3 septembre 2018

Le colibri dit oiseau-mouche, d'Isabelle - Carnet 17 - 5/3

Le carnet qui navigue entre Isabelle et moi, consacré aux oiseaux et à la poésie me revient, pour son troisième voyage avec cette fois une double page joliment composée autour du colibri.

J'aime beaucoup ce petit oiseau aux performances tout à fait étonnantes : fascinants par leur taille minuscule, les colibris, qui passent de fleur en fleur pour trouver le nectar qui constitue l'essentiel de leur alimentation, sont capables d'un vol extrêmement performant et rapide. 
Battant des ailes plusieurs dizaines de fois par seconde –de sorte, qu'en vol, il est impossible de distinguer ces dernières– les « oiseaux-mouches », comme ils sont surnommés, sont les seuls oiseaux à savoir voler en marche arrière.
Le fond de la page de gauche est un morceau de tissu tout à fait charmant et plein douceur
 et de romantisme où le rose domine. A droite, un oiseau magnifique trône sur une branche fleurie, certaines des fleurs sont en tissu au coeur de perle,  le tout bordé par un ruban de satin, 
plein d'oiseaux et de feuillages : l'ensemble est tout à fait délicat et superbe.
Joli timbre avec flamands roses, pour rester dans la note de couleur !

Deux jolies poésies de circonstances viennent compléter et illustrer le thème.

Le vert colibri, le roi des collines
Voyant la rosée et soleil clair
Luire dans son nid tissé d'herbes fines
Comme un frais rayon s'échappe dans l'air

Mon oiseau se pose
Sur les doigts de mes mains
Le petit gourmand 
Picore tout le grain
Mon oiseau s'endord
Dans le creux de ma main
Le petit frileurx
Reste jusqu'au matin

Merci Isabelle pour toutes ces attentions qui me touchent énormément. 

***

La légende du colibri, par Pierre Rabhi 
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »


C'est à cause de cette légende qu'un mouvement citoyen écologiste a choisi cet oiseau comme emblème pour son action. Initié entre autres par Pierre Rabhi et rejoint plus tard par Cyril Dion (coréalisateur avec Mélanie Laurent du film Demain), le mouvement "Les Colibris" regroupe tous ces individus qui inventent, expérimentent et coopèrent concrètement, pour bâtir des modèles de vie en commun, respectueux de la nature et de l’être humain.

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