'est dire le très beau cadeau que tu me fais là!  
Un très très grand merci à toi, Isabelle!

***
Un peu d’histoire sur la ville de CASSEL (d'après le communiqué de presse de Phil@Poste)
Timbre sur Cassel et ses géants 
Du haut du Mont Cassel, à 176 m d’altitude, la magnifique plaine de Flandre intérieure se contemple. En contrebas, on peut distinguer le tracé des voies romaines soulignant à quel point la situation géographique de Cassel en a toujours fait un point stratégique.

En empruntant le chemin des remparts ou en franchissant les portes d’entrée, vestiges de la ville fortifiée, on se souvient que cette cité fut l’enjeu de nombreuses batailles. Avant de devenir définitivement française en 1678, elle fut convoitée tour à tour notamment par la Flandre, l’Espagne, la France…

La richesse du patrimoine de Cassel reflète son passé prestigieux. La grande silhouette du moulin (« Kasteelmullen ») et la somptueuse collégiale Notre-Dame aux trois nefs égales, nommée aussi l’église-halle (« Hallekerque »), veillent fidèlement sur cette cité du Nord bien vivante, élue en 2018 Village préféré des Français.

Au fil des rues, le promeneur découvre l’hôtel Mac Mahon (1631), témoin de l’architecture traditionnelle des Flandres, puis l’hôtel de la Noble Cour, construit en 1634, dont la façade traduit l’influence artistique italienne de la Renaissance. Le général Foch en fit son quartier général en 1914, cet hôtel abrite aujourd’hui le musée départemental de Flandre. Plus loin, la « Frégate », le château du général d’Empire Dominique Vandamme, attend de retrouver son lustre d’antan…

Autres célébrités locales, les géants Reuze Papa (6,25 m), habillé en légionnaire, et Reuze Maman (5,85 m), vêtue d’une magnifique robe rouge, sont de sortie uniquement à l’occasion des deux carnavals annuels. Ces héros légendaires, classés au titre des monuments historiques, défilent alors en musique dans les rues pour une journée de festivités qui commence tôt et se termine tard.

1 octobre 2019

Jour de marché, pour Sabine

Pour son anniversaire, voici le mail art que j'ai réalisé pour Sabine pour honorer l'un de ses thèmes de prédilection, celui des femmes africaines .

J'ai choisi de partir d'un fond de tissu teinté à la rouille (au moyen d'une soupe de clous) 
pour donner la couleur locale et ainsi faire ressortir cette belle femme au port altier, qui s'est parée magnifiquement pour aller au marché afin d'y trouver une jarre. 
Je t'en souhaite bonne réception, Sabine, ainsi qu'une belle journée d'anniversaire!

Tatouage aux Marquises, pour Jean-Paul

Voici encore un complément pour la galerie d'Ursu sur les costumes à travers les âges, pour sourire, car dans ce cas-là il n'y a quasiment pas de vêtement...Ici, l'homme porte un simple cache-sexe, le reste de son corps est intégralement couvert de tatouages.

***
Le tatouage marquisien est à l'origine de l'art en tant que tel. Ces motifs ont tous une signification. Il faut remonter le temps pour mieux comprendre la symbolique. 

Autrefois le corps des chefs marquisiens était entièrement tatoué. Le rituel voulait que les tatouages soient dévoilés une fois les cicatrices refermées. Les femmes appartenant à la classe des chefs avaient également cet honneur.

J'ai trouvé un excellent mais long article sur la perception qu'en ont eu les Européens et sur la signification profonde de ces tatouages sur le corps des  Marquisiens et Marquisiennes : en voici un petit extrait .

Le tatouage de ces îles qui fascina très tôt les Occidentaux en leur inspirant, au gré des époques, dégoût ou admiration, loin d’être un « simple vêtement adapté aux pays chauds » ou un « caprice » esthétique, comme ce fut parfois avancé, était intimement associé aux grandes étapes de la vie. Il marquait l’appartenance au monde des Hommes, comme s’appellent eux-mêmes les habitants des îles Marquises. Il était à la fois droit d’entrée dans ce monde et barrière protectrice contre les influences maléfiques. Il protégeait l’individu de la maladie, de la perte de son énergie interne, son mana, et proclamait son état, son identité.

Noble dame en robe à tassel et hennin, pour Jean-Paul

Pour continuer à garnir sa galerie des costumes à travers les siècles, voici maintenant pour l'ami Ursu, une robe très élaborée, portée à la moitié du XVe siècle : c'est la robe à tassel ou robe bourguignonne.
Robe à tassel en velours de soie à motif, bordée de fourrure - coiffure : hennin "papillon"
Le tassel est cet ornement, souvent d'étoffe de moire qui permettait de réduire l'échancrure du décolleté, cachant ainsi la chemise intime.

Le décolleté, d'abord largement arrondi, devint triangulaire au cours du 15ème siècle. 

A la fin du 15ème siècle, le col carré plat devint à la mode sous l'influence de l'Italie. Le décolleté triangulaire pouvait atteindre la taille sur le devant et être bordé d'un tissu souvent noir, nommé "tassel" dont la présence permit de diminuer la profondeur du col et de le transformer en carré. 




En 1450, sous le règne de Charles VII, le hennin prolonge la taille des femmes en les obligeant à se cambrer. 

C’est une coiffure conique drapée de voiles souples recouvrant un bonnet pointu qui atteint les quatre-vingt centimètres de hauteur. Les cheveux sont cachés sous cette coiffe. 

Une variante existe avec le hennin papillon qui ressemblent à des cornes sur le devant de la tête.

Le bliaud, vêtement du Moyen-Age, pour Jean-Paul

Pour le nouveau thème d'Ursu sur les vêtements au fil des siècles, voici ma nouvelle contribution avec ce vêtement moyennageux que l'on nomme "bliaud" ou "bliaut".
Je lui en souhaite bonne réception.
L'absence de tout vestige réel, et le manque cruel de documents écrits ou dessinés concernant les vêtements de l'époque réduisent la connaissance que nous avons de ce vêtement. Il faut s'en tenir aux représentations sculptées, qui elles en revanche sont nombreuses. 

Plusieurs théories existent sur la construction du bliaud : la jupe était-elle cousue séparément, où s'agit-il d'une seule tunique élargie par l'ajout de soufflets ? Les plis sont-ils obtenus en plissant le tissu au préalable ou grâce à des lacets..? Il semblerait que la robe était formée, comme la plupart des vêtements de l'époque, de simples formes géométriques cousues ensemble, avec un laçage particulièrement serré au niveau de l'abdomen. 
Exemple de laçage sur une statue de la Cathédrale Saint Maurice d'Angers du 12e siècle 
Le bliaud se porte par-dessus la chemise et la chainse. La coupe du bliaud semble être la même pour tout le monde, les différences et les effets de mode vont se jouer au niveau des manches, de la longueur, de la décoration etc.

Chez les femmes riches, la mode du bliaud à manche pendante est encore très présente comme au début du siècle. Cette mode apparait vers la fin du 11ème siècle et est également courant pour les hommes riches jusqu'au milieu du 12ème siècle. Cette mode est caractérisée par un vêtement cintré au corps et qui s'élargit à partir du bassin pour arriver aux chevilles ou même parfois plus bas mais ce vêtement est surtout caractérisé par une manche qui part en pointe à partir de l'avant-bras et du poignet. Le pendant de la manche peut être très court ou bien extrêmement long à tel point qu'il est noué pour éviter qu'il ne traine par terre. La longueur de la pointe est sans doute également un moyen de montrer sa puissance ou sa richesse. On peut constater que le col du bliaud est soit rond, c'est-à-dire sans amigaut, soit en col V, s'arrêtant un peu avant le haut de la poitrine, soit avec un amigaut. De plus ce bliaud est porté par une élite et est donc très décoré. Des bandes de tissus brodées, des galons tissés ou même, pour les femmes extrêmement riches, des bandes de tissus cousues de pierre précieuse peuvent être posés sur les bordures de vêtement comme le col, les poignets et le bas la robe. Le bliaud peut être doublé avec du tissus fin et bien entendu avec des matières riches comme du lin de très bonne qualité ou de la soie.

Un autre type de bliaud, plus courant dans la population que le bliaud précédent, est un bliaud très cintré au corps avec des manches serrées. Le bliaud est très ajusté des épaules au bassin puis devient ample. La robe est cintrée grâce à un laçage sur l'un des côtés de la robe une ouverture qui va de la poitrine au bas-ventre et qui est entourée d'oeillets où passe en zig-zag un cordon. Le cintré peut aussi être obtenu en utilisant un tissu assez élastique comme de la laine qui ne nécessite donc pas forcément un laçage sur le côté mais on peut penser que le bliaud sera plus difficile à enfiler. Les manches du vêtement sont très ajustées au niveau de l'avant-bras et du poignet. La longueur du bliaud varie, il peut arriver au cheville ou peut être plus long au point de trainer parterre. Le col peut être quant à lui rond, en V, en losange ou bien comporter un amigaut. Au niveau de la décoration, on peut trouver des bandes de tissus brodées ou non au col, aux poignets ou en bas de la robe comme pour le bliaud précédent. Même si ce bliaud est plus répandu que le bliaud à manche pendante, il n'en reste pas moins un vêtement porté par les classes riches ou moyennes.

Pour le reste de la population, c'est-à-dire chez les femmes qui ont des faibles revenus comme les paysannes, le patron du bliaud reste simple et persiste encore pendant les siècles suivants. Le vêtement est ample voire très ample et les manches sont soit ajustées soit ample. La longueur arrive généralement au niveau des chevilles. La ceinture peut être cachée sous les plis de la robe comme pour le bliaud masculin. Le col peut avoir un amigaut, être rond, en losange ou en V. Le bliaud ne porte pas ou peu de décoration puisqu'il est destiné à des femmes n'ayant pas des gros revenus.Le bliaud féminin peut être en laine, lin, chanvre ou en soie pour les personnages riches. La laine semble être le tissu  le plus utilisé pour le bliaud. Le bliaud peut être doublé d'une autre matière comme un tissu  fin tel que le lin ou pour les femmes très riches de fourrure tel que l'hermine et le vair.

Extrait de la documentation mise en ligne  sur le site http://costume12eme.e-monsite.com

Costume féminin mérovingien, pour Jean-Paul

Jean-Paul a lancer un nouvel appel à mail art sur le thème des vêtements à travers les siècles.

Pour ma première contribution, voici la tenue de la reine mérovingienne Arégonde (ou Arnégonde)
telle qu'elle fut découverte dans un sarcophage en 1959 à l'emplacement 
de l'actuelle Basilique Saint-Denis.
Arégonde reine mérovingienne, femme de Clotaire Ier, bru de Clovis, mère de Chilpéric Ier.

La reine Arégonde portait :

1) Une chemise de fine toile de laine jusqu'aux genoux
2) Une robe courte, d'ottoman de soie violette tirant sur l'indigo, maintenue par une ceinture sans boucle
3) Des bas maintenus par des jarretières
4) Une tunique longue jusqu'aux pieds de soie d'un rouge assez foncé tirant sur le brun, doublée d'une fine toile, ouverte sur le devant de haut en bas.
Deux fibules rondes et une très longue aiguille argent et or fermaient cette tunique.
De longues manches à large ouverture étaient ornées d'une bande de satin rouge chargée d'une ligne de rosaces et de triangles de fils d'or.
5) Les chaussures : des botillons de cuir mince, maintenus sur le devant par des lanières. Par dessus : une garniture d'argent ciselé et doré.
6) Un voile : la tête était couverte d'un voile de satin fixé sur les tempes par deux épingles d'or.
7) Des plaques de ceinture (auparavant considérées comme des éléments de baudrier)
8) Une cape : étoffe de laine, vraisemblablement d'un rouge clair plus courte que la tunique.
Un linceul de toile de chanvre recouvrait le tout.  

Le sarcophage de la Reine Arégonde à Saint-Denis

les bijoux de la reine trouvés dans son tombeau



Intrépide escargot, pour Jean-Paul

La fantaisie de cette scène m'a beaucoup plu, alors j'ai voulu en faire profiter l'Ami Ursu.
 Et un gastéropode de plus pour ta galerie, un !
Je t'en souhaite bonne réception.

Frida toujours, pour Christophe

En cherchant des images de marionnettes pour le thème d'une nouvelle correspondante , je suis tombée "en arrêt" sur celle-ci qui ne pouvait qu'être destinée à Christophe.
Aussitôt dit, aussitôt fait !
Je t'en souhaite bonne réception, Christophe, toi que cette artiste iconique ne cesse d'inspirer !

Pâtisser dans la joie et la bonne humeur, pour Michele

Mon amie belge a pour thème les grand-mères, et moi, les éléphants entre autres.
Comme c'est une mamie adorable et attentionnée pour ses petits-enfants, j'adresse à Michele 
ce mail-art avec cette mamie-gateau "trompeuse" que j'ai eu beaucoup de plaisir à rebroder.
Je t'en souhaite bonne réception, Michèle