Pour fêter les 170 ans de l'édition du premier timbre-poste français, j'ai choisi de mettre à l'honneur, pour Chantal cet animal si intelligent dont le sort m'inquiète tant et que nous aimons beaucoup toutes les deux.
Céramique créée par Nadia Treni, sculpteur animalier, visible sur son Site |
Je t'en souhaite bonne réception Chantal, ainsi qu'un bel été!
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LA
GUERRE DE L’IVOIRE
Les trois menaces directes pesant sur les éléphants
sont la perte d’habitat (incluant la détérioration et la fragmentation), les
conflits hommes-éléphants, et surtout le braconnage, principale menace pour le
pachyderme.
Braconnage :
les éléphants sont abattus illégalement pour leur viande, leur peau, mais aussi
et surtout pour leur ivoire. Entre 20 000 et 30 000 éléphants sont ainsi tués
par les braconniers chaque année.
En Asie, le braconnage vise
principalement les mâles qui seuls portent des défenses. Le prélèvement
sélectif de ces éléphants pour leur ivoire pourrait entraîner une augmentation
de la proportion de mâles sans défense dans la population.
En Afrique, la recrudescence du braconnage au
cours de ces dernières années a entraîné un déclin des populations d’éléphants
de forêts (-60 % en 10 ans dans le bassin du Congo) et de certaines populations
de savanes (-50 % en 5 ans en Tanzanie et au Mozambique par
exemple). Sur l’ensemble du continent africain, 60 % des décès d’éléphants
constatés sont dus au braconnage, un peu moins en Afrique du Sud et de l’Est,
quoiqu’une recrudescence des actes criminels ait été signalée, y compris dans
l’enceinte même du prestigieux parc Krüger en Afrique du Sud. Le nombre d’éléphants
abattus dans le Parc national Kruger, étant passé de 46 à 67 individus entre
2016 et 2017. Ce grand braconnage est le fait de bandes organisées et
lourdement armées.
L’existence de marchés domestiques de l’ivoire en
Asie et en Afrique stimulent la demande et sont, au moins en partie, alimentés
par le commerce illégal à l’origine de ce massacre des éléphants. La demande
d’ivoire pour la fabrication d’objets de décoration, de bijoux et de bibelots
est en train de pousser les éléphants au bord de l’extinction. Ainsi,
d’importants réseaux criminels organisés sont impliqués dans le commerce
illégal d’ivoire pour tirer profit de cette demande.
Cette criminalité transnationale a aussi de larges
ramifications. Le degré et l’étendue de la violence perpétrée par les
braconniers et les trafiquants sur les espèces sauvages en général, et les
éléphants en particulier, menacent la paix, la sécurité, l’état de droit et les
conditions de vie des populations. Les groupes criminels organisés sont non
seulement impliqués dans le trafic d’espèces sauvages, mais aussi dans d’autres
trafics (d’armes par exemple) et engagés dans la fraude, l’évasion fiscale,
l’extorsion, la corruption et le blanchiment d’argent. La nature organisée des
syndicats criminels impliqués dans les crimes sur ces espèces sauvages sape le
développement économique, social et politique. On estime ainsi à 25 millions de
dollars les pertes de revenus touristiques causées chaque année en Afrique par
le braconnage de l’éléphant.
Perte de l’habitat :
la conversion des zones forestières à des fins agricoles ainsi que le
développement de divers projets d’aménagements - construction de routes, de
barrages, de mines et autres complexes industriels - ont fragmenté
l’habitat des éléphants, diminuant ainsi considérablement leurs chances de
survie.
En Asie, la constante augmentation des populations
humaines ne cesse d’empiéter sur les forêts. Déjà un cinquième de la population
humaine mondiale vit dans ou près des zones d’habitat des pachydermes.
Source
WWF
1 commentaire:
J'ai bien reçu le mien, merci Dentelle Bleue. Quand tu te remets à l'art postal c'est aussitôt en quantité, waouh !
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