Deux hirondelles qui n'ont pas trouvé le printemps et pourtant il est bien arrivé maintenant : un doux soleil, une explosion de fleurs de forsythias d'un jaune vif et des magnolias magnifiques roses ou blancs nous redonnent du coeur au ventre.
Par contre je suis plus dubitative sur le retour des vraies hirondelles, annonciatrices du renouveau de la nature ; ces oiseaux que j'aime tant sont devenues rarissimes en ville. Il devient également difficile d'en voir à la campagne où petit à petit elles disparaissent, faute de lieux humides pour prélever de quoi maçonner leur nid et faute de batisses ouvertes en permanence pour pouvoir y nicher en toute sécurité.
Un grand merci à Vincent, qui sait combien j'aime les photos de Robert Doisneau, de m'adresser ce magnifique mail-art. Sur cette photo prise en novembre 1944 à Paris par temps de pluie, on comprend mieux pourquoi ces fonctionnaires de policie étaient dotées de grandes capes, ce qui leur a valu leur surnom d'hirondelles.
Avant les voitures de police sans âme que l’on connaît maintenant, les Parisiens étaient protégés par des hirondelles. Cette patrouille à bicyclettes sillonnait alors les rues de Paris sur des vélos de fonction.
Jamais sans leur bicyclette !
«Les Hirondelles» foulent pour la première fois le sol parisien en 1901. Leurs collègues et les habitants les surnomment ainsi à cause de leur cape flottante qui rappelle l’oiseau. Aussi, les vélos de ces policiers s’appellent très justement «Hirondelle ».
Avec trois brigades par arrondissement, la ville comptait 2819 policiers sur roues en 1950 ! Ces policiers spéciaux étaient chargés de faire régner l’ordre et le calme durant la nuit. Ils enfourchaient donc leurs précieuses «Hirondelles» pour faire acte de présence et non pour poursuivre de dangereux malfrats… En effet, ces agents de proximité étaient souvent les plus âgés car ils n’avaient qu’à pédaler tranquillement dans les rues de la capitale. Les Parisiens connaissaient leur brigade, les saluaient et parfois même trinquaient avec eux ! Malheureusement ils disparaissent petit à petit dans les 80’s au profit des brigades motos. «Les Hirondelles» sont rayées définitivement de la carte en 1984. Aujourd’hui on peut encore trouver leurs vélos éponymes dans des brocantes ou continuer à saluer les patrouilles à vélo qui passent en bas de chez nous !
Source : https://www.pariszigzag.fr/insolite/histoire-insolite-paris/hirondelles-police-paris
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