15 décembre 2023

Exposition VIVA VARDA à la Cinémathèque française : courrez-y!

J'attendais le 15 décembre avec impatience, trop heureuse de retrouver à la Cinémathèque française cette personne inspirante qu'a été Agnès Varda pour moi. 

à gauche, l'espièglerie d'Agnès photographiée par JR, 
à droite Agnès jeune sur un fond au motif très fleuri qu'elle portait  à Los-Angelès dans les années 70
Affiche d'accueil, à la sortie de l'ascenseur au 5e étage du bâtiment de la Cinémathèque : ce pied de nez, c'est tout Agnès cela !
J'aimais, j'aime toujours cette petite bonne femme, avec toute son humanité, son engagement, son intégrité, sa très grande curiosité du monde, sa persévérance à suivre son chemin de cinéaste comme elle l'entendait, malgré toute l'adversité professionnelle qu'elle y a rencontré. Son parcours fut multiple -photos, films, installations- ses voyages nombreux et ses rencontres si riches...Elle a fréquenté le milieu de la peinture, du théâtre et bien sûr celui de ses collègues et amis cinéastes. Elle a été une femme joyeuse et libre, pétillante et espiègle jusqu'à la fin de sa vie, toujours aussi curieuse et si proche des petites gens, ceux de la "marge", ceux qui l'intéressaient le plus.

Cinéaste initiatrice de la nouvelle Vague, Agnès Varda (1928-2019) nous a offert son regard pendant soixante-dix ans. Cette exposition, dont sa fille Rosalie Varda est la directrice artistique, nous replonge dans son univers avec bonheur. On l'entend beaucoup s'exprimer, à différents moments de sa vie, avec beaucoup d'engagement, on la voit sur le terrain - en Chine, à Los-Angelès, avec les Black-Panthers à Oakland, sur les routes de France, rue Daguerre à Paris, dans son labo,  et bien sûr avec ses chats. 
Photo prise à la fin de sa vie, avec sa chatte Nini
Dans cette superbe exposition on découvre plein d'aspects de sa vie que pour ma part j'ignorai encore. On y présente une oeuvre marquée par le féminisme et la marginalité, d'une très grande actualité. 
Présentation de l"exposition par Rosalie Varda en 3 points, publiée sur la chaine Youtube de Télérama
De « Cléo, de 5 à 7 » à « Visages, villages », la réalisatrice a marqué un demi-siècle en s'intéressant aux femmes et aux marges de notre société. C'est pourquoi son œuvre, portée par une vraie liberté et une fantaisie inoxydable, parle encore aux jeunes générations. 

L'exposition et rétrospective «Viva Varda!» se tient à la Cinémathèque française de Paris jusqu'au 28 janvier 2024. Je vous la conseille, c'est un vrai moment de retrouvailles et de bonheur avec cette femme exceptionnelle.
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Pour prolonger le plaisir, je vous ajoute un "bonus", hors exposition : il s'agit de la vidéo d'une interview menée par Léa Salamé chez Agnès Varda avec JR,  avant que leur film "Visages, villages" ne sorte. On entend et on voit là tout le tempérament d'Agnès et on perçoit toute la richesse de sa personnalité, hors norme. 
Vidéo publiée sur le Youtube de Stupéfiant - Magazine de France 2

Ils ont 55 ans d'écart, ils se chamaillent sans cesse, et ont souvent des allures de vieux couple : Stupéfiant ! a rencontré Agnès Varda, icône de la Nouvelle Vague, et JR, le roi du collage photographique. Les deux artistes ont uni leur talent pour un film documentaire encore secret. Ils nous racontent ce projet épique, et nous parlons de notre époque tourmentée.

Merci Agnès, de te revoir m'a fait tellement de bien.

1 commentaire:

Miss_Yves a dit…

Moi aussi, j'adore cette cinéaste!
Cycle Varda sur Arte.TV

Missyves