Une fois encore Brassens se place du côté des femmes, celles qui sont "condamnées" après avoir eu des relations avec des allemands et dont la chevelure a été rasée pour les punir. Vu de lui ce n'est pas un crime que d'aimer quelqu'un d'une autre nationalité.
A cette période de l'épuration à la fin de la guerre, les coupeurs de cheveux en quatre lui ont fait peur et c'est courageux de l'avouer. Il règle ses comptes avec la patrie ou la République, préférant de loin arborer à la boutonnière un accroche-coeur (une boucle de cheveux de ces dames) plutôt qu'une croix de guerre. Non, décidément, Brassens ne sera jamais un va-t-en guerre.
J'espère, Rémy, nouveau correspondant pour moi, que tu ne m'en voudras pas trop d'avoir choisi un sujet aussi difficile.
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| femmes tondues, sur une fresque murale |
L'intérieur du mail-art contient le texte de la chanson avec une photo de l'artiste en filigrane ; ci-dessous vous pouvez écouter la chanson interprétée "en live" par l'artiste.
26 décembre 1964 Georges BRASSENS, aux côtés de Jean-Pierre CHABROL et Claude SANTELLI, interprète "La tondue" en s'accompagnant à la guitare.
Émissions TV française - Images d'archive INA - publié sur Youtube
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