21 novembre 2019

PM10 - Avant la fée électricité, pour Christian

Autrefois, pour l'éclairage des maisons montagnardes, on se servait de torches à l'odeur irrespirable ou de bûchettes de sapin qui ne donnaient que trop peu de lumière. Les chandelles composées de suif, de cire d'abeilles et d'une mèche de chanvre, quant à elles, étaient elles aussi malodorantes et n'éclairaient pas très bien. On suspendait également des sortes de lumignons en ferronnerie dans lesquels étaient taillés des motifs géométriques. Puis vint la bougie qui tire son nom du port algérien où elle fut découverte.  Sa composition en cire et sa mèche imprégnée d'acide borique lui faisaient dispenser une lumière blanche sans fumée gênante.

La lampe à huile, héritée de l'Antiquité, en cuivre ou en terre cuite était courante en montagne. On l'accrochait à des supports et des crémaillères en bois qui permettaient de régler la hauteur de l'éclairage. On  appelle ce type de support un "porte-caluel" ou "porte-chaleil"
.
En voici trois de ces  beaux supports pour lampes à huile en bois tourné : les montants fixés dans une base circulaire se terminent en un pas de vis qui permet de régler la hauteur de la lumière ; la lampe est suspendue au bec d'un coq ; le coq,  symbole à la fois religieux et profane, et plus globalement l'oiseau, se retrouvent comme motifs décoratifs dans bon nombre d'objets usuels des Alpes.(provenance de Saint Marcel de Belleville-Tarentaire-Savoie  conservé au Musée Ethnographique de Lausanne)
Crédit photographique : Archives de Prioli etVerlucca Editori
Extrait du livre "Vieux objets en bois de la montagne" de Gheardo Priuli et Jacques Chatelain - Editions Libris
Je t'en souhaite bonne réception, Christian!

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