25 mars 2020

Quand le beau et la poésie nous consolent....







Depuis peu, nous sommes officiellement entrés dans la belle saison du printemps, tellement attendue et tellement espérée en temps normal... 

la sombre actualité arrive presque à nous le faire oublier!
Après une semaine de confinement où je tourne en rond dans ma petite pièce tout récemment investie  et comme c'est aussi le printemps des poètes, j'ai décidé de mettre à l'honneur des poésies complètes ou des fragments, pour qu'ensemble nous ayons à voir et à lire de l'infiniment beau.
La muse Calliope tient un poème épique et parfois une trompette ou des tablettes
J'ai démoli ma pile de cartons -normalement en stand-by en attendant une hypothétique  future nouvelle adresse- pour accéder à mes chiffons et autres trésors, à mes fils à broder et je vais tâcher de transformer ce temps suspendu, ce temps arrêté et mortifère,  en un moment de création et de pensées positives tournées vers l'ensemble de mes ami(e)s et de mes chers correspondants. 

En attendant que mes futures créations arrivent à bon port, si je m'y tiens et si la Poste se remet un jour à fonctionner, je vous offre un poème à la gloire d'un beau pays, le nôtre, exaltant pour finir une valeur qui nous est si chère : la liberté!

***
À la France  

France ! ô belle contrée, ô terre généreuse
Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse,
Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs ;
Le Midi de ses feux t’épargne les fureurs ;
Tes arbres innocents n’ont point d’ombres mortelles ;
Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles
Ne trompent une main crédule ; ni tes bois
Des tigres frémissants ne redoutent la voix ;
Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes
En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes.
Les chênes, les sapins et les ormes épais
En utiles rameaux ombragent tes sommets ;
Et de Beaune et d’Aï les rives fortunées,
Et la riche Aquitaine, et les hauts Pyrénées,
Sous leurs bruyants pressoirs font couler en ruisseaux
Des vins délicieux mûris sur leurs coteaux.
La Provence odorante, et de Zéphyre aimée,
Respire sur les mers une haleine embaumée,
Au bord des flots couvrant, délicieux trésor,
L’orange et le citron de leur tunique d’or ;
Et plus loin, au penchant des collines pierreuses,
Forme la grasse olive aux liqueurs savoureuses,
Et ces réseaux légers, diaphanes habits,
Où la fraîche grenade enferme ses rubis.
Sur tes rochers touffus la chèvre se hérisse,
Tes prés enflent de lait la féconde génisse,
Et tu vois tes brebis, sur le jeune gazon,
Épaissir le tissu de leur blanche toison.
Dans les fertiles champs voisins de la Touraine,
Dans ceux où l’Océan boit l’urne de la Seine,
S’élèvent pour le frein des coursiers belliqueux.
Ajoutez cet amas de fleuves tortueux :
L’indomptable Garonne aux vagues insensées,
Le Rhône impétueux, fils des Alpes glacées,
La Seine au flot royal, la Loire dans son sein
Incertaine, et la Saône, et mille autres enfin
Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages,
Fleurs, moissons et vergers, et bois et pâturages,
Rampent aux pieds des murs d’opulentes cités,
Sous les arches de pierre à grand bruit emportés.

Dirai-je ces travaux, source de l’abondance,
Ces ports, où des deux mers l’active bienfaisance
Amène les tributs du rivage lointain
Que visite Phoebus le soir ou le matin ?
Dirai-je ces canaux, ces montagnes percées,
De bassins en bassins ces ondes amassées
Pour joindre au pied des monts l’une et l’autre Téthys ?
Et ces vastes chemins en tous lieux départis,
Où l’étranger, à l’aise achevant son voyage,
Pense au nom des Trudaine et bénit leur ouvrage ?

Ton peuple industrieux est né pour les combats.
Le glaive, le mousquet n’accablent point ses bras.
Il s’élance aux assauts, et son fer intrépide
Chassa l’impie Anglais, usurpateur avide.
Le ciel les fit humains, hospitaliers et bons,
Amis des doux plaisirs, des festins, des chansons ;
Mais, faibles opprimés, la tristesse inquiète
Glace ces chants joyeux sur leur bouche muette,
Pour les jeux, pour la danse appesantit leurs pas,
Renverse devant eux les tables des repas,
Flétrit de longs soucis, empreinte douloureuse,
Et leur front et leur âme. Ô France ! trop heureuse,
Si tu voyais tes biens, si tu profitais mieux
Des dons que tu reçus de la bonté des cieux !

Vois le superbe Anglais, l’Anglais dont le courage
Ne s’est soumis qu’aux lois d’un sénat libre et sage,
Qui t’épie, et, dans l’Inde éclipsant ta splendeur,
Sur tes fautes sans nombre élève sa grandeur.
Il triomphe, il t’insulte. Oh ! combien tes collines
Tressailliraient de voir réparer tes ruines,
Et pour la liberté donneraient sans regrets,
Et leur vin, et leur huile, et leurs belles forêts !
J’ai vu dans tes hameaux la plaintive misère,
La mendicité blême et la douleur amère.
Je t’ai vu dans tes biens, indigent laboureur,
D’un fisc avare et dur maudissant la rigueur,
Versant aux pieds des grands des larmes inutiles,
Tout trempé de sueurs pour toi-même infertiles,
Découragé de vivre, et plein d’un juste effroi
De mettre au jour des fils malheureux comme toi.

Tu vois sous les soldats les villes gémissantes ;
Corvée, impôts rongeurs, tributs, taxes pesantes,
Le sel, fils de la terre, ou même l’eau des mers,
Sources d’oppression et de fléaux divers ;
Vingt brigands, revêtus du nom sacré de prince,
S’unir à déchirer une triste province,
Et courir à l’envi, de son sang altérés,
Se partager entre eux ses membres déchirés.
Ô sainte Égalité ! dissipe nos ténèbres,
Renverse les verrous, les bastilles funèbres.
Le riche indifférent, dans un char promené,
De ces gouffres secrets partout environné,
Rit avec les bourreaux, s’il n’est bourreau lui-même ;
Près de ces noirs réduits de la misère extrême,
D’une maîtresse impure achète les transports,
Chante sur des tombeaux, et boit parmi des morts.

Malesherbes, Turgot, ô vous en qui la France
Vit luire, hélas ! en vain sa dernière espérance,
Ministres dont le coeur a connu la pitié,
Ministres dont le nom ne s’est point oublié ;
Ah ! si de telles mains, justement souveraines,
Toujours de cet empire avaient tenu les rênes,
L’équité clairvoyante aurait régné sur nous ;
Le faible aurait osé respirer près de vous ;
L’oppresseur, évitant d’armer d’injustes plaintes,
Sinon quelque pudeur aurait eu quelques craintes ;
Le délateur impie, opprimé par la faim,
Serait mort dans l’opprobre, et tant d’hommes enfin,
A l’insu de nos lois, à l’insu du vulgaire,
Foudroyés sous les coups d’un pouvoir arbitraire,
De cris non entendus, de funèbres sanglots,
Ne feraient point gémir les voûtes des cachots.

Non, je ne veux plus vivre en ce séjour servile ;
J’irai, j’irai bien loin me chercher un asile,
Un asile à ma vie en son paisible cours,
Une tombe à ma cendre à la fin de mes jours,
Où d’un grand au coeur dur l’opulence homicide
Du sang d’un peuple entier ne sera point avide,
Et ne me dira point, avec un rire affreux,
Qu’ils se plaignent sans cesse et qu’ils sont trop heureux ;
Où, loin des ravisseurs, la main cultivatrice
Recueillera les dons d’une terre propice ;
Où mon coeur, respirant sous un ciel étranger,
Ne verra plus des maux qu’il ne peut soulager ;
Où mes yeux, éloignés des publiques misères,
Ne verront plus partout les larmes de mes frères,
Et la pâle indigence à la mourante voix,
Et les crimes puissants qui font trembler les lois.

Toi donc, Équité sainte, ô toi, vierge adorée,
De nos tristes climats pour longtemps ignorée,
Daigne du haut des cieux goûter le libre encens
D’une lyre au coeur chaste, aux transports innocents,
Qui ne saura jamais, par des voeux mercenaires,
Flatter à prix d’argent des faveurs arbitraires,
Mais qui rendra toujours, par amour et par choix,
Un noble et pur hommage aux appuis de tes lois.
De voeux pour les humains tous ses chants retentissent ;
La vérité l’enflamme, et ses cordes frémissent
Quand l’air qui l’environne auprès d’elle a porté
Le doux nom des vertus et de la liberté.

André Chénier, Hymnes et Odes

24 mars 2020

Salut et merci Manu!


La musique n'a pas de frontière,  hélas le coronavirus non plus !

En plus de tous les anonymes qu'il foudroie pour lesquels j'ai une pensée émue, ainsi qu'à leur famille,   aujourd'hui c'est un grand musicien venu d'Afrique qui nous quitte.

Déjà malade, Manu Dibango, avec plus de 60 ans de carrière, son caractère jovial et son langage universel, avec son célèbre saxophone succombe ce jour à ce terrible fléau.  




Voici quelques vidéos pour nous le rappeler, lui qui a su si bien marier le jazz avec des musiques plus traditionnelles, ça groove !
Un grand merci à toi l'Artiste!

18 mars 2020

Gracias a la vida , de Maria












Oh la belle surprise du jour dans ma boîte aux lettres! Ce sont les bons voeux pour 2020 de Maria, en provenance d'Argentine.

Conçu sur une page d'un ancien livre scolaire de sciences naturelles, relative à la fonction de la feuille, son mail-art est une célébration de la vie, une partition avec la joie que nous procurent les animaux et les végétaux, en ce début de printemps.

Plus que jamais remercions le renouveau et la vie. 
Gracias a la vida!
Merci à toi Maria !
***
Et pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore,  voici la chanson Gracias a la vida interprétée par l'artiste chilienne Violeta Parra qui l'a écrite et mise en musique En voici les paroles originales et traduites en français :

Gracias a la vida Merci à la vie
Que me ha dado tanto Qui m'a tant donné
Me dio dos luceros Elle m'a donné deux étoiles
Que cuando los abro Que quand je les ouvrent
Perfecto distingo Une parfaite distinction
Lo negro del blanco Du noir du blanc
Y en el alto cielo su fondo estrellado Et dans le ciel haut son fond étoilé
Y en las multitudes Et dans les multitudes
El hombre que yo amo. L'homme que j'aime.

Gracias a la vida Merci à la vie
Que me ha dado tanto Qui m'a tant donné
Me ha dado el oído Elle m'a donné l'ouïe
Que en todo su ancho Que dans toute sa grandeur
Graba noche y día Qui enregistre nuit et jour
Grillos y canarios Criquets et canaris
Martillos, turbinas, ladridos, chubascos Marteaux, turbines, écorces, averses
Y la voz tan tierna de mi bien amado. Et la voix si douce de mon bien-aimé.

Gracias a la vida Merci à la vie
Que me ha dado tanto Qui m'a tant donné
Me ha dado el sonido Elle m'a donné le son
Y el abecedario Et l'alphabet
Con él las palabras Avec lui les mots
Que pienso y declaro Que je pense et déclare
"madre, amigo, hermano  ''mère, ami, frère''
Y luz alumbrando la ruta  La lumière illuminant la route
del almadel que estoy amando. de l'âme de celui que j'aime.


Gracias a la vida Merci à la vie
Que me ha dado tanto Qui m'a tant donné
Me ha dado la marcha Elle m'a donné la marche
De mis pies cansados De mes pieds fatigués
Con ellos anduve Avec eux j'ai marché
Ciudades y charcos Villes et flaques d'eau
Playas y desiertos, montañas y llanos Plages et déserts, montagnes et lacs
Y la casa tuya, tu calle y tu patio.Et ta maison, ta rue et ta cour.

Gracias a la vida Merci à la vie
Que ma ha dado tanto Qui m'a tant donné
Me dio el corazón Elle ma donné le coeur
Que agita su marco Qui agite son cadre
Cuando miro el fruto Quand je regarde le fruit
Del cerebro humano Du cerveau humain
Cuando miro el bueno tan lejos del malo Quand je regarde le bien si loin du mal
Cuando miro el fondo de tus ojos claros. Quand je regarde le fond de tes yeux clairs.


Gracias a la vida Merci à la vie
Que me ha dado tanto Qui m'a tant donné
Me ha dado las risas Elle m'a donné les rires
Y me ha dado el llanto Et ma donné les pleurs
Así yo distingo Ainsi je le distingue
Dicha de quebranto Dite de coupure
Los dos materiales que forman mi canto Les deux matériels qui forment mon chant
El canto de todos que es el mismo canto Le chant de tous qui est le même chant
El canto de todos que es mi propio canto Le chant de tous qui est mon propre chant
Gracias a la vida !Merci à la vie!

ou une autre interprétation très connue en France, celle de Joan Baez 

13 mars 2020

Jean Ferrat : chanson posthume pour les 10 ans de sa disparition

Dis-moi, qu'as-tu fait du temps des cerises?  un chanson inédite de Jean Ferrat sort aujourd'hui dans les bacs, pour l'anniversaire de sa disparition, il y a tout juste 10 ans.

C'était un  titre prévu pour l'album "dans la jungle ou dans le zoo", qui n'a pas pu être gravé en plus des autres titres déjà présents. Il faut le resituer dans le contexte des années 90 mais, comme d'habitude on y retrouve tout ce qui nous a fait aimer ce grand poète humaniste épris de liberté, avec ses multiples références à la célèbre chanson "Le temps des cerises", indissociable de la Commune de Paris et des espoirs qu'elle souleva.

Ami et fidèle producteur de l'artiste, Gérard Meys annonce qu'il détient encore une vingtaine de nouvelles chansons non enregistrées par l'auteur-compositeur-interprète, mais qui pourraient être chantées par d'autres. 

C'est heureux d'apprendre cela : la chance de pouvoir découvrir encore de beaux textes de Jean  nous sera peut-être encore donnée. Merci!

7 mars 2020

AA03 - Tortues et lézard peints à la manière des aborigènes, par France

Après deux jours exténuants de déménagement , petit arrêt en soirée devant ma nouvelle boite aux lettres ; et là,  parmi les pubs et les prospectus pour les élections,  quelle joie de trouver un bien beau mail-art sur l'Australie. France en est l'auteure et me fait ce cadeau.
Sur un beau fond très coloré et brillant, elle a collé et cousu des morceaux de tissu provenant d'un ancien T-Shirt conservés pour le cas où... c'est une représentation ressemblant aux motifs généralement peints par le peuple aborigène - ici deux tortues et un lézard-.

Pour compléter son envoi, France a adjoint un très beau timbre australien au timbre postal de la série "effets papillon" dont les teintes se fondent parfaitement dans l'ambiance général de ce mail-art.

Un grand merci à toi, France! Je suis très touchée de cette marque d'amitié!

4 mars 2020

Jean Ferrat, chantre de la paix et de la liberté, tu nous manques tant!

"On ne voit pas le temps passer" : le 13 mars prochain, cela fera déjà 10 ans qu'il s'est éteint dans sa chère Ardèche. Parti vers d'autres cieux et un juste repos, ce poète chantant, cette personne terriblement humaine, dont je me suis sentie si proche, me manque tellement.

D'aussi loin que je me souvienne, sa voix si chaude nous a toujours accompagnée, ma famille et moi. Même gamine, j'adorai écouter "la montagne", j'en ai même reçu le super 45 tours en cadeau après l'obtention de mon BEPC... oui, je sais ce n'est pas banal mais j'étais très loin de la pop musique et de la Beatlemania qui dominaient à cette époque sur les ondes radiophoniques.

"Il ne chantait pas pour passer le temps". Les poèmes qu'il savait si bien mettre en musique -qu'ils soient de Louis Aragon ou de Frédérico Garcia Lorca-, ses propres textes toujours très forts et sa musique souvent jazzy, m'ont toujours touchée profondément. Il savait si bien chanter l'amour, mais aussi s'élever avec vigueur contre toutes les injustices et contre la peste brune, rappeler avec vigueur le combat des travailleurs dans le monde ouvrier pour une existence plus juste, et mettre en lumière les opprimés de tous les pays!

Ses positions franches n'ont pas toujours fait le bonheur des diffuseurs de musique, tant à la télévision qu'à la radio où il fut maintes fois censuré. Qu'importe, au-delà de ses idées de gauche que tout un chacun a le droit de ne pas partager,  Jean était un grand humaniste, un féministe convaincu, un fervent défenseur de la paix et de la justice. 

Il était très aimé par les Français, car il savait nous parler directement au coeur. S'il fallait s'en convaincre, il n'y a qu'à voir dans quel recueillement plusieurs centaines de personnes sont venues suivre la cérémonie de ses obsèques, rassemblés sur la place d'Antraïgues,  où ils ont chanté d'une seule voix "la montagne" pour lui rendre un hommage appuyé. 

Antraïgues-sur-Volane, le village qu'il avait adopté tant le caractère rude des Ardéchois lui a plu, est désormais devenu un lieu de pélérinage pour toutes les personnes qui l'ont aimé. Sans discontinuer, elles viennent se recueillir sur sa tombe et/ou visiter "la Maison de Jean Ferrat" érigée dans une ancienne bâtisse restaurée, sur la Place de la Résistance au coeur du village, là-même où Jean aimait taper le carton pour un poker ou disputer des parties de pétanque passionnées avec ses amis les villageois (dont le "sacré Félicien").

Un grand merci à toi Jean, le poète et l'homme : tu resteras toujours très présent dans mon coeur, j'aime et j'aimerai toujours ton chant qui me console souvent !

Voici quelques-unes de ses chansons parmi mes préférées, il y en a tant plus belles les unes que les autres, que le choix est difficile !
...et je pourrai encore continuer cette liste mais ce ne serait pas raisonnable. 

Lecture passion, de Jeanne-Marie

Aujourd'hui encore, une amie mail-artiste, d'une réactivité incroyable, vient de m'adresser à ma nouvelle adresse un art postal tiré de sa série "Lire... me délivre".
 Elle a réalisé ainsi la bibliothèque de chacun de ses  correspondants en précisant sur le dos des livres leurs principaux thèmes!
C'est une idée magnifique : bravo et merci infiniment Jamari!
Quand je vais pouvoir m'y remettre, je vais avoir beaucoup de retard à combler.

AA02 - Un petit tour en Australie et Tasmanie, de Marie

Nouveau mail-art dans ma nouvelle boite à lettres à ma nouvelle adresse mais de la part d'une correspondante fidèle et hyper-réactive qui vient, avec son crayon et son pinceau d'aquarelliste, me représenter l'ile-continent avec grand talent ;
Marie a fait un zoom sur certaines curiosités australiennes, comme les merveilleux animaux que sont les koalas, si touchés lors des récents incendies, sur l'art aborigène tellement spécifique, sur la barrière de corail attaquée elle-aussi par le trafic des cargos et enfin en Tasmanie, sur l’Eucalyptus Regnan.

Que de renseignements intéressants sur ton mail-art, Marie, merci beaucoup.
Article que je prendrai le temps de compléter  après mon déménagement.

3 mars 2020

AA01 - Un des motifs de l'art aborigène, par Marcelle

Bravo Marcelle pour ta réactivité incroyable :  tu m'adresses le tout premier mail-art  à ma nouvelle adresse, c'est également le tout premier s'inscrivant dans mon nouveau thème des trésors de biodiversité que sont l'Australie et l'Amazonie  
Ici ma correspondante s'est appliquée à reproduire des motifs peints, essentiellement des points et quelques traits, mais toujours avec un rapport direct avec la nature. Merci beaucoup Marcelle!
***
Les Aborigènes constituent la population autochtone de l'État océanien. Ce sont de remarquables peintres, sur écorces dans les Territoires du Nord, sur tissus et toiles dans la partie du désert central. Les dessins et figures qu'ils peignent ont tous une signification bien particulière apparentée à la mythologie du rêve, tantôt à base de formes abstraites, tantôt à base de formes figuratives .

La technique du pointillisme consiste à juxtaposer des «points» de couleur, créant ainsi un effet visuel dans l’œil du spectateur. Les couleurs employés par les Aborigènes sont généralement à base d’ocres et d’oxydes naturels.
oeuvre pointilliste trouvée sur le blog "Gribouill'art"