Toujours dans le cadre du 2e challenge de mail-art de la MJC de Palaiseau sur les arbres,
j'ai choisi cette poésie de Goethe écrite sur un parchemin, construit un peu comme un herbier pour illustrer le timbre sur le ginkgo biloba, cet arbre surprenant appelé aussi "arbre aux écus d'or".
J'espère que cela plaira à Valérie, nouvelle venue elle-aussi au mail-art textile.
Gingko biloba
« Dieses Baums Blatt, der von Osten
Meinem Garten anvertraut,
Giebt geheimen Sinn zu kosten,
Wie's den Wissenden erbaut,
Ist es Ein lebendig Wesen,
Das sich in sich selbst getrennt ?
Sind es zwei, die sich erlesen,
Daß man sie als Eines kennt ?
Goethe (version originale)
Gingko biloba
« La feuille de cet arbre, qui, de l’Orient,
Est confiée à mon jardin,
Offre un sens caché
Qui charme l’initié.
Est-ce un être vivant,
Qui s’est scindé en lui-même,
Sont-ils deux qui se choisissent,
Si bien qu’on les prend pour un seul ?
Pour répondre à ces questions,
Je crois avoir la vraie manière :
Ne sens-tu pas, à mes chants,
Que je suis à la fois un et double ? »
Goethe (traduction de Henri Lichtenberger)
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