Je poste rarement des chansons qui me touchent mais, là, je ne peux me taire.
Fille de la campagne qui n'ait connu qu'une institutrice dans ma petite école de village, avec trois niveaux dans chaque classe, je garde un souvenir émue de cette dame, aujourd'hui centenaire. Elle m'a tellement appris, au-delà même des programmes officiels.
Heureusement j'habitais en Seine-Et-Oise, devenue le département des Yvelines, ce qui n'est pas vraiment la campagne profonde : aujourd'hui c'est devenu un village-dortoir sans aucun commerce ni service public, où la municipalité se bat bec et ongles pour attirer de nouveaux habitants afin de conserver son école.
Paris n'est pas la France. N'oublions pas tous ceux qui ont choisi de vivre dans ce qu'il est de bon ton de nommer maintenant "les territoires" mais que je préfère appeler la campagne.
Le poète a toujours raison ! Merci Gauvain pour ta si belle chanson, tellement d'actualité.
En abordant le problème de la fermeture des écoles primaires de campagne, elle sous-tend le malaise grandissant des villageois là où tous les services publics se retirent, là où il faut faire de plus en plus de kilomètres pour accéder aux services publics minimaux qu'ils sont en droit d'attendre.
Un village sans école, c'est un village qui meurt, c'est la vie qui s'en va !
Vidéo de sa chanson "Les oubliés" dont voici les paroles
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