5 mai 2025

La Paix et une terre pour la Palestine, pour Ouiza

“L'art, c'est le plus court chemin de l'homme à l'homme.” André Malraux

Comme je l'ai écrit, il y a quelques jours, je ne peux plus me taire sur les abominations qui s'abattent sur le peuple palestinien, les gazaouis en particulier : le cessez-le-feu obtenu avec difficultés par la communauté internationale fin janvier n'a pas tenu bien longtemps. Le pilonnage des hommes et des infrastructures continue de plus belle et on ne compte plus les civils martyrisés, ni les enfants atrocement tués...

Alors, comme je ne suis ni poétesse ni peintre, j'ai trouvé des oeuvres d'artistes palestiniens racontant leur existence depuis 1948, date de la création de l'Etat d'Israël et de la perte d'une bonne partie de leur territoire, et pour illustrer leur besoin de paix et de quiétude sur Terre. 

J'en ai fait un mail-art textile pour Ouiza, mailartiste et artiste sensible à tout ce qui se passe au Moyen- Orient, tous pays confondus, cette fois en mettant en avant le travail de Sliman Mansour.  

Je l'imagine bouleversée comme je le suis moi-même par tout ce qui se passe là-bas, à bas bruit,  personne n'osant s'exprimer sur ce sujet-là chez nous (oui, la Patrie des Droits de l'Homme!) et j'espère que cette enveloppe et mon empathie lui apporteront quelque réconfort. Bonne réception, Ouiza.

Oeuvres originales de Sliman Mansour :A gauche, sans titre -mais une colombe de la paix s'impose dans cette mosaîque  
à droite,  Holy Land, peinture sur boue

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Sliman Mansour, né en 1947, est l'une des figures les plus importantes de l'art palestinien contemporain. Samia Halabi, artiste et chercheuse palestinienne, décrit Mansour comme un membre du mouvement artistique de libération et le cite comme artiste et activiste culturel avant et après l'Intifada. Pendant l'Intifada, Mansour était membre du groupe d'artistes palestiniens New Perspectives, aux côtés d'artistes tels que Taysir Barakat, Vera Tamari et Nabil Annani. En signe de protestation contre le régime israélien, le groupe utilisait exclusivement des fournitures artistiques et un mélange de matériaux trouvés en Palestine pour créer ses œuvres. En 1988, il a peint quatre fresques murales sur les murs des villages dévastés de Yibna, Yalo, Imwas et Beit Dajan. Mansour est l'auteur de « Both Sides of Peace, the Art of Israeli-Palestinian Political Poster », publié en 1998 par le Museum of Contemporary Art et l'Université de Washington.

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Sur le Quotidien de l'art, je viens de voir que la question palestinienne est au coeur d'une autre forme d'ostracisme, celui du milieu de l'art. Soixante-quinze ans après la Nakba, « catastrophe » qui expulsa plus de la moitié des Palestiniens de leurs terres, la question palestinienne reste un impensé qui embarrasse les institutions de l'art. Lire l'article "Enquête sur un tabou"

Ceci me conforte d'autant plus sur la nécessité de faire connaître leurs oeuvres via ce blog. 

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