1 mai 2020

1er mai confiné et confisqué mais du bonheur en brassée


Nous avons tous bien besoin de bienveillance et de pensées positives en ces moments difficiles.
Alors, de tout coeur et avec toute mon amitié , je vous offre ce petit bouquet
 de muguet porte-bonheur!


 Heureux 1er Mai, mes amis! Restez en bonne santé, protégez vous!

En France, même s'il arrive dans un contexte très particulier, ce vendredi 1er mai 2020 est un jour chômé et payé qui célèbre la "Fête du Travail" en s'offrant un brin de muguet. Cette coutume a plusieurs origines et son histoire remonte à fort longtemps...

La tradition de s'offrir un brin de muguet "porte-bonheur" chaque 1er mai a en effet un passé fort lointain. A la période de la Rome antique, les Florales - des fêtes données en l'honneur de la déesse des fleurs Flora - mettaient à l'honneur le muguet, alors partagé en quantité. Quant aux Celtes, ils célébraient sa floraison avant le début de l'été. En France, la tradition remonterait à l'époque Renaissance de Charles IX qui, le 1er mai 1561, décida d'offrir du muguet chaque 1er mai aux dames de la cour. Une tradition qui fût récupérée à La Belle Epoque par Christian Dior et d'autres célèbres couturiers qui offraient le muguet à leurs employés... Si l'histoire du 1er mai remonte à 1886 où près de 350 000 salariés américains faisaient grève pour réclamer une journée de travail de 8 heures, déclenchant les fameuses émeutes de Chicago, le 1er mai devient officiellement la Fête du Travail en France sous le régime de Vichy en 1941. Le maréchal Philippe Pétain décrète le 1er mai comme "Fête du Travail et de la Concorde sociale", remplaçant l'appellation "Journée internationale des travailleurs" désignée par l'International socialiste en mémoire de la mobilisation de 1886. La fleur d'églantine rouge, qui était un symbole du 1er mai en 1891 arboré par les militants et syndicalistes, cède alors sa place au muguet, une coutume ancienne que le maréchal Pétain remît au goût du jour.


Quelle est l'origine du 1er mai ?
Avant même l'avènement du monde ouvrier ou la célébration du muguet, le 1er mai était une date de rituels. Pour les Celtes, cette date marquait la fête de Beltaine : elle marquait le passage de la saison sombre à la saison claire, la reprise de la chasse, de la guerre. Cette "renaissance" est liée à Belenos (incarnation en lumière du dieu Lug). Selon les textes, des druides allumaient des feux, chargés de protéger symboliquement le bétail des épidémies. Cette fête s'opposait donc à Samain - ancêtre de notre Toussaint – qui marquait le retour aux ténèbres. Des traces de ces pratiques subsistent lors de la nuit de Walpurgis, une célébration païenne christianisée : de grands feux étaient allumés en Allemagne, en Suède ou en Europe centrale.

Les esprits sont omniprésents dans ces traditions. En Moselle-est et en Basse-Alsace, on parle de "nuit des sorcières" (Hexennacht, en Platt, le francique lorrain). Les enfants patrouillaient le soir – il y a vingt ans encore – afin de subtiliser tous les objets trouvés dans les jardins pour les regrouper au centre du village, faisant penser à une intervention surnaturelle. Aujourd'hui, la principale trace de ces célébrations est l'Arbre de mai – le Maibaum - particulièrement présent dans le sud de l'Allemagne. Dans les villages de Bavière, de Souabe ou de Rhénanie, la tradition veut que l'on dresse un mât en bois orné d'une girouette ou de blasons. C'est l'occasion d'organiser des réjouissances arrosées aux sons des fanfares. L'un des attraits de la fête consiste à subtiliser nuitamment l'arbre du village voisin.

1 commentaire:

Saby a dit…

Douce journée de mai Ginette
Gros bisous