Pour fêter les 170 ans du premier timbre-poste français, j'ai adressé à Florence et Pascale, nouvelles correspondantes, un kangourou terrestre et son petit car j'ai toujours été attirée par ces animaux exceptionnels qui vivent essentiellement en Australie. Comme précisé dans l'article ci-dessous,c'est surtout le kangourou arboricole qui est particulièrement en danger mais je n'en ai pas trouvé représenté en céramique. |
Céramique raku créée par le sculpteur Romuald Daniel , visible sur le Site de la Galerie du Temps des Arts
de Praz sur Arly ou sur son propre Site
*** |
DES
MARSUPIAUX TRÈS MENACÉS
Le dendrolague
est chassé pour sa viande par les habitants locaux, sur un territoire de
plus en plus réduit. La plupart des dendrolagues ont vu leurs populations
réduire de moitié en à peine trente ans. Le wondiwoi
(Hylophorbus wondiwoi), en danger critique de disparition, compte moins de 50
individus, tandis que le dingiso au
statut identique a connu un déclin de ses populations de plus de 80% en 30 ans.
Perte d’habitat :
la perte et la dégradation de l’habitat signifient que de nombreuses espèces
doivent désormais vivre sur des territoires restreints. Leur habitat a été
détruit par l’industrie forestière ou la conversion en cultures de café,
riz ou blé. Cette perte d’habitat peut aussi exposer les kangourous arboricoles
à la prédation par des chiens domestiques.
Chasse :
dans toute leur aire de répartition, les kangourous arboricoles sont chassés
par les communautés indigènes, lesquelles s’en nourrissent. Pour un certain
nombre d’espèces, ce seul facteur a contribué à un très net déclin des
populations.
© Darren Seedorn photo trouvée sur le site 2Tout2Rien |
LE
DENDROLAGUE : L’OVNI DES KANGOUROUS
Le dendrolague, du grec
ancien dendron (« arbre ») et de lagôs (« lièvre »), est le
plus gros mammifère arboricole d’Australie.
Également connus sous le nom de
kangourous arboricoles, les dendrolagues appartiennent à la famille des
macropodidés et comptent 14 espèces. La perte d’habitat et la chasse à outrance
ont malheureusement poussé nombre de ces animaux au bord de l’extinction.
Contrairement à leurs proches cousins, les
kangourous arboricoles ont des membres antérieurs et postérieurs de longueur à
peu près égale. S’ils sont capables de se déplacer comme leurs cousins
terrestres sur le sol, leurs pattes avant courtes et munies de grandes griffes
recourbées leurs permettent une meilleure prise des troncs et des branches.
Leurs pattes postérieures sont massives avec des pieds longs et étroits garnis
de coussinets plantaires pour mieux adhérer. Leurs griffes très aiguisées leur
permettent également de se défendre contre certains prédateurs.
Le pelage du marsupial en fonction des espèces
varie depuis les tons de brun clair au marron sombre sur le dos au beige au
blanchâtre sur le ventre. Généralement solitaire, le dendrolague peut néanmoins
être observé en petits groupes familiaux constitués d'une femelle, de son petit
et d'un mâle. Il évolue principalement dans les arbres et est actif la journée.
Il passe malgré tout une bonne quinzaine d'heures quotidiennes à se reposer
dans les hautes frondaisons.
Un physique de grimpeur : avec une longue
queue-balancier, des griffes puissantes et quatre pattes musclées, le
dendrolague est un arboricole parfait, capable de sauter plusieurs mètres d’un
arbre à l’autre. À l’inverse des kangourous terrestres, comme les kangourous
roux ou les wallabies, ses pattes avant sont suffisamment développés
pour enserrer les troncs et se propulser vers le haut ou le bas avec
les pattes arrière, quand il grimpe, comme le font les ours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire