23 septembre 2020

Il n'y aura plus d'après à St Germain-des-prés pour Juliette

Au temps des feuilles mortes, la muse des poètes est partie retrouver ses amis et paroliers, tous les auteurs qui lui ont créé des textes sur mesure, à elle, la gourmande des mots, de Serge Gainsbourg, à Raymond Queneau, de Jacques Prévert à Jules Lafforgue, en passant par Léo Ferré, Louis Aragon, Jacques Brel, Guy Béart, Charles Aznavour... et j'en passe tant d'autres. 

C'est un parcours de femme exceptionnelle, celui d'une autre dame en noire (après Barbara), depuis son destin marqué par la seconde guerre mondiale jusqu'à son parcours d'actrice en France et en Amérique mais surtout celui de chanteuse.
  
La carrière de Juliette Gréco s'est déroulée dans un contexte de bohème et d'existentialisme dans le scintillement de la société des années d'après-guerre. Elle connut la gloire à l'apogée de bourdonnement de la Rive Gauche de Paris, quand Sartre et Camus avaient l'habitude de s'asseoir et de discuter de philosophie au Café de Flore, et lorsque les adolescents traînaient toute la nuit dans les clubs et cabarets de la rue Dauphine à l'écoute du jazz.
Soixante années de carrière ce n'est pas rien ! Reposes en paix toi la belle et la rebelle!.

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