Comme Georges Brassens, Maryse a l'amour des chats chevillé au corps. Comme elle apprécie particulièrement cet artiste et a beaucoup aimé l'hommage que je viens de lui rendre, voici le très beau mailart qu'elle m'a concocté, en forme de pochette-surprise, fermée par une attache parisienne.
Un profil de l'auteur-compositeur-interprète orne le dessus de la carte, où les volutes de fumée de sa pipe s'enroulent dans les beaux déliés de mon adresse calligraphiée : c'est de toute beauté...
et à l'intérieur, j'y ai trouvé un magnifique poème, dans une calligraphie écrite à la plume et à l'encre bleu-vert, ponctuée par de gentils félins en mouvement, des tampons maison réalisés en linogravure.
Le copain de gouttière
Le chat marginal, le chat sans adresse,
Qui n'a rien à lui, que sa propre peau
Et qui vit sans bruit, sans nom ni tendresse
Hors de nos circuits, loin de nos troupeaux
Le chat échaudé qui craint par principe
Ce qui vient de l'homme et reste à l'écart
Mettant tous ses soins à garer ses tripes
Dans un petit coin sombre mais pénard.
Le chat mal luné, mal vu, mal loti,
Qui dort tout le jour et se lève tard
Pour aller rêver de lait, de rôtis,
En rangeant, frugal, un reste de lard
C'est ce chat perdu, solitaire et libre,
Chat de la grande ville, ou chat de province
Qui salue en toi, la nuit, son félibre
D'un chant qui t'embrasse
Ô Georges Brassens !
Un très grand merci à toi, Maryse, c'est absolument superbe -même si on n'arrive pas à retrouver le nom de l'auteur de cette poésie-. Merci de me faire profiter de ton grand talent, lorsque tous ces mots sont libellés dans une si belle écriture avec arabesques sur un papier artisanal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire