Pour fêter les 170 ans du premier timbre-poste français, quoi de mieux qu'un ours blanc, pour Jean-Paul, lui dont le surnom Ursu vient directement du mot ours. L'avenir de l'ours polaire à court terme nous préoccupe énormément, au rythme où est en train de fondre la banquise... |
Céramique raku crée par la céramiste Isabelle Amri, visible sur le site de Behance |
je t'en souhaite bonne réception, Ursu, ainsi qu'un bel été !
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RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE : QUEL AVENIR POUR L'OURS POLAIRE ?
L'Ours polaire (Ursus maritimus) fait partie des
espèces menacées d'extinction, qui fait l'attention d'une attention
particulière des médias et du public. L'espèce est menacée par le réchauffement
climatique, mais quels sont les impacts ? Quel avenir pour l'Ours polaire ? Va
t'il disparaitre ?
Les effets du changement climatique sur les
écosystèmes et les espèces sont connus depuis longtemps comme de sérieux
problèmes pour la conservation des espèces. L’Arctique fait partie des
continents les plus affectés, il se réchauffe d’ailleurs plus vite que les
autres. L’habitat de l’Arctique qui souffre particulièrement du réchauffement
est les glaciers. Le volume des glaciers ne cesse de diminuer, et ceci à un
rythme plus important que prévu. On parle même de la disparition totale des
glaciers en été d’ici la fin du 21ème siècle. Parmi les espèces les plus
sensibles au réchauffement climatique et par conséquent à la fonte des glaces,
on retrouve l’Ours blanc (Ursus maritimus), le Morse (Odobenus), le Phoque
barbu (Erignathus barbatus), et le Phoque annelé (Pusa hispida).
Les menaces sur l’Ours blanc font l’objet d’une
attention particulière de la part des médias et du public. On ne connait
toutefois pas jusqu’à quel point l’abondance de l’espèce pourrait être modifiée
en réponse au réchauffement du climat.
L’Ours polaire est particulièrement vulnérable au
réchauffement climatique principalement à cause du faut qu’il dépend de la
banquise pour accéder à ses principales proies (Phoque annelé et Phoque barbu)
qui sont elles aussi menacées par le réchauffement. D’autres proies peuvent
compléter ponctuellement son alimentation, mais de façon générale toutes les
proies marines devraient devenir moins accessibles pour l’ours dans les années
à venir. Outre pour l’alimentation, l’ours dépend de la banquise pour sa
reproduction et pour ses déplacements. La fonte des glaces va ainsi provoquer
une fragmentation des habitats de l’espèce. Par conséquent, les
déplacements en milieu fragmenté auront un coût énergétique plus important
pour l’espèce qui devra marcher ou nager plus longtemps pour rejoindre se
habitats de prédilection.
Par conséquent, les effets combinés des faibles disponibilités
alimentaires et de l’augmentation de la dépense énergétique devraient entraîner
une diminution de la condition des ours, entraînant de surcroît des
conséquences sur l’évolution démographique de l’espèce. Les femelles ont besoin
pour la gestation et le début de la lactation d’accumuler suffisamment de
réserves énergétiques pour la mise bas. Si les ressources alimentaires ne sont
pas suffisantes, elles ne trouveront pas acquérir les besoins énergétiques
suffisants. On estime que le poids minimum d’une femelle pour produire une
descendance viable à 189 kg. Une mauvaise condition des individus entrainerait
une baisse du succès de reproduction de l’espèce. En effet, la condition
physique est positivement corrélée avec la taille des portées et la survie des
petits. Enfin, durant la période d’allaitement, le stress alimentaire de la
mère peut entrainer une réduction de la production laitière et donc affecter la
survie des oursons. La survie des adultes ne sera pas directement affectée par
un manque de nourriture, les ours pouvant survivre de longues périodes sans
manger. Ce ne sera par contre pas le cas de la survie des adultes qui pourrait
s’avérer plus menacée, dans la mesure où ils sont moins efficaces dans leur
recherche de nourriture.
Ces éléments pourraient provoquer une diminution des
taux de croissance de la population voir un déclin. Il a d’ailleurs été prouvé
que certains de ces éléments sont d’ores et déjà constatés chez certaines
populations comme dans la baie d’Hudson. Il a été constaté un déclin de l’état
corporel, du succès de reproduction et de l’abondance des populations.
Par conséquent, outre la disparition de leurs
habitats, l’Ours polaire est également directement menacé par la raréfaction de
son alimentation. Mais aussi, il est susceptible d’être affectée par
l’exposition aux polluants, l’émergence de nouvelles maladies, les impacts
anthropiques,… Le changement climatique pourrait par exemple favoriser
l’émergence de nouvelles maladies. Une plus grande exposition aux polluants pourrait
affecter le système endocrinien, le système immunitaire, et par conséquent de
manière indirecte le taux de survie et de reproduction de l’espèce.
L’espèce est classée comme globalement menacée aux
Etats-Unis alors qu’elle est classée avec un statut de conservation inférieure
au Canada où l’on ne tient pas compte du réchauffement climatique comme
menace.
Le développement de modèles mathématiques et de PVA
(Population Viability Analysis) pourrait permettre d’estimer plus précisément
le devenir de l’espèce. Toutefois cette PVA nécessite de multiples paramètres
qui dépendent de l’impact du changement climatique, de la disponibilité en
nourriture, d’éventuelles pollutions ou maladies ; et qui rendent la
réalisation complexe.
1 commentaire:
Quoi de mieux, en effet ?
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