9 août 2019

170-14 - Maki, petit lémurien, pour Jeanne-Marie

Pour les 170 ans du premier timbre poste français, j'ai choisi d'envoyer à mon amie Jamari, un petit animal très attachant et curieux, le maki  ayant pour seule patrie la grande île de Madagascar.

 La disparition de leur milieu naturel constitue une grave menace pour la survie des lémuriens, notamment pour ceux qui vivent dans la canopée: l’arrivée à Madagascar des premiers êtres humains, il y a deux mille ans, a marqué le début de la destruction de l’environnement. Depuis, l'habitat des lémuriens disparaît: les forêts, qui couvraient à l’origine la grande majorité du territoire, ne représentent plus que 20% de la superficie de l’île. . 
Céramique raku créée par le peintre et sculpteur Cécile Mulon, visible sur son Site 
Je t'en souhaite bonne réception Jeanne-Marie, ainsi qu'un bel été.

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Lémuriens : des animaux en danger : -50%

Les scientifiques estiment que la population des lémuriens à queue annelée de Madagascar a diminué de 50% en 36 ans. Les raisons ? Dégradation continue de leur habitat et braconnage intensif.

A Madagascar, deux espèces de lémuriens sont particulièrement menacées : le lémurien à queue annelée (Lemur catta) ou maki, dans le Sud de Madagascar ainsi que le propithèque soyeux (Propithecus candidus) dans les forêts des hautes terres du Nord de la Grande île.

Facilement reconnaissable grâce à sa longue queue annelée, le lémurien à queue annelée ou maki catta vit principalement dans la forêt d’épineux du Sud et dans la forêt sèche de l’Ouest de Madagascar ainsi que dans les massifs de l’Andringitra. Les scientifiques estiment que la population des lémuriens à queue annelée de Madagascar a diminué de 50% en 36 ans. Il est classé « En danger » par l'UICN.

Le silky sifaka ou propithèque soyeux est un des lémuriens les plus en danger à Madagascar. Habitant des forêts de haute altitude du Nord de Madagascar, on ne dénombre plus qu'environ 250 individus adultes à ce jour et cette population tend à baisser à cause de la destruction massive de son habitat naturel et la chasse. Il est donc classé « En danger critique d’extinction » par l’UICN.

Source : WWF

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